Ouverture d’un musée de l’espéranto en Tchéquie, dans la ville de Svitavy
Beau contraste avec l’attitude française envers cette langue construite !
1. Un peu de tourisme : en bon Européen, découvrons La ville de Svitavy
(page en français)
La liste (également en français) des sites ou activités touristiques recommandées en Tchéquie, par le site de L’Office National tchèque du tourisme
Présentation en français de ce nouveau musée de l’espéranto, par ce même site :
(page bilingue tchèque-espéranto)
La galerie photo.
Il ne se sont pas moqués du monde, le bâtiment est superbe (photo), et, comme ils disent « Jusqu’alors, il fallait se rendre en Pologne ou en Autriche pour visiter des musées similaires. Dans celui-ci, se trouve également une salle d´étude disposant d’un dictionnaire électronique et une bibliothèque fournie en livres écrits en espéranto. Vous y trouverez aussi toute l´histoire de la langue, de nombreux dictionnaires et un ordinateur où vous pourrez trouver toutes les informations sur l’espéranto. »
Comme tout musée actuel, outre les vitrines, il dispose aussi d’une salle d’étude, et vise à un peu d’interactivité, avec des écrans tactiles, la possibilité d’écouter des textes en Eo, ou des chansons. Selon la revue espérantophone Monato (article de Chrdle), le musée dispose aussi de trois chambres d’hôte payantes.
A noter que Svitavy est la ville de naissance d’Oskar Schindler, qui a sauvé des centaines de juifs de la déportation et de la mort, histoire popularisée par le magnifique film de Spielberg "La Liste de Schindler".
Le mémorial Schindler (fr.)
Un compte-rendu en français de l’exposition sur Schindler.
A noter que l’espéranto devient ainsi une des trois expositions permanentes de la ville de Svitavy. La ville permettra également des expositions temporaires, comme en octobre 2009, « Espéranto et jeunesse ».
2. Un rapide petit tour ailleurs qu’en Tchéquie
En Pologne, Ilona Koutny, Hongroise d’origine, a créé et dirige depuis dix ans le cours d’interlinguistique en espéranto à l’université Adam Mickiewicz (UAM) de Poznań ; elle enseigne également le hongrois et le programme de linguistique dans la spécialité "hongrois".
Il ne s’agit pas d’un cours d’espéranto à l’université, comme il en existe déjà dans divers pays, ni d’un cours sur l’espéranto en polonais, mais d’un module universitaire EN espéranto, probablement le premier du genre, fonctionnant depuis dix ans, ce qui justifie largement son élection comme espérantiste de l’année (cf. article de Libera folio, en Eo).
Citons également la Chine et son site polyglotte China.org, en dix langues dont l’Eo. Dans un tel régime, un tel site ne peut se concevoir sans l’aval et la surveillance des autorités. La Chine permet aussi l’enseignement de l’espéranto dans diverses classes primaires. Peut-être ce pays est-il tellement vaste qu’il peut se permettre d’avoir plusieurs fers aux feux.
3. Et en France ?
De nombreuses villes de France ont une rue Zamenhof (dont la mienne), ce qui est une reconnaissance de la nation assez facile à obtenir post-mortem pour un général, victorieux ou pas, mais exceptionnelle pour un ophtalmo linguiste autodidacte, qui confirme son statut de grand personnage historique, quoique méconnu.
Mais de là à promouvoir cette langue construite et à mettre à disposition de superbes locaux dans un bâtiment historique, puis l’inclure dans la liste des 133 sites touristiques et visites proposées...
On mesure le contraste entre l’attitude de la Tchéquie envers l’espéranto et celle qui prévaut en France, trop souvent faite de méfiance et de préjugés ; quoique les radios, médias en ligne et journaux régionaux aient progressivement changé, en se montrant maintenant plus ouverts.
Il est probable que se niche dans ce rejet un certain complexe de supériorité, une crainte que le rayonnement culturel de la France et du français ne s’accommodent pas du développement de l’espéranto.
Cette attitude finalement similaire à celle du British Council, mais à une échelle plus modeste, se voit bien dans la doctrine pédagogique qui tente d’infiltrer les cours de langues dans les autres matières : certains veulent en effet que les langues, l’anglais, soit utilisé pour enseigner l’histoire, la géo, les maths, etc.
Or, on retrouve souvent ce même raisonnement et ce thème de l’enseignement bilingue dans les disciplines non linguistiques, sous la plume de gens concernés par l’enseignement du français langue étrangère, par exemple dans la revue Le Français dans le monde.
Signe qu’il s’agit bien de territoire, de pouvoir, les articles optimistes sur l’étendue de la francophonie alternent avec les articles pessimistes, généralement adoucis par un titre au contenu rassurant : « pays de conquête ».
Le vocabulaire martial évoque en somme des nouvelles du front de la guerre des langues, celle qui selon certains n’existe pas...
Les apprenants du français ne sont pas seulement attirés par le rayonnement culturel de la France et du français, mais aussi par l’existence de structures, de fonds, de perspectives d’embauche et d’avenir, c’est bien rapporté dans l’article sur la Guinée équatoriale.
Nous avons tendance à ne voir que le rayonnement culturel, en négligeant ce que contient de violence toute lutte de territoire : nous la jouons grands Seigneurs !
N’est-ce pas cette petite tendance à la mégalomanie et à l’impérialisme linguistique qui nous rend si réticents envers le thème d’une langue véhiculaire commune ? Au point de refuser carrément le débat sur la politique linguistique de l’UE, de boycotter le sujet de la barrière des langues, pourtant essentiel à l’UE et au monde ?
Au fond, se disent bon nombre de nos dirigeants, la place de numéro deux linguistique de l’UE, derrière le dieu anglais, n’est pas si mauvaise que ça...
D’ailleurs, seuls sont encore réticents les 20 heures et grands journaux nationaux, comme par exemple Le Monde ou Le Nouvel Obs, dont j’apprécie les dossiers mais qui semble ignorer jusqu’à l’existence du mot espéranto ! Quant à rapporter des faits comme le soutien de quelques députées européennes, pour eux ce ne sont ni des faits ni de l’info ! Curieuse conception du journalisme...
Mais soyons justes : quelques femmes politiques ont su braver ces préjugés d’un autre âge, Hélène Mandroux, Mairesse de Montpellier, a permis le site officiel en huit langues dont l’Eo, et Mme Catherine Trautmann a soutenu la présence de l’Eo parmi les langues disponibles pour la visite de Strasbourg en bateaux-mouche,
dans les deux cas, grâce aux liens noués depuis des années entre les associations locales et la Mairie ; la démocratie locale n’est pas un vain mot.
Quoi qu’il en soit, le destin de l’espéranto n’est pas dans les musées, il est d’être parlé, lu, écouté à la radio, chanté - bref, de servir de langue-pont entre les autres langues, de langue véhiculaire simple (mais non simpliste) entre les peuples.
Que l’UE se saisisse de cette occasion ou la rejette au profit de l’anglais, l’espéranto poursuivra sa route et restera une porte ouverte sur le monde que chacun peut franchir, ne serait-ce que pour jeter un coup d’oeil !
175 réactions à cet article
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Super, je sais où j’irais passer mes vacances cet été. Quelle bonne idée de mettre l’esperanto à sa vrai place !
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Erratum sur le lien vers la présentation en français du musée, faite par l’office du tourisme :
http://www.133premier.cz/fr/pr... -
mcm 19 mars 2009 13:09Espéranto, quel plaisanterie de mauvais goût de consacrer des budgets à l’onanisme intellectuel quand des gens meurent de faim.
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Romain Desbois 19 mars 2009 14:36Ce qui m’a toujours désolé avec les humains c’est qu’ils aiment pleurer sur leurs malheurs, mais pas pour qu’on les aident, non pour qu’on les plaignent et qu’ils puissent pleurer sur votre épaule.
Lorsque l’on se risque à faire des propositions , plutôt que de les étudier , ils préfèrent souvent défendre le système dont ils sont victimes.
