La décision de Sarkozy illustre bien la victoire de la droite d’affaire mondialisée (et américanisée) sur celle gaulliste/catholique, dont les valeurs gênaient la marche vers l’abolition des frontières et le profit (valeur d’austérité matérielle prônée (pas forcément respectée bien sûr) par la religion). Alors, pour le fric, Sarkozy donne la France aux USA, comme un maquereau vend une pute.
A gauche, personne ne dit rien ou presque. Evidemment pas le parti "socialiste", au service de l’atlanto-sionisme. Pas non plus une certaine gauche radicale qui rejoint la droite d’affaire sur les valeurs individualistes et matérielles, je parle des 68(ba)tards, aujourd’hui totalement intégrés au système, ces Philippe Val, ces Serge July, ces Cohn-Bendit, qui défendent ce qu’ils ont toujours défendu : la satisfaction des désirs immédiats comme source de bohneur, l’accomplissement personnel (qui était censé être "spirituel" en 68), et qui est aujourd’hui économique et social, l’internationalisme béat (qu’on retrouve chez un Besancenot) qui se fond parfaitement dans la mondialisation au lieu de la combattre. Libéral-libertaire comme se définit lui-même Cohn-Bendit, c’est à dire à la fois pour la libéralisation totale de l’économie = l’abscence de régulation étatique et pour la liberté individuelle au service de la consommation : tu as un désir, satisfait-le par l’achat. C’est du reste l’idéologie dominante actuellement : consommer vous rendra heureux, si vous ne pouvez pas consommer pleinement (même si vos besoins vitaux sont largement assurés), et donc si vous n’avez pas assez d’ARGENT, de réussite ECONOMIQUE, vous ne pouvez pas envisager le bohneur.