Vous l’avez déjà eue. Mais peut-être comprendrez-vous mieux le sens de ma réponse de cette manière :
C’est comme si vous me demandiez "Préférez-vous le Quick ou le Mac Donalds ?", et que je vous explique que je ne vais jamais dans un fast-food, que je préfère acheter un bon sandwich jambon-crudités dans une boulangerie qui fait elle-même un bon pain frais et à un prix raisonnable. Et si vous persistez à me demander ce que je préfère des deux, je continuerai à vous répondre la même chose : je n’aime pas le fast-food et la nourriture industrielle pré-mâchée.
J’espère que cette analogie vous éclairera un peu mieux.
Je ne suis inféodé à rien d’autre qu’à mes convictions, en ayant le sens des réalités suffisamment bien ancré pour savoir si, dans une négociation, j’ai obtenu suffisamment pour les idées que je défends. Si je suis satisfait, je vote pour. Sinon, je vote contre ou je m’abstiens. C’est simple, c’est clair, c’est responsable.
Cela a un nom : la démocratie. Et c’est comme cela que doit fonctionner une assemblée, qu’elle soit municipale, départementale, régionale, nationale ou européenne.
Maintenant, si vous préférez transformer la politique en clubs de supporters incapables de réfléchir par eux-mêmes, et recrachant bêtement les argumentaires préparés par les conseillers en comm’, libre à vous. Mais je crois que les citoyens français valent bcp mieux que cela, qu’ils soient ou non d’accord avec mes idées.