C’est valable au sujet de l’espéranto, comme cela se vérifie au sujet des banques, des maladies, de l’écologie, etc.
Mais l’espéranto a un énorme obstacle à franchir , celui du snobisme et de l’élitisme dont bénéficie le globish.
Même ceux qui au bout de six ans d’études ne le baraguouine même pas, revendique la langue d’outre manche.
Car ils rêvent un jour d’être du côté de ce manche, du côté de l’élite.
Il n’y rien de pire que les victimes consentantes ! -
@mcm
A vous lire sur un autres article, il semble bien que vous vous investissiez pour traduire des langues mortes au détriment d’un engagement dans une ONG par exemple ,votre commentaire apparaît pour le coup fort déplacé. -
Mcm,
On disait déjà ça quand les Etasuniens sont allés sur la lune. Ce raisonnement suppose que les gens meurent de faim parce qu’on investit ailleurs, ce qui est totalement faux. Même manifestement trop nombreux, nous avons pour l’instant la capacité de nourrir tout le monde. Ce sont entre autres les guerres et leurs conséquences, désorganisation sociale, déplacement de population, arrêt de l’éducation, enrôelment de senfants soldats, etc. sans oublier la sécheresse, les maladies, l’avidité de Monsanto and co qui veut vendre ses semences chaque année... , qui sont responsables.
En outre, votre raisonnement pourrait s’applqiuer à n’importe quoi : pourquoi aller voir des ballons rentrer dans un rectangle (ça s’appelle le foot), pourquoi ne pas verser les énormes salaires des footballeurs à des ONG ? Et la F1, à quoi ça sert, sinon à polluer ? etc. -
Romain,
Lorsque l’on se risque à faire des propositions , plutôt que de les étudier , ils préfèrent souvent défendre le système dont ils sont victimes.
Tu m’expliques en quoi on est victimes de l’anglais ?
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Ce sont entre autres les guerres et leurs conséquences, [...] qui sont responsables.
Mais malheureux, sans guerres il n’y aurait déjà plus de place sur la planète ! En revanche, je suis d’accord, l’accès à l’éducation est fondamental pour réduire la surnatalité.
En outre, votre raisonnement pourrait s’applqiuer à n’importe quoi : pourquoi aller voir des ballons rentrer dans un rectangle (ça s’appelle le foot), pourquoi ne pas verser les énormes salaires des footballeurs à des ONG ? Et la F1, à quoi ça sert, sinon à polluer ? etc.
Sur ce coup-là, je te soutiens.
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Romain Desbois 19 mars 2009 19:12@Wlad
je vous invite à lire toute l’oeuvre de Krokodilo et de quelques spécialistes du rôle de la suprématie d’une langue nationale sur une autre. -
Ah, quel blagueur vous faites, j’en ai mal aux cotes. Sans blague, en quoi le fait d’apprendre l’anglais fait-il de quelqu’un une victime ?
Espéranto, quel plaisanterie de mauvais goût de consacrer des budgets à l’onanisme intellectuel quand des gens meurent de faim.
Heureusement, beaucoup de gens sont d’accord avec ce point de vue.
Typhon -
Romain Desbois,
merci, mais je reste réaliste, disons oeuvre de journaliste amateur, qui pallie quelques lacunes de cette noble profession. J’ai raté pas mal de tes articles, j’ai fait un tour sur ton site, c’est du féroce...J’aime bien ce passage :« J’accepte enfin de donner au Téléthon, Sidathon, Restothon, Sarkothon et autres michethons, l’Etat ayant tellement d’autres chats à nourrir. » -
Vous admettez êtreplus mavais qu’un journaliste ? Mais vous saviez qu’en dessous de zero, c’est dangereux ?
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Est-ce que « mom » sait de quoi il parle ? je ne le pense pas !
S’il se renseignait auprès de gens compétents (et non espérantistes !) il apprendrait qu’utiliser l’espéranto ferait économiser plusieurs milliards d’euro (voir le rapport Grin) à tous les pays d’europe (sauf à l’Angleterre).
De plus, tout le monde pourrait apprendre cette langue géniale. Il n’est pas nécessaire d’être « doué » en langue. Il n’est pas nécessaire d’avoir beaucoup d’argent pour aller dans le pays. Et cela n’empècherait pas d’apprendre –en plus mais SI on aime- toutes les autres langues.
Bref, je m’arrête là, mais je pourrai remplir des pages entières présentant les avantages de l’ESPERANTO.
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Il coûte combien ce musée ?
Vu que l’auteur est attentif aux coûts de France 24, cet investissement est-il rentable ?-
Pour vous répondre je pense que c’est rentable, cela est une partie de l’histoire de l’humanité
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Comme France 24, nous sommes d’accord
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Certainement beaucoup moins que les 160m/an que coûte la télé French24 aux Français. Pourquoi ne pas écrire à la Mairie de la ville pour le leur demander ?
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Malheureusement, je n’écris pas encore l’esperanto. Je ne pourrai donc pas leur envoyer mes questions.
A moins qu’ils comprennent l’anglais ? Mais j’en doute, cette langue n’est guère connue en dehors des frontières de la G-B.
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Romain Desbois 19 mars 2009 19:19Ca me rappelle l’époque (et oui je suis très très vieux) où les gens disaient mais pourquoi choisir le téléphone, le télégraphe marche très bien et tout le monde est équipé alors que le téléphone juste quelques personnes !
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Je doute que qui que ce soit ait jamais émis une imbécillité pareille, outre le fait que votre comparaison est hautement ridicule et caricaturale.
Typhon -
Comme tout musée actuel, outre les vitrines, il dispose aussi d’une salle d’étude, et vise à un peu d’interactivité, avec des écrans tactiles, la possibilité d’écouter des textes en Eo, ou des chansons. Selon la revue espérantophone Monato (article de Chrdle), le musée dispose aussi de trois chambres d’hôte payantes.
A noter que Svitavy est la ville de naissance d’Oskar Schindler, qui a sauvé des centaines de juifs de la déportation et de la mort, histoire popularisée par le magnifique film de Spielberg "La Liste de Schindler".
Le mémorial Schindler (fr.)
Un compte-rendu en français de l’exposition sur Schindler.
Le rapport avec la Sauerkraut ? Tu tentes une maladroite mise en parallèle de l’e-o et du sauvetage de centaines de Juifs ? Mais quelle malhonnêteté intellectuelle, c’est pas possible. En plus l’expo ne se trouve pas dans le musée de l’e-o.-
Du tout, il s’agit d’une sommaire présentation des principaux éléments touristiques de la ville, d’autant qu’il est maintenant connu de tous grâce au film ; c’est à la fois un remerciement pour leur soutien à l’Eo et un geste amical envers nos partenaires européens. Pour la définition d’amical, voir le dictionnaire.
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OK, alors dans ce cas je me permets de passer le bonjour à Asp Explorer, auteur des Aventures de Kalon, qu’il faut absolument avoir lues (en n’étant pas trop regardant sur les fautes, puisque la version en ligne n’est pas la version corrigée) si l’on aime l’heroic-fantasy.
En effet, sans lui, je ne participerais pas à ce fil de discussion. -
Ce commentaire est un publireportage sans aucun rapport avec l’UE !
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Donc je confirme : des messages ne contenant aucun contenu diffamatoire, injurieux, commercial, raciste... peuvent être supprimés sans préavis ni justification par les nervis de la dictature Avocienne, qui se comportent en petites frappes arrogantes.
Vive Agoravox, lieu ou un rédacteur publié peut être un menteur fieffé doublé d’un hypocrite, soutenir des thèses absurdes, mensongères et contradictoires, et être applaudi, mais ou, pour une raison mystérieuse, on ne peut pas parler de pingouins sans se faire censurer. déjà, les pudeurs de vierge effarouchées quant au supposé « contenu injurieux » de mes messages m’avaient l’air peu franches du collier. Là, c’est carrément surréaliste.
