@ Piffard l’intégriste
Rien ne vaut que de vous laisser écrire !
"Et si la mère décide de pardonner à son violeur et d’avoir tout de même cet enfant, et de l’aimer, faudra-t-il la faire avorter de force ? "
Comment n’y ai-je pas pensé ? Diantre !
Il est vrai qu’il arrive que la jeune bergère épouse le prince charmant ! Mais convenez que c’est rare, très rare ! Ce n’est donc pas l’exception qu’il faut considérer, Piffard, mais l’ordinaire.
Vous, vous préférer faire le contraire ! C’est plus joli ?
Une chose est sûre ! Comme homme vous ne connaîtrez pas ce qu’une femme peut subir ! Et l’imagination même vous manque. Scrogneugneu ! Qu’importe le coït pourvu qu’on est l’ivresse ! La victime n’a qu’à ensuite se débrouiller ! Et le mieux, eh bien, c’est vrai, c’est d’aimer son bourreau, comme Jésus sur la croix, n’est-il pas ? Vous êtes monstrueux, Piffard, l’intégriste ! Vous vivez au Moyen-Age !
Il est normal que vous croyez que je suis au fond, puisque vous marchez sur la tête ! Remettez-vous donc sur vos pieds à l’endroit et reprenez vos esprits. Mais je crains que cela ne vous soit pas possible !
Les évocation monstrueuses qui vous viennent à l’esprit, montrent que la posture d’intégrisme est une défense psychologique dans laquelle se mure un esprit aux abois pour retrouver un peu de sérénité en mettant au carré la réalité qui l’offense. Hélas ! Paul Villach