Oui ; très bon article, très bien vu, monsieur Villach.
Il est tout à fait symptomatique, de la part des "journalistes accrédités" , leur impasse systématique sur la principale différence entre eux et les "journalistes-citoyens" ; c’est qu’eux en vivent ; et dépendent donc, avant tout, de leur employeur.
Eh oui, toute la différence est là, toujours passée sous silence ; quand on dépend d’un employeur, on ne peut pas dire n’importe quoi (je veux dire qu’on ne peut pas dire ce qui lui déplait ou lui porte tort) ; d’autant quand on connait, aujourd’hui, les mains entre lesquelles sont détenus tous les medias ; TV à la botte du pouvoir, grands groupes mediatiques concentrés chez quelques représentants de l’oligarchie financière, voire militaire ; Dassaut, Bouygues, Lagardère, etc, etc....
On est d’ailleurs envahi par l’assourdissant silence, de la part, justement, de ceux professionnellement chargés de diffuser l’information, de cette concentration totalement contraire à la déontologie de leur métier ; ben oui, quand il faut aller à la soupe, on s’asseoit volontiers sur quelques vagues principes d’éthique et de déontologie, n’est-ce pas ?
A ce propos, les dernières déclarations du kondukator de l’Elysée-moi, sur l’aide gouvernementale à la presse (en difficulté ; tiens, tiens...) aurait pu, de leur part, engendrer de légitimes questions sur leur perte d’indépendance vis à vis du pouvoir ; vous en avez entendu parler dans les organes de presse ou de télé, vous ?
Moi non ; pas ailleurs que de la part de "journalistes-citoyens" qui, eux, ne sont pas tenus par les c.... de leur subsistance, pour diffuser de l’information...
Ca fait une sacrée différence, quand même, non ?