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screencap it, dammit !
Typhon -
En Pologne, Ilona Koutny, Hongroise d’origine, a créé et dirige depuis dix ans le cours d’interlinguistique en espéranto à l’université Adam Mickiewicz (UAM) de Poznań ; elle enseigne également le hongrois et le programme de linguistique dans la spécialité "hongrois".
Il ne s’agit pas d’un cours d’espéranto à l’université, comme il en existe déjà dans divers pays, ni d’un cours sur l’espéranto en polonais, mais d’un module universitaire EN espéranto, probablement le premier du genre, fonctionnant depuis dix ans, ce qui justifie largement son élection comme espérantiste de l’année (cf. article de Libera folio, en Eo).
Citons également la Chine et son site polyglotte China.org, en dix langues dont l’Eo. Dans un tel régime, un tel site ne peut se concevoir sans l’aval et la surveillance des autorités. La Chine permet aussi l’enseignement de l’espéranto dans diverses classes primaires. Peut-être ce pays est-il tellement vaste qu’il peut se permettre d’avoir plusieurs fers aux feux.
Mais quel est, là encore, le rapport avec le titre de l’article ? Tu pouvais pas l’appeler, je sais pas moi, "Des nouvelles de l’espéranto" ou "Femmes sans frontières" ?-
Le titre spécifie qu’il s’agit d’espéranto (5e mot en partant de la gauche, celui qui commence par un "e"),
et le sous-titre précise que le thème associé est la différence d’attitude envers l’Eo entre deux pays européens. C’est donc à la fois dans l’actualité et en Europe. -
Non, le titre spécifie que tu vas parler de l’ouverture du musée de l’e-o en Tchéquie. C’est tout. Et le sous-titre ne parle que de l’opposition France-Tchéquie.
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J’ai dérivé sur la Pologne, pays lui aussi européen et partenaire, soit dit en passant, pour renforcer le fait que la France est plus réfractaire à l’idée que d’autres pays européens ; il s’agit d’un argument supplémentaire, en somme.
Et j’ai, Dieu me damne, fait un léger hors-sujet par quelques lignes sur la Chine, située hors-UE comme chacun sait, mais auprès de laquelle l’UE soutient exclusivement l’anglais, comme chacun ne sait pas. Les questions de l’UE, d’une langue véhiculaire et de l’attitude envers l’Eo sont liées, comme vous devriez le savoir depuis le temps que vopus suivez le sujet...
En d’autres temps, pareil hors-sujet eût mérité le bûcher, surtout avec des procureurs comme vous. -
Krokodilo, à quoi vous servent ces articles ? Vous ne persuadez personne d’apprendre l’espéranto et votre conduite ridicule décrédibilise votre cause et décourage tout le monde de s’y intéresser. Pourquoi insister ?
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En d’autres temps, pareil hors-sujet eût mérité le bûcher, surtout avec des procureurs comme vous.
Raffinement de mauvaise foi. Qui a invoqué de façon systématique le Hors Sujet pour éviter de répondre aux questions embarassantes de ses contradicteurs, bien qu’étant lui-même hors sujet la moitié du temps ?
indice : ça commence par K et finit par Roccodilo
Typhon -
@Jovitourtiste
Je suis d’accord avec vous. A quoi servent ces articles ? Sûrement pas à donner envie d’apprendre l’espéranto !
Il y a quelques années, j’avais passé une après-midi à m’informer sur l’espéranto, pour conclure qu’il était urgent de l’ignorer. Ce n’étaient après tout que de doux idéalistes qui ne faisaient de mal à personne. Mais depuis que j’ai lu les différents articles et leurs commentaires sur Agoravox, j’ai révisé mon jugement.
Au minimum, les espérantistes sont des complexés qui ne supportent pas le succès des autres ( langues, pays, individus, etc.). Beaucoup viennent d’ailleurs de pays communistes où l’on ne tolère pas ceux qui sortent du lot. Ils proposent en fait de tout "rationaliser", de tout aplatir, d’éradiquer toute fantaisie, tout succès, toute excellence, comme au bon vieux temps du communisme. Certains sont de vrais teignes qui préconisent une monnaie mondiale unique entre autres joyeusetés. Nous sommes loin des doux rêveurs : ce sont de dangereux utopistes qui rêvent d’un monde totalitaire ( un seul parti, une seule langue... ça ne vous rappelle rien ? ).
J’ose espérer que certains d’entre eux sont parfaitement innofensifs et me réjouis que l’espéranto ait enfin trouvé sa vraie place - au Musée - et qu’il y reste.
Merci à Krokodilo de m’avoir ouvert les yeux. -
" La Yougoslavie a six Républiques, cinq nations, quatre langues, trois religions, deux alphabets et un seul parti."
Josip Broz Tito
Typhon
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Bon, Arunah, je vais vous répondre, bien que votre psychanalyse à deux balles n’est pas très sympa.
Premièrement, montrez-moi dans ces articles quelque chose d’illégal, de subversif. S’il n’y en a pas, ils ont le droit d’exister. Couper la parole n’est-il un signe de dictature que vous fustigez ?
Au minimum, les espérantistes sont des complexés qui ne supportent pas le succès des autres ( langues, pays, individus, etc.)
Mouais, on peut faire plus nul comme remarque, mais celle-ci est déjà très méritoire.
Beaucoup viennent d’ailleurs de pays communistes où l’on ne tolère pas ceux qui sortent du lot. Ils proposent en fait de tout "rationaliser", de tout aplatir, d’éradiquer toute fantaisie, tout succès, toute excellence, comme au bon vieux temps du communisme.
Encore une connerie. Les gens qui viennent des pays "communistes" (c’est lesquels ?) ont tellement soupé du régime, que votre remarque relève davantage d’un cliché basé sur la totale ignorance des réalités que sur les faits. Ne brandissez pas l’horrible spectre de l’uniformisation mondiale apportée par les cocos, ce n’est plus la bonne époque, vous êtes en retard. Et je vous rappelle que sous les régimes "communistes" l’espéranto était sévèrement réprimé. J’ai eu de la chance qu’à mon époque on ne les envoyait plus dans les camps, en se contentant à pourrir le parcours professionnel.
Certains sont de vrais teignes qui préconisent une monnaie mondiale unique entre autres joyeusetés.
Pour ça, il faut voir plutôt du côté d’Olivier et d’Arlette que des espérantistes.
Nous sommes loin des doux rêveurs : ce sont de dangereux utopistes qui rêvent d’un monde totalitaire ( un seul parti, une seule langue... ça ne vous rappelle rien ? ).
Si. Moi, ça me rappelle un récit de Karel Čapek sur les procédés malhonnêtes dans le journalisme, où on attribue à l’adversaire des idées qu’il n’a pas exprimées. Si vous n’avez pas compris que les espérantistes ne souhaitent pas le monde totalitaire, alors soit vous vous êtes mal renseigné (e), soit vous êtes de très mauvaise foi. Préconiser le libre choix d’une (ou plusieurs) langues à apprendre, demander l’espéranto en option, est-ce un appel au monde totalitaire ? Imposer l’anglais comme unique "choix" est-ce un signe de démocratie ? Et montrez-moi, qui veut un seul parti, une seule langue etc. Sinon vos affirmations ne sont que des calomnies. -
Oh, pauvre chose opprimée, vous allez me faire pleurer tiens.
Typhon -
Arunah,
Bel exemple de désinformation, un peu faible peut-être par rapport aux experts de la CIA, de l’ex-KGB, des multinationales de l’industrie pharmaceutique , ou des "spindoctors" de la politique, mais c’est bien essayé.
Quelques mensonges "habilement glissés", comme une monnaie mondiale unique ou une langue mondiale unique qu’aucun espérantiste n’a jamais soutenue, d’une part parce que c’est impossible, d’autre part parce que c’est absurde. De plus, les polyglottes sont nombreux parmi nous - outre l’Eo je veux dire.
