Je suis d’accord avec la légalisation du port d’armes sous certaines conditions. On doit avoir suivi un cours et passer un examen pour prouver qu’on peut être sécuritaire avec l’arme et ne pas avoir de casier judiciaire, comme le système actuel mais sans la quasi-fouille rectale que le système nous fait endurer pour avoir un permis. De plus, ceux qui veulent porter une arme dissimulée à l’extérieur de chez eux devront passer un cours et examen pour être sûr qu’ils sachent quand ils ont droit et quand ils n’ont pas le droit de s’en servir.
Avec un tel système, le piètre argument de Bowling for Columbine tombe car le problème flagrant qu’il y a à certains endroits aux É-U montré dans le film est que tout le monde peut y avoir une arme, même s’ils sont totalement immatures, ignorants des règles de sécurité et/ou irresponsables. Ce problème est réglé avec les conditions citées ci-haut.
Malhereusement avec les lois d’ici actuelles, on ne peut même pas utiliser son arme pour se défendre en cas d’invasion de domicile. Je trouve ça normal que l’arme soit dans un meuble barrée ou une pièce verrouillée, surtout si on a des enfants, mais de là à nous obliger à inutilement mettre une barrure de détente et à entreposer l’arme dans une autre pièce que ses munitions, on voit bien que le gouvernement ne veut pas qu’on puisse se défendre soi-même. Et comme si ce n’était pas assez, si par un quelconque miracle on a le temps de débarrer les 56 mille barrures qu’on nous oblige à mettre dessus (une seule suffit, bâtard !), à charger l’arme et à tirer sur quelqu’un qui courrait vers vous avec un couteau en n’arrêtant pas de crier « je vais te tuer ! » (dramatisation pour l’exemple), avec le système de loi actuel, le tireur qui s’est défendu irait en prison et pourrait même avoir une peine plus sévère que son agresseur s’il survit.
Non, c’est pas vrai que les policiers sont toujours là au bon endroit au bon moment. Et ça, c’est même si vous réussissez à les appeler avant que l’agresseur ne se rende à vous et qu’il n’a pas coupé la ligne avant. Alors laissez au moins ceux qui ont décidé de se défendre eux-mêmes en attendant l’arrivée des policiers la chance et la légalité de le faire. Les policiers sont rarement sur les lieux d’un crime. Les victimes y sont toujours.