Ce sont les anglais qui ont toujours refusé une armée européenne ! Merkel a relancé la création d’une véritable armée européenne en 2007 !
"La chute de l’Empire soviétique, en 1989-90, a changé la donne et les priorités des Etats-Unis en matière militaire. L’Europe ne peut, à l’avenir, qu’assurer une part croissante de sa défense. Il est aussi apparu que les préoccupations américaines et européennes n’étaient plus forcément identiques, comme l’a montré la guerre dans l’ex-Yougoslavie. C’est vrai pour l’arrière-cour européenne, c’est aussi vrai pour l’Afrique. A Saint-Malo, chacun a donc fait un pas vers l’autre : Tony Blair, le Premier ministre britannique, a donné son accord à la constitution d’une défense européenne, Jacques Chirac a accepté que celle-ci n’entre pas en concurrence avec l’Otan. En clair, ce n’est que lorsque l’organisation atlantique, donc les Américains, ne sont pas intéressés par une opération, que l’Union peut prendre le relais, éventuellement en utilisant les moyens de l’Alliance (l’Union n’a pas les moyens, par exemple, de transporter ses troupes…).
Presque dix ans plus tard, on ne peut pas dire que les progrès aient été fulgurants. On est encore loin de l’objectif, fixé à Helsinki, en 1999, d’une force européenne mobilisable en soixante jours de 60.000 hommes. Un Comité militaire, actuellement présidé par un Français, le général Henri Bentégeat, a certes vu le jour, ainsi qu’un Etat-major et, depuis le 1er janvier, douze régiments (« battle groups ») de 1500 hommes ont été mis sur pieds, deux d’entre eux assurant à tour de rôle un tour de veille semestrielle. Mais, l’Agence de l’armement se heurte à de nombreuses résistances nationales, notamment britanniques. Car, depuis 2003, la méfiance est de retour. « L’affaire irakienne a brisé l’élan de Saint-Malo », reconnaît-on à Paris. « Mais Tony Blair veut absolument relancer la machine en dépit des réticences de son Etat-major », assure cette même source.
D’où l’intérêt suscité par la déclaration de Merkel : « Il va falloir que les Européens se déterminent sur cette proposition », estime un haut fonctionnaire européen. « On ne peut pas la laisser sans réponse »."
Si vous voyez des cocos partout n’hésitez pas à consulter Julius ! Côté extremisme c’est l’hopital qui se fout de la charité. Il n’y a qu’à lire vos commentaires systématiquement bornés par votre néoconservatisme !