Et un petit coup de diviser pour régner, c’est vieux mais c’est une méthode éprouvée par le temps : les gentils espérantistes d’un côté, genre hippies au coin du feu, qui laisseraient l’UE imposer l’anglais sans ouvrir leur gueule, polis et inoffensifs, limites bênets, et les méchants militants de l’autre. C’est une caricature qui irait à la rigueur pour un dessinateur humoristique un peu fatigué.
Quant à la blague sur le musée, vous êtes un peu en retard, tout le monde y a pensé, moi le premier, relisez la conclusion !
Elève Arunah : peut mieux faire comme vacherie. -
C’est vrai qu’en temps qu’expert en hypocrisie et distillation de mensonge et de mauvaise foi, vous ête en position de juger celle des autres.
Typhon, la vache rit ? Probablement qu’elle se fout de votre gueule. -
Ah ouais, aussi, Skirlet, je sais que ton biais slave te fait considérer le subjonctif comme inutile mais tu sera gentille d’arrêter de coller des indicatifs après "bien que" pour te plier aux règles de la langue dans laquelle tu écrit tes indispensables commentaires.
Typhon -
Aspeux, lernu la francan.
Selon Grevisse :
Après "bien que", "quoique", "encore que", "malgré que", "pour ... que", "si ... que", on emploie parfois, en dépit de la syntaxe rigide, l’indicatif pour marquer la réalité, ou le conditionnel pour marquer l’éventualité.
Quand il s’agit d’un fait réel, certains estiment que le subjonctif n’a pas sa valeur ordinaire ; Brunot (Pensée, p. 866) parle de « servitude grammaticale ». H. Bonnard justifie le subjonctif en disant qu’il « semble exprimer ici l’attitude d’esprit qui rejette (fictivement) du réel un phénomène que l’effet dément » (dans le Grand Lar. langue, p. 854).
Si le subjonctif est le mode régulier, on constate que l’indicatif (y compris le conditionnel) est fréquent dans la langue parlée. Il n’est pas si rare dans la langue écrite, surtout dans les concessives introduites par une véritable conjonction [comme bien que]. Certains auteurs peuvent subir l’influence de la langue parlée (cela est voulu dans les romans champêtres de George Sand), mais d’autres se réclameraient plutôt de l’usage classique et de la tradition.
Historique — L’hésitation entre l’indic. et le subj. est très ancienne dans la langue. Elle était courante au XVIIe et au XVIIIe s. encore. Malherbe réservait le subj. aux choses douteuses, l’indic. aux choses certaines : cf. Brunot, Hist., t. III, p. 575. -
Je crois que je suis le plus dangereux des aspiques, car Krokodilo met un point d’honneur à faire censurer tous mes messages.
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Grevisse était un blagueur belge de bas étage.
Il était même partisan de la féminisation des noms de métier, ce qui est une hérésie pour plusieurs raisons (la principale étant que, faute de neutre, le masculin remplit le role du neutre).
En français de France, que vous le vouliez ou non, il y a des règles, et ce n’est pas parce que de grands auteurs les transgressent qu’elles cessent d’être applicables. Ce n’est pas parce que le paraphrène pompeux Victor Hugo utilisait de disgracieux "malgré que" que ceux-ci sont soudainement devenus acceptables.
De même, "bien que" régit toujours le subjonctif, temps indispensable en français, et ce en dépit de tous les auteurs qui ont fait les malins en le faisant suivre par des indicatif.
Typhon -
Et estimez vous heureuse que la concordance des temps au subjonctif semble aujourd’hui démodée.
Bien que vous fussiez une étrangère, vous auriez été obligée de l’appliquer dans toutesa dureté d’airain, si vous étiez née à la bonne époque.
Typhon -
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Merci Hermes L’article est bien mais un peu sommaire. Et comme j’étudie le français et non le dialecte aspien, j’utilise les ouvrages de référence de la langue française
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Il est probable que se niche dans ce rejet un certain complexe de supériorité, une crainte que le rayonnement culturel de la France et du français ne s’accommodent pas du développement de l’espéranto.
MOUHOUHOUHAHAHAHAHAHAH ! Pardon, mais cette blague m’a véritablement filé des crampes aux abdos.
si réticents envers le thème d’une langue véhiculaire commune
Et l’anglais, alors ?
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J’ai proposé mon explication sur ces attitudes très différentes, y compris sur la différence entre les journaux régionaux, France 3 et les radios d’une part, les grands journaux et les JT de l’autre.
On attend vos explications, mais sans impatience. -
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Je ne trouve pas votre analyse plus pertinente que la mienne !
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HEIN ? QUOI ? JE VOTE NON !
Typhon, qui ignore ce dont il est question, à tout les sens du verbe ignorer. -
ça aussi. Il y avait ici deux messages qui expliquaient l’origine de la citation. Ils ont été supprimés par un modérateur inique et dictatorial. Il n’y avait rien de diffamatoire, injurieux, commercial, raciste ? Pas grave, les hommes de main de la modération l’ont supprimé quand même. Et pourquoi se donner la peine de se justifier, alors qu’il suffit, à la 1984, de faire comme si il ne s’était rien passé ?
Je ne sais ce que les uranistes qui régissent ce forum croient inspirer, mais ce n’est pas le respect. Le mépris envers ces O’brien semble de mise.
Typhon
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Utiliser une langue nationale comme langue internationale est un non-sens. Ce n’est pas à cause que ça se fait que c’est la meilleure solution. Quand certains prétendent que l’espéranto a échoué du fait que sa diffusion n’est pas plus grande après 120 ans d’existence, ils montrent les limites de leurs connaissances, de leurs capacités d’analyse, et démontrent qu’ils n’ont rien compris.
Compte-tenu de la puissance financière, politique et militaire qui a propulsé l’anglais au niveau où il est aujourd’hui, et ceci depuis bien plus longtemps, son niveau de diffusion est tout simplement minable. Ça fait penser aux quantités astronomiques de bombes déversées sur le Vietnam par la plus puissante armée du monde, et, au bout du compte, c’est une population de petite taille qui a éjecté des colosses puissamment armés.
La barrière des langues ne doit pas être sous-estimée, et l’espéranto est le moyen le plus économique et le plus accessible pour tous. Bien entendu, il n’exclut pas l’apprentissage d’autres langues pour ceux qui le désirent ou qui en ressentent la nécessité.
C’est un tremplin dont l’efficacité a été démontrée pour leur apprentissage. Le besoin de parler de culture s’accroîtra naturellement au fur et à mesure que croîtra la communauté espérantophone dont la jeune génération découvre aujourd’hui la langue surtout par Internet. La priorité est de monter que l’espéranto fonctionne et donne satisfaction, y compris pour découvrir d’autres langues et les cultures qui y sont attachées.
Pour moi, du fait que nul ne peut apprendre toutes les langues du monde, même seulement celles parlées par plus de 50 millions d’hommes, à un niveau suffisant pour en profiter réellement et en apprécier toutes les richesses, l’espéranto doit être un moyen neutre pour y accéder sans l’influence des langues dominantes qui constituent des filtres alors que, à cet égard, l’espéranto donne un maximume de transparence et de fidélité.,
L’Espéranto est égalitaire. Il permet à de larges couches de la population des différents pays de communiquer sans intermédiaire au-delà des barrières linguistiques et politiques.
L’anglais, considéré par beaucoup comme la langue mondiale de fait, ne parvient pas à remplir ce rôle même au sein du petit cercle des pays relativement riches possédant un système éducatif élaboré.
Même si le pouvoir est, et restera provisoirement entre les mains des opposants à l’introduction générale de l’Espéranto, il s’avère en pratique que l’Espéranto est déjà à l’heure actuelle un moyen par lequel certains laissés-pour-compte linguistiques peuvent devenir bilingues et prendre part à une communication équitable au delà des barrières linguistiques.
Dixit Maxime Rodinson (qui connaissait une trentaine de langues après avoir commencé par l’espéranto) à propos de son initiateur : "C’est vraiment très facile. Zamenhof était un génie."
