@Castor
"Vous concluez que le refus de reconstitution doit être vu comme une peur d’invalidation de la thèse de l’accusation.Or ce n’est pas l’accusation qui la rejette mais la cour. "
C’est la cour à la demande de l’accusation et des parties civiles. Et la thèse de l’accusation serait certainement invalidée par cette recontitution. Et le refus, c’est justement ce qu’on reproche à la cour.
"Certes, vous me dires que la cour étant à la solde du pouvoir, elle n’est jamais que l’expression de sa volonté de nuire à Colonna... "
N’inventez pas que que je vais vous dire. Je ne vous dis rien de cela. ce que je veux dire, je l’écris.
"Pourtant, juste une question à ce sujet : que pourrait apporter une reconstitution à ce stade de la procédure ? Pourrait-elle (et surtout comment le pourrait-elle) conduire à la reconnaissance de l’innocence de Colonna ou simplement à conclure que, malgré les témoignages et le travail de police, les circonstances (nombre de personnes par exemple) restent troubles ? "
Bien sûr qu’elle pourrait apporter quelque chose, et au pire quand bien même elle n’apportait rien, elle aurait fait perdre deux jours à quelques magistrats, quant un homme en perd des milliers en prison.
Et puis votre dernier argument qui, je l’avoue, me titille.
Car vous avez raison sur un point, il s’agit initialement de démontrer la culpabilité de Colonna et non de démontrer son innocence.
Or ce procès est un procès en appel, et la culpabilité de Colonna a déja été reconnue.
Lorsqu’un recours est demandé et obtenu, il doit repartir sur la base de présomption d’innocence de l’accusé. Sinon le tribunal part sur des bases partiales comme c’est le cas actuellement.