@ Monpetitavis
Il est certain que dans la société de la connaissance qui progresse tout doucement avec parfois de sévères reculs, on ne peut plus raisonner comme dans les sociétés archaïques.
1- L’enfant n’est pas conçu physiologiquement seulement mais psychologiquement. Ce sont nos connaissances qui permettent aujourd’hui ce qui était impossible hier, puisqu’on ne savait même pas comment se procréait un enfant.
Les mythologies que l’on traîne aujourd’hui comme des boulets et qui obscurcissent les esprits en jouant à tour de bras de la culpabilisation pour mieux les dominer, ont été, elles, conçues dans ces temps reculés d’ignorance où la femme n’était jamais que la faiseuse d’enfant, soumise à la "nature" et à l’homme. Qu’importait les circonstances de la conception dont on ignorait tout, pourvu que naisse le fruit de ses entrailles qui importait plus que la mère !
2- Aujourd’hui, tout a changé, grâce aux découvertes scientifiques et à l’évolution des moeurs, du moins en France. Une femme n’est plus condamnée par sa physiologie à supporter les caprices des prédateurs sexuels pour le restant de sa vie. Dieu merci ! Mais, il est vrai, qu’ une religion ancestrale dirigée par de vieux mâles célibataires est peu préparée à comprendre la chose.
3- Le cas d’espèce dont il est ici question, est exemplaire : une fillette de 9 ans violée doit pouvoir être secourue tout de suite par une IVG. La question de la solution contraire ne se pose même pas si l’on veut respecter cette fillette et lui laisser une chance de se reconstruire et de mener une vie qui ne soit pas un cauchemar. Il en va ainsi de tout viol. Mais il est entendu que l’acte chirurgical qu’est l’IVG, n’est pas sans danger : c’est pourquoi, on ne peut y recourir que quand toutes les mesures de contraception ont été mises en échec. C’est justement cette contraception que refusait cette odieuse mère Thérésa pour qui je n’ai aucune estime. Paul Villach