@ Sylvain,
Il n’y a pas besoin d’aller bien loin pour trouver que, pour l’Eglise, la loi des hommes n’est pas au dessus de la loi de Dieu : c’est chez Saint Paul. En revanche, l’glise a toujours affirmé qu’entre la loi de dieu et la loi des hommes il y a la loi naturelle, cd la loi fondée sur la nature des choses. C’est ce qui permet par exemple de condamner des crimes pourtant légaux (souviens toi : Nuremberg). Pour la question de l’avortement, l’Eglise estime qu’il s’agit d’un meurtre, au regard de la loi naturelle, et non pas seulement du point de vue de la loi de Dieu.
Je me permets enfin d’attirer ton attention sur une certaine étroitesse de ta conception de la laïcité : A vouloir exclure absolument le religieux de tous les lieux de discussion et d’échange, il revient (vois l’islam) sur le registre d’une certaine rigidité, voire de la iolence.
Ouvrir un peu la notion de laïcité : je veux dire admettre que si on refuse à bon droit que le politique soit aux mains d’une religion particulière (rendre à César ce qui est à César !), il faut aussi refuser qu’il soit le monopole d’une organisation (Franc-maçonnerie) et même d’une idéologie (fusse l’idéologie démocratique moderne...)
Cordialement,
Pascal Jacob