Bon, Arunah, je vais vous répondre, bien que votre psychanalyse à deux balles n’est pas très sympa.
Premièrement, montrez-moi dans ces articles quelque chose d’illégal, de subversif. S’il n’y en a pas, ils ont le droit d’exister. Couper la parole n’est-il un signe de dictature que vous fustigez ?
Au minimum, les espérantistes sont des complexés qui ne supportent pas le succès des autres ( langues, pays, individus, etc.)
Mouais, on peut faire plus nul comme remarque, mais celle-ci est déjà très méritoire.
Beaucoup viennent d’ailleurs de pays communistes où l’on ne tolère pas ceux qui sortent du lot. Ils proposent en fait de tout "rationaliser", de tout aplatir, d’éradiquer toute fantaisie, tout succès, toute excellence, comme au bon vieux temps du communisme.
Encore une connerie. Les gens qui viennent des pays "communistes" (c’est lesquels ?) ont tellement soupé du régime, que votre remarque relève davantage d’un cliché basé sur la totale ignorance des réalités que sur les faits. Ne brandissez pas l’horrible spectre de l’uniformisation mondiale apportée par les cocos, ce n’est plus la bonne époque, vous êtes en retard. Et je vous rappelle que sous les régimes "communistes" l’espéranto était sévèrement réprimé. J’ai eu de la chance qu’à mon époque on ne les envoyait plus dans les camps, en se contentant à pourrir le parcours professionnel.
Certains sont de vrais teignes qui préconisent une monnaie mondiale unique entre autres joyeusetés.
Pour ça, il faut voir plutôt du côté d’Olivier et d’Arlette que des espérantistes.
Nous sommes loin des doux rêveurs : ce sont de dangereux utopistes qui rêvent d’un monde totalitaire ( un seul parti, une seule langue... ça ne vous rappelle rien ? ).
Si. Moi, ça me rappelle un récit de Karel Čapek sur les procédés malhonnêtes dans le journalisme, où on attribue à l’adversaire des idées qu’il n’a pas exprimées. Si vous n’avez pas compris que les espérantistes ne souhaitent pas le monde totalitaire, alors soit vous vous êtes mal renseigné (e), soit vous êtes de très mauvaise foi. Préconiser le libre choix d’une (ou plusieurs) langues à apprendre, demander l’espéranto en option, est-ce un appel au monde totalitaire ? Imposer l’anglais comme unique "choix" est-ce un signe de démocratie ? Et montrez-moi, qui veut un seul parti, une seule langue etc. Sinon vos affirmations ne sont que des calomnies.