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Commentaire de Helveto

sur La vérité sort de la bouche des Anglais !


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Helveto Helveto 15 mars 2009 14:33

Rebonjour Krokodilo et Lord_Mahuf.

L_M, vous me remerciez pour mes témoignages lus avec attention, c’est gentil de votre part.
Hermes, vous m’avez écrit à l’adresse e-mail que j’ai publié et je vous ai répondu. Merci aussi.

Kroko avait raison quand il a commencé un de ses précédents messages par :
"On bute là sur la question de l’anonymat et des pseudos.".
C’est ça qui m’a décidé à afficher publiquement mon vrai nom. J’y ai réfléchi quelques instants puis je l’ai fait. C’est tout.

En ce qui me concerne, le débat sur ma "véritable identité dans le monde réel" est clos, puisque je suis sorti de derrière mon pseudo et que j’ai donné mon vrai nom, ma ville, mon vrai numéro de téléphone, et mon histoire personnelle suffisamment en détails pour être trouvable et donc crédible. Il suffit à n’importe quel espérantophone qui sait lire en esperanto les chiffres de un à dix et qui veut être rassuré sur mon identité de m’appeler au numéro de portable que j’ai donné. Et le code pour la Suisse à mettre devant, c’est +41. L’argument "il n’a donné qu’un numéro de portable, donc ça ne prouve rien" n’est pas recevable. Car je n’ai pas donné ce numéro pour "prouver" qui je suis, juste pour devenir atteignable. Appellez-moi, et il ne suffira que de quelques mots entre nous (Fr ou Eo) pour prouver mes dires. C’est pas la publication ici sur cette page publique de mon numéro de portable que je considère comme une preuve (ce n’est là que le moyen de me joindre). C’est la CONVERSATION qu’on aura qui le permettra.

Pourquoi mon portable ? Parce que je suis au moins sûr que ce sera moi qui décrocherai ! Ce n’est pas à ma femme ni à mon fils de 6 ans, ou de 11 ans, de répondre à d’anonymes AgoraVoxistes qui voudraient cesser de douter. Est-ce que tous ceux qui restent encore bien au chaud derrière leurs pseudos (je les comprend) veulent bien au moins admettre ça ? Mais, en fait, c’est une précaution inutile. Car maintenant que j’ai décliné mon identité, je ne peux même pas cacher mon numéro de téléphone de la maison. Car les espérantistes peuvent attraper sur les rayons de leur propre bibliothèque un exemplaire du pasporta-servo, regarder la rubrique Suisse, trouver mon numéro de téléphone à la maison, et m’appeler. et si ils n’ont pas le passporta-servo chez eux, c’est pas ce bouquin qui est dûr à trouver en espérantie. N’importe qui peut aussi taper mon nom sur le site des renseignements téléphoniques suisses, obtenir là encore mon adresse et mon numéro à la maison et m’appeler. Y’a même une carte googlemap qui montre mon adresse sur un plan.
Vérifiez tout ce que vous voulez, mais personnellement je préfèrerais quand même juste qu’on m’appelle au mobile d’abord, quitte à ce que je rappelle ensuite, ou que je dise alors à mon interlocuteur "Ok, je suis à la maison présentement, appelez-moi au numéro fixe" que vous avez trouvé dans le pasporta servo ou dans l’annuaire téléphonique" ou alors "rappelez-moi à la maison à telle ou telle heure, quand je serai rentré du boulot". Bref, la question de me contacter pour être sûr de qui je suis ne se pose tout simplement plus depuis le "coming-out" (dévoilement de mon identité) de mon dernier mail.

Et celui qui craindrait de m’appeler sur mon portable DEPUIS un téléphone fixe... peut descendre au coin de la rue et ma m’appeler depuis une cabine si ça lui chante. Ce n’est plus mon problème.

En plus, personne n’a fait (que je sache) un e-mail à Cyril Hurstel (le vice-président d’Espéranto France) pour lui demander gentiment : "Auriez-vous l’obligeance de jeter un coup d’oeil à cette page d’AgoraVox, et de me dire si tout ce qui est dit là correspond bien à ce M.B. que vous connaissez. Cyril vous dira que oui. Au pire il m’appellera ou m’écrira d’abord pour me poser la question, avant de répondre. Tout ça sans parler des autres personnes que je cite, qui vous le confirmeront aussi. Mais ce n’est même plus nécessaire de les déranger, puisque je me suis rendu atteignable directement.

J’ai aussi proposé d’organiser un contact par Skype, qui permet la téléphonie avec vidéo. Pas de réactions...

L’adresse e-mail temporaire. Oui, elle est valable pendant une semaine. Et j’ai dit pourquoi j’y avais eu recours. Vous avez jamais eu une boite e-mail inondée de spam, vous ? Mais j’ai aussi dit que je répondrais depuis mon e-mail nominatif.
Hermes m’a écrit. Il a eu une réponse. En mettant une adresse e-mail temporaire, je ne joue pas au chat et à la souris avec LES GENS qui lisent cette page, je fais juste preuve d’un peu de prudence envers le reste du web, incluant les programmes-robots qui écument les adresses e-mail. VOUS TOUS qui utilisez des pseudos ici et ailleurs, vous pouvez quand même comprendre ça, il me semble !
J’ai donné bien assez de moyens de me contacter "dans la vraie vie". Alors ce n’est plus mon problème. Il ne m’importe plus de prouver qui je suis à quiconque craint suffisamment pour son propre anonymat au point de ne même pas pouvoir m’appeler depuis une cabine téléphonique de la gare la plus proche de chez lui.

J’en garderai juste un éternel étonnement quand aux tours et aux retours que le web permet (ou empêche).
Kroko disait "On bute là sur la question de l’anonymat et des pseudos." et il avait raison.
Moi, depuis que j’ai publié mon nom et mon cv dans mon mail précédent, je ne bute plus.
Le reste, je n’y peux rien.

J’avais dit que j’éviterais les longs messages. Caramba, encore raté. C’est par e-mail directement aux personnes concernés que je suis prêt à discuter pour ne pas continuer de polluer cette page... et donner indirectement du grain à moudre à certains. Mais maintenant —désolé de le dire— c’est moi qui bute sur la question de l’anonymat et des pseudos.

Helveto (Mario)

P.S. Et comme j’ai la mauvaise habitude de rajouter des P.S., en voici un :

À part le reportage télévisé de France 3, Pauline Froissart, journaliste "papier" du journal Ouest-France a aussi fait paraitre un article sur la rencontre des familles esperantophones de juillet 2009 tenue au chateau de Gresillon, à Baugé en juillet-aout 2009. Je me suis rappelé que cet article avait été repris sur le site de SAT Amikaro (voir ici). L’article cite mes réponses à la journaliste, celles de mon fils (toujours le même) qui apparait aussi sur la photo accompagnant l’article, tout de gris vêtu avec un tambourin. Décidément, nous apparaissons plus le web que je l’eusse jamais souhaité... (O ve).


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