L’idée d’un génie ne peut être que... géniale. Les chiffres indo-arabes, qui avaient aussi un côté génial, il leur a bien fallu attendre plus de deux siècles avant d’être admis. Et le système métrique est encore boudé par la première puisssance mondiale (bien fait pour sa gueule : ça lui a coûté une sonde qui s’est écrasée sur Mars .
De même, l’anglais nous coute des sommes inimaginables.
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Masson, nous t’avons reconnu.
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Ces articles "esperantophiles" et plus généralement sur les questions des langues en Europe, sur l’apprentissage des langues sont très intéressants. Et je commence à regarder l’esperanto, à le découvrir.
Pour démarrer, il suffit d’aller sur fr.lernu.net/ .
Cette langue a quand même plusieurs attraits. Suffit de quelques heures de curiosité pour en découvrir. Son seul inconvénient, à ce jour à mes yeux, est qu’elle fait rire, sourire et se bidonner les personnes trop peu curieuses.
Irais-je plus loin que la découverte de cette langue ... peut être, ça va tellement vite !
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Bigre,
Effectivement, si j’ose dire, l’Eo c’est fun ! -
@ Krokodilo
Dommage que tes liens soient en tchèque , bien qu’ignorant l’esperanto , je pense qu’il serait plus facile à comprendre pour nous que le tchècoslovaque ! ( NB : j’avais dans le passé , il y a une trentaine d’années, une édition du " petit livre rouge" de Mao Tsé Toung en esperanto mais j’ignore ce qu’elle est devenue ! Dommage , ça serait probablement un " collector " maintenant ! )
Il existe effectivement une rue Zamenhof à Sotteville lès Rouen , à quelques centaines de mètres de chez moi .
Cela dit , l’existence d’un musée de l’esperanto et de diverses rues Zamenhof doivent -elles être source de préoccupation ou d’espoir pour les espérantistes , je ne saurais le dire !
Pour ce qui est de France 24 , orange-télécom en donne deux versions satellitaires , une en français et une autre en anglais ( il paraît qu’il y a aussi une version arabe ) . Ce que je déplore le plus , ce n’est pas la version anglaise , mais l’idéologie éditoriale sirupeuse politiquement correcte et multiculturaliste qui se dégage insidieusement de France 24 !
Bon , pour l’espéranto , je finirais peut-être par l’apprendre , à force de lire tes arguments ( je ne suis plus à une langue près ) mais j’ai quelques difficultés actuellement avec l’apprentissage du mongol , je préfère ne pas courir deux lièvres linguistiques à la fois !
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Docdory,
Je suis assez d’accord sur France 24, son côté fait du prince, la voix de son maître et des places toutes chaudes pour les potes, mais je me concentre sur l’aspect linguistique pour ne pas m’éparpiller.Il y a peut-être eu une erreur technique (imputable à l’ordi, comme toujours...), voici la présentation en français dont je parlais :
Pour le détail, c’est effectivement en tchèque, mais ça consiste essentiellement en galeries photos, autant cliquer au pif ; la page d’accueil elle, est bilingue Eo-tchèque :
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"L’idéologie multiculturaliste insidieuse" ? Et ça défend l’espéranto...
docodry, seriez vous de gauche tendance Doriot ?
Pour le problème des liens en tchèque, il serait résolu avec une page en anglais ! -
Le cosmopolitisme malsain de France 24, qui, rendez vous compte, ose diffuser ses programmes dans une autre langue que le français éternel de la France eternelle, autre langue qui se trouve être celle de la perfide Albion, est quelque chose que Docdory, digne successeur des ligues, dénonce comme il le faut.
Typhon -
Merci pour cet article.
La langue fiancière c’est l’anglais
la langue scientifique c’est l’anglais..
Face à cet envahissement de la langue anglo saxonne (un comme les espèces qui envahissent un milieu en faisant périr les races autochtones) et si aux USA ils parlent tous le même langue en Europe ce serait le meilleur moyens de sauvegarder la richesse linguistique. Il suffirait de le mettre à l’ordre du jour et dans les programmes scolaires des différents pays européens . L’espéranto pourrait être enseigné en deuxième langue et pourrait servir de référence commune tout en conservant sa propre langue.-
J’aimerais applaudir le courage de ce commentateur, parce qu’il va en avoir besoin :
Merci pour cet article.Bon, en guise de propos liminaires, je ferai observer la grandiose concentration de ce commentaire en mStvy (millisteevy AKA millitaire-1...)
La langue fiancière c’est l’anglais
la langue scientifique c’est l’anglais..Passons sur les impropriétés. Ce paragraphe insiste sur l’omniprésence de l’anglais dans les milieux financiers et scientifiques. Et alors ? Qu’en conclue t’on ? Moi, j’en conclue que l’anglais peut être utile pour comprendre ce qui se passe dans ces milieux, et indispensable pour en faire partie.
Face à cet envahissement de la langue anglo saxonne (un comme les espèces qui envahissent un milieu en faisant périr les races autochtones)On dit invasion, pas « envahissement », sic. Ensuite, en admettant que l’anglo-klaxonnité ait une pertinence, elle rassemble plusieurs langues, donc c’est « une langue anglo-klaxonne » et non « la ».
Ensuite, le fond : la progression statistique de l’anglais est décrite comme une « invasion », terme fortement connoté par sa tonalité guerrière et conquérante. On sent là une volonté d’impartialité émouvante. La comparaison qui suit est édifiante : l’auteur accuse sans preuve la langue anglaise de détruire les langues locales, par une analogie douteuse et sans pertinence.
et si aux USA ils parlent tous le même langue
Je coupe la phrase en deux, pour éviter d’incommoder l’oeil avec une faute de syntaxe qui crève les yeux.
Aux Etats Unis d’Amérique, il n’y a pas de langue officielle au niveau fédéral. Certains états n’ont pas de langue officielle, mais la plupart a adopté l’anglais, et certains lui adjoignent l’espagnol. On pourrait donc dire que cette phrase mal écrite est largement fausse.
en Europe ce serait le meilleur moyens de sauvegarder la richesse linguistique.
Amusant,n’est-il pas ? L’avancée d’une langue, décrite voici trois lignes en des termes violents et caricaturaux est à présent une chose positive, qui « préserve » une richesse linguistique qu’elle détruisait voici trois lignes, comme une espèce invasive.
Il suffirait de le mettre à l’ordre du jour et dans les programmes scolaires des différents pays européens .
Ainsi, forcer toute une population à apprendre une langue permet de préserer la diversité linguistique. Passionant.
L’espéranto pourrait être enseigné en deuxième langue et pourrait servir de référence commune tout en conservant sa propre langue.
Et l’anglais est enseigné en deuxième langue, sert de références commune tout en conservant sa propre tongue, until more informéd.
Bref, un esperantiste comme on les aime, délirant, autocontradictoire, etc... Encore bravo.
Typhon
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Quand on n’a rien a dire sur le fond autant pinailler sur la forme et quelque faute de frappe !
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Quand on n’a rien à dire sur le fond, autant se focaliser sur un détail et oublier le reste !
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Mais j’ai mis des trucs sur le fond de ton commentaire, et je l’ai même écrit explicitement pour que tu n’ait pas à chercher, par pur altruisme.
Au passage, si on était sur un forum normal, je demandrait des comptes aux modos pour avoir enlevé des commentaires qui ne contrevenaient pas aux règles, mais je suppose que c’est juste parce qu’Agoravox a une interface mal fichue qui fait que lorsqu’on elève un commentaire, les réponses à ce commentaires partent avec, ce qui est vraiment une preuve de la mauvaise qualité de ce site.
J’accorde donc à ces messieurs les timides visiblement incapables de se justifier le bénéfice du doute.
Typhon -
Si on était sur un forum normal, Jovitouriste et quelques autres seraient depuis longtemps bloqués.
Par contre, je suis pas loin d’approuver un petit morceau d’une partie du message, la modération semble faire preuve de timidité sur le sujet de la politesse et refuser mon tout petit article à ce sujet, bien inoffensif. -
								 Si on était sur un forum normal, Jovitouriste et quelques autres seraient depuis longtemps bloqués.
ça sert à rien de bloquer une IP dynamique, pauvre pomme.
Typhon -
AU passage, je ne suis pas bien renseiné sur les rouages de l’appareil du parti, mais il me semble que la modération des articles et celle des commentaires n’est pas assurée par les mêmes personnes.
Typhon -
Réponse à winkiesman
C’est vrai que l’anglais est présent et obligatoire dans la finance et la science (!). Mais il –hélas- aussi présents dans TOUS les incidents aéronautiques (non connus du public, sauf quand il y a des morts) plus fréquents que ce que l’on peut imaginer.
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C’est faux. Les compagnies du tiers monde ou les lignes intérieures russes sont moins fiables que les américaines. Par exemple.
Typhon -
Mais il -hélas- aussi présents dans TOUS les incidents aéronautiques
Invocation de l’Illettré : "Prouve tes dires !" -
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Il ressort d’une enquête publiée par le quotidien italien La Repubblica (5.7.1996) que 11% des accidents aériens (crashes) sont imputables à une communication linguistique défaillante dans la langue qui règne sans partage : l’anglais.
En se simplifiant, l’anglais a laissé de nombreuses relations grammaticales inexprimées.
Son intonation a une très grande importance mais demeure insaisissable pour beaucoup. Sa phonétique et son accent sont parmi les plus chaotiques qui soient. Rien d’étonnant donc que le problème susbiste aujourd’hui. Entre un chinois qui essaie parler l’anglais et sarko qui essaie de parler la même langue, il existe heureusement quelques chances d’échapper à la catastrophe :,
L’évolution des idées et des comportements demande autrement plus de temps que celle de l’évolution des sciences, des techniques, des normes.
Pourtant, même le système métrique, bien plus ancien, est encore chahuté par les mêmes qui veulent imposer, à leur avantage, leur langue totalement illogique au monde. C’est particulièrement significatif que le BC ait reçu, en 1971-72, avant l’entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun (le 1er janvier 1973), 16% de crédits supplémentaires du gouvernement britannique et ceci alors que tout avait déjà été défini dans le rapport annuel du British Council , année 1968-69, page 12 : "Il y a un élément de commercialité dissimulé dans chaque professeur, livre, revue, film, programme télévisé, de langue anglaise envoyés au delà des mers ."
Si alors nous sommes en train de tirer un avantage politique, commercial et culturel de l’usage mondial de l’anglais, que faisons-nous pour maintenir cette position ?
Eh bien, non seulement ils la maintiennent, mais ils pratiquent la politique du coucou : les autres langues hors du nid !
Ddémonstration est faite, une fois de plus, et brillamment, que 2 + 2, ça ne peut en aucune manière faire 4.
Faire comprendre l’intérêt de l’espéranto à nos autorités de l’éducation n’est pas chose facile car ce que constatait Albert Einstein reste toujours valide : "Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu’un atome !".
Mais nous sommes aujourd’hui à l’époque d’Internet. Il est déjà de moins en moins possible de cacher aux citoyens que l’image négative, dévalorisante, voire méprisante trop souvent donnée de l’espéranto ne correspond pas à la réalité.
Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen, en consacrant quelque temps à son étude, sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler tellement immenses, qu’on ne peut se refuser à faire cet essai
Cette langue est en effet facile et équitable car elle contient ou implique de nombreux effets multiplicateurs du fait notamment de sa régularité et de sa clarté : phonétique, grammaire de base en 16 règles, formation des mots, internationalité, initiation facilitée à d’autres langues etc.. Ces effets accélèrent son étude et donc facilitent la communication internationale..
De 1907 à 2007 l’espéranto est passé en effet d’une dizaine de milliers de locuteurs en 1907 à environ deux millions aujourd’hui. et a donc connu une progression très rapide avec un multiplicateur de 200. Et ceci après une progression foudroyante les 20 premières années de 10 à 10000 locuteurs, soit un multiplicateur de 1000.
Depuis 1907 il a donc progressé 40 fois plus vite que par exemple l’anglais. Et pourtant il reste discriminé dans l’enseignement obligatoire et le plus souvent occulté par les média ! Son enseignement facultatif n’est pas reconnu sauf en Hongrie depuis quelques années où il fait déjà jeu égal avec les principales langues étrangères.
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Cher Henri (honnêtement, il est impossible de reprendre mot pour mot les expressions préférées de Vendredi à ce point là),
11%, c’est très très loin de "la totalité" citée plus haut. -
Bo j’ai fait une recherche sur les musés. Il existe le musé national d’esperanto en rance à BRAY, bon je ne sais pas ce qu’il vaut ce musé puisque je n’y est jamais mis les pieds. Et sinon je crois (mais pas sûr) que la bibliotèque nationale conserve des livres originaux en esperanto. Faudrait aussi voir sur Grésillon, ce qu’ils ont en réserve de leur coté
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THE MODS ARE ASLEEP ! POST CP !
/b/
Typhon-
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Je suis d’accord, mais alors avec beaucoup de moutarde.
Typhon -
La connerie et la puérilité des espérantistes les poussent à considérer un tel message comme constructif...
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Jovi, comparativement aux autres messages du kroko, il faut reconnaitre que celui ci est très constructif.
Typhon -
A l’intention des samideanoj ou d’éventuels lecteurs intéressés, je remets ici le lien que j’ai raté, vers la présentation en français du musée en question, faite par l’office du tourisme :
http://www.133premier.cz/fr/premieres/2008-09-24-1659-pohodli-mest-svitavy.html-
Bois-Guisbert 19 mars 2009 23:33L’esperanto au musée, tout un symbole
Et c’est bien là qu’est sa vraie place...-
Ca serait drôle, dans le style humour vache que j’aime assez, si quelqu’un ne l’avait pas déjà dit sous une autre forme plus haut parmi le monceau de vacheries déversé par la bande à Asp, et si moi-même je n’y avais pas répondu par avance dans la conclusion !
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je constate que l’espéranto a pris place parmi les sujets les plus importants de l’actualité, car tout article sur l’Eo ou l’anglais dans l’UE donne autant de travail à la modération d’Agora vox qu’un papier sur le Moyen-Orient, l’antisémitisme, l’antiaméricanisme, le cul, et quelque sautres grands sujets contemporains !
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Vous rêvez mon ami.
Malgré tout mes efforts de gros troll, vos articles ont un nombre de commentaire piteusement bas, alors que ceux des sujets dont vous parlez sont très élevés.
D’autre part, les théoriciens du complot ont des thèses aussi absurdes que celles des espérantistes, et le onze septembre 2001 n’est plus d’actualité depuis sept ans et demi.
Alors...
Typhon -
Je blaguais, effectivement si la bande à Asp nous lâchait les baskets, le nombre de commentaires descendrait vertigineusement, mais dans un deuxième temps, peut-être que des gens plus polis et plus sincèrement intéressés viendraient discuter, quand jusqu’à présent ils sont rebutés par l’agressivité que vous faites régner.
PS : il se trouve que malgré vos "efforts de gros troll", cet article a été signalé par un site destiné aux professionnels des langues. Votre trollage a lamentablement échoué ! -
Pourquoi dite vous cela ? Vous croyez connaitre mes objectifs ? Vous ne croyez pas que, précisément parce que c’est mon but, je chercherait à vous le cacher, si vous étiez en mesure de m’arrêter ?
Heureusement, ça n’est pas le cas. Mon but n’est pas de diminuer la visibilité de l’espéranto, d’une part parce qu’il est déjà invisible, et d’autre part parce que je doute d’en avoir la capacité.
Je fais tout ça pour les lulz. Et vous me pourvoyez avec une constance qui force mon admiration.
Typhon -
La prochaine fois que vous ferez remarquer aux autres leurs fautes ou leurs impropriétés, j’espère qu’ils citeront ce que vous venez d’écrire, juste comme ça...
Nicolas -
Explicitez votre pensée, mon ami.
Typhon -
Ils sont combien à écrire sous ce pseudo ? Leur prose est vraiment inégale !!!
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On s’en fout de leur prose. Il y a tant de choses intéressantes à lire, que les écrits d’un graphomane ne font pas le poids
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Et bien skirlet, je suis tout à fait d’accord. Mais il me semble que vous auriez pu qualifier Krokodilo d’u autre terme que "graphomane" qui semble barbare à mes yeux.
Typhon, iss...
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Petite précision : il ne s’agit pas de l’auteur de l’article mais du malotru qui essaie de détourner le trafic vers les écrits d’un graphomane. Et comme je répondais à civis1 et non à l’aspeux, cette précision est même un peu superflue, c’est clair
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Cette précision est superflue, mais ça ne vous empêche pas de la faire, comme si vous aviez peur que la confusion soit possible.
Typhon -
Elle est utile pour aspeux qui a le français défaillant.
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Quant on emploie des mots commes graphomane sans en comprendre le sens, on évite de la ramener, et quand on ignore le subjonctif en français, on s’écrase.
Typhon -
According to Kundera, graphomania is the groundless claim, sometimes being large-scale, of being a writer :
"The irresisitable proliferation of graphomania among politicians, taxi drivers, childbearers, lovers, murderers, thieves, prostitutes, officials, doctors, and patients shows me that everyone without exception bears a potential writer within him, so that the entire human species has good reason to go down the streets and shout : ’We are all writers !’"
—Milan Kundera, The Book of Laughter and Forgetting [6]
Alors, on a du mal à se remettre de la chute du Mur ?
Typhon
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Elle est utile pour aspeux qui a le français défaillant.
T’as vraiment honte de rien...
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... et pour cela, un grand merci à Winkiesman, Jovitourtiste, Asp Explorer, Wlad, Lord_Mahuf, Gargamel, Zalka...qui, par leurs commentaires et leurs critiques acerbes, fournissent des occasions sans cesse renouvelées de combattre et rectifiér les lieux communs les plus rabachés contre l’Espéranto.
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Ouverture en Bretagne, mais pas d’un musée :
en espéranto et en français.
Nicolas
Journal des entreprises – Ille et Vilaine – marto 2009 (esperantigo de la artikolo)
Esperanto. La freneza veto de Triballat
Olivier Clanchin, prezidanto de Triballat, volas igi Esperanton lingvo de la komerco. Li nuntempe eksperimentas la projekton kun siaj teamoj.
Ni ĝin jam anoncis (februara numero de « Le Journal des Entreprises »), Olivier Clanchin preparas operacion aparte originalan kaj iel premieran. La estro de la grupo Triballat, en la urbo Noyal-sur-Vilaine, akeris komence de la nuna jaro malgrandan italan entreprenon. Famkonatas pri ĉiuj eksterlandaj aĉetoj : la plej malfacila parto estas « agordi la violonojn » (kio, en la franca, signifas : harmonie kunlaborigi la homojn) inter ambaŭ malsamkulturaj organizoj. Kaj ĉar la angla ne estas tiom evidenta por la francoj kaj la italoj, Olivier Clanchin lanĉas frenezan defion ke iuj el liaj dungitoj povos komuniki kun la itala teamo en… Esperanto ! Verŝajne, jen premiero en Francio.
La bretona industriestro asociiĝis kun Daniel Jouan (komunikisto en urbo Rennes), Jean-Marc Lévêque (la respondeculo pri daŭripovo ĉe Triballat) kaj Philippe Bérizzi (estro de la tradukagentejo LinguaForce en Rennes) por krei la asocion « Entreprise Esperanto ». Kio estas la principo ? Temas pri starigi profesian trejnigon per fulminstruo al la bretonaj kaj italaj teamoj, por ke ili lernu la universalan « profesiecan » lingvon, precizigas Philippe Berizzi, homo kiu lernas Esperanton de dudek jaroj.
Pli facila kaj malpli multekosta ol la angla
« La trejnado okazos dum dufoje kvin tagoj kun tri francoj kaj tri italoj. La celo estas ke ili kapablu paroli, sin prezenti, organizi rendevuojn, kaj sekve labori kune. » Tiujn fulmkursojn, kiuj devus komenci ĉimonate, kreis Philippe Bérizzi mem. « Mi jam testis ĝin kun individuoj, kaj tio ne malbone funkcias ». Por Triballat kaj ties nova filio Integralimenti, okazos sesio en Francio kaj alia en Italio. Je kiu buĝeto ? Po 200 € tage por ĉiu lernanto.
Per tiu eksperimento, promociantoj de la projekto celas demonstri ke eblas, dank’al Esperanto, starigi ene de kompanioj internaciajn teamojn kapablaj kune komuniki alimaniere ol en la angla. Ĉar laŭ iu esploro « Esperanton oni lernas dekfoje pli rapide ol la anglan, indikas la estro de LinguaForce. Konkrete, tio do signifas malpli altajn trejnkostojn. » Rezultojn de la eksperimento, oni vidos en la venontaj monatoj.
Journal des entreprises – Ille et Vilaine – mars 2009
Esperanto. Le pari fou de Triballat
Olivier Clanchin, président de Triballat, veut faire de l’espéranto la langue du business. Il expérimente en ce moment le projet auprès de ses équipes.
Comme nous l’annoncions (« Le Journal des Entreprises » de février), Olivier Clanchin prépare une opération pour le moins originale et qui pourrait faire date. Le patron du groupe de Noyal-sur-Vilaine Triballat a repris en début d’année une TPE italienne. Comme dans tout rachat à l’étranger, la difficulté majeure est d’accorder les violons de deux entités aux cultures différentes. Et puisque l’anglais n’est pas innée pour des Français ou des Italiens, Olivier Clanchin fait le pari fou que certains de ses salariés pourront communiquer avec l’équipe italienne en… espéranto ! Certainement une première en France.
L’industriel breton s’est ainsi associé avec le communicant rennais Daniel Jouan, son responsable du développement durable Jean-Marc Lévêque, et Philippe Bérizzi, patron de l’agence de traduction rennaise LinguaForce pour créer l’association Entreprises Esperanto. Le principe ? Mettre en place un plan de formation rapide entre les équipes bretonnes et italiennes pour qu’elles apprennent la langue universelle « orientée métiers », précise Philippe Bérizzi. Un homme qui apprend l’espéranto depuis vingt ans.
Plus facile et donc moins cher que l’anglais
« La formation va s’étaler sur deux fois cinq jours auprès de trois Français et trois Italiens, poursuit ce dernier. L’objectif est d’être capable de parler, de se présenter, de prendre des rendez-vous puis de travailler ensemble ». Ces cours express, qui doivent débuter ce mois-ci, ont été élaborés par Philippe Bérizzi lui-même. « Je l’ai déjà testé sur des particuliers, et ça marche pas mal ». Pour Triballat et sa nouvelle filiale Integralimenti, une session se tiendra en France et une autre en Italie. Le budget ? 200 € par jour et par élève.
À travers cette expérience, les promoteurs du projet veulent démontrer qu’il est possible, à travers l’espéranto, de constituer au sein des entreprises des équipes internationales capables de communiquer entre elles autrement que par l’anglais. Car d’après une étude, « l’espéranto s’apprend dix fois plus vite que l’anglais, indique le dirigeant de LinguaForce. Ce sont donc des coûts de formation réduits ». Résultats de l’expérience dans les prochains mois.
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Merci de ce commentaire détaillé. J’en avais entendu parler mais il est bon de faire connaître cette innovation. Depuis que je me suis mis à l’Eo, je pense que les ONG tireraient un grand avantage de cette langue, car ils ont des équipes de diverses langues et dans divers pays. Peut-être cet entrepeneur français audacieux qui accepte de sortir de sentiers battus de l’anglais langue du business sera-t-il un bon exemple pour qu’une ONG tente la même approche.
Je dis français, car de mémoire, il me semble qu’on peut citer divers exemples d’usage de l’Eo dans le monde du commerce, une maison de retraite en Asie qui vise une clientèle occidentale aisée, de l’artisanat malgache, un chocolatier allemand. Mais leur difficulté, c’est qu’il faut que des clients l’utilisent, ou que des locuteurs soient clients, ce qui est la même chose, et ça reste une langue minoritaire. Alors qu’une langue internationale simple est parfaitement adpatée à une ONG pour son usage interne, comme dans le cas de cette fusion d’entreprise francophone et italophone. Il en est de même pour les associations genre altermondialistes, qui commencent d’ailleurs à s’intéresser à la question de la barrière des langues et de l’Eo.
Ce sera effectivement une nouvelle de toute première importance, et il sera intéressant de voir si des journaux comme Le Nouvel obs ou les JT la répercutent ou la boycottent. une fois de plus... -
ça me rappelle que l’affaire chocolat bleu pâle a démarré sous un article qui parlait des débuts en fanfare d’une télé en espéranto qui s’est rapidement cassé la gueule.
Remarquez, si la dite entreprise fait faillite, ça sera probablement à cause de la crise.
Typhon -
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un ty phon phon phon les petites marionnettes !
En tout cas vu ce que cet article anodin déclenche, apparemment il touche à quelques intérêts c’est le moins qu’on puisse dire. Il y a des gens payés pour çà ? Pour défendre la tour de Babel ? Hum !! Hum !!
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Théorie du complot ridicule, accusations infondées et imprécises, aggressivité injustifiable... Et c’est un rédacteur publié sur ce site...
Je vous laisse deviner les conclusions que j’en tire.
Typhon -
Civis, un nouveau pseudo de Masson ?
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L’un n’est pas meilleur parce qu’il parle l’espéranto, l’autre n’est pas grandi parce qu’il défend l’anglais. Peut-être faudrait-il cesser d’opposer indéfiniment l’espéranto à l’anglais, l’anglais à l’espéranto.
Ce n’est pas du tout la même chose, il y a trop de différence pour qu’on perde son temps à comparer éternellement ces deux langues. L’onde porteuse de l’anglais, qu’on le veuille ou pas, c’est un certain pouvoir et ce qui porte l’espéranto, c’est un certain idéal.
Si l’anglais est davantage répandu en Inde qu’en Russie, c’est que la Russie n’a jamais fait parti de l’empire britanique. Si l’anglais m’est familier, à moi qui suis né en 1949 et pas à mon père qui était né en 1923, c’est qu’en 49 les vainqueurs venaient juste de passer par là et heureuseument il sont passé. Les américains ont saisi les opportunités qui se sont présentées à eux pour nous imposer leur "way of life" et leur langue. Et il ne s’agit absolument pas de leur adresser des reproches, non les choses se sont toujours passé ainsi, ce n’était, qu’une fois de plus.
Mais pourquoi les choses ne se passeraient-elles pas autrement à l’avenir. L’espéranto est né d’une idée humaniste, il s’est imposé de lui même un peu partout sur terre. Bon, le nombre d’espérantophones par rapport aux anglophones est peut-être dérisoire pour ceux, qui de toutes façons aiment tourner à la dérision tout ce qui n’est pas né d’un pouvoir. Simple constatation : l’anglais est imposé à l’aide d’énormes moyens, l’espéranto s’est imposé tout seul à partir de rien, c’est justement ce qui inquiète tant les moutons. Ils y perdent leur latin, pardon leur anglais. Bon j’arrête, sinon vous n’allez pas me croire, j’aime cette langue, et dans les années soixante, il m’est même arrivé de décrocher un prix d’anglais. Et je connais pas mal d’anglais et d’américains, qui adorent parler en espéranto et à l’aide de cette langue vraiment internationale, ils me donnent des cours de perfectionnement en.... .... anglais.
-
Vous traitz ceux qui ne partagent pas vos idées de moutons, vous dites que l’espéranto "s’est imposé" à travers le monde ce qui est quand même sacrément malhonnête. Bref, ce que vous dites n’a aucun intérêt.
Et l’opposition entre anglais et espéranto vient du fait que l’anglais est devenu ce que l’espéranto aurait du être mais ne sera jamais, et c’est ça qui effraie ces zèbres d’espérantistes. (moi aussi j’utilise des noms d’animaux).
Typhon -
Ô grand pinailleur, la tournure "s’est imposé" signifie ici a grandi, s’est développé, sans le soutien officiel d’aucun pays (sinon ponctuel), d’aucune religion, d’aucune ethnie, uniquement par l’adhésion individuelle à cette idée humaniste.
Sinon, nous sommes tous fréquemment réduits à des comportements moutonniers, car un maillon d’une société doit obéir à la plupart de ses règles. Difficile d’analyser tout en permanence, de contester systématiquement chaque détail comme vous le faites (!), et de nombreux parents ont sincèrement été convaincus par la propagande que l’anglais était LA langue internationale ; propagande d’ailleurs parfois relayée par les enseignants, également sincères, mais manipulés, comme en témoigne cet exemple :
http://www.francophonie-avenir.com/Index_RR_Propagande_a_l%27ecole.htm
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Ô grossier personnage, lisez vous même la définition, vous verrez que l’espéranto n’a rien fait de ce qui est listé, et que ce n’est pas en inventant des sens à un verbe que vous parviendrez à vous sauver du ridicule.
Typhon -
Ne vous fatiguez pas inutilement, je vous ai dit que je n’allais jamais voir les liens que vous indiquez, ce sont tous soit des pièges, soit des grossièretés. Vous lire est mon maximum.
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Comment pouvez-vous savoir si que je poste des liens scatologiques ? Si je n’avais pas déjà été accusé d’homophobie et de sexisme, je serais choqué.
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Mon petit reptile d’amour mignon que j’aime, tu sait que sur ton navigateur web, il y’a une barre grise en bas.
Si tu passe la souris sur un lien, tu verra une adresse s’afficher dans cette barre grise, qui est celle du lien.
Ce qui te permettra de vérifier que le lien que j’ai mis mène vers le wiktionnaire, et pas vers je ne sais trop quoi.
D’ailleurs, je n’ai JAMAIS posté quoi que ce soit de piégé, j’aurait trop peur de te faire de la peine, mon petit choux possesseur de zénith.
Typhon, qui n’a dit que la vérité, sauf que ce n’est pas la vraie raison. -
"Ô grand pinailleur, la tournure "s’est imposé" signifie ici a grandi, s’est développé, sans le soutien officiel d’aucun pays (sinon ponctuel), d’aucune religion, d’aucune ethnie, uniquement par l’adhésion individuelle à cette idée humaniste."
O grand spammeur, faudra t’il te mettre le nez dans tes erreurs ?
Lisons donc :
IMPOSER
Verbe transitif.
1. Mettre dessus.
2. (Figuré) Prescrire, infliger à quelqu’un une chose incommode, pénible ou difficile. (Par extension) Rendre obligatoire.
3. Forcer quelqu’un pour qu’il accueille une personne, pour qu’il accepte une chose.
4. Inspirer du respect, de l’admiration, de la crainte, faire impression.
5. Taxer, en parlant des tributs, des droits, des contributions, des taxes, des impôts que le gouvernement exige des particuliers dans l’intérêt commun.
1. (Par extension) Se dit aussi des matière sur lesquelles on met des impôts.
6. (Imprimerie) Ranger, disposer les pages qui doivent composer une forme, de telle sorte qu’elles se trouvent dans l’ordre convenable sur la feuille imprimée et pliée.
Oh, surprise, le sens dont vous parlez n’existe pas ! Je suis sur que vous étiez sincèrement convaincu, et que ce n’est pas par pure mauvaise foi que vous avez refusé de cliquer sur le lien.
Typhon
-
Ah là, là... Certains natifs ne sont pas capables de voir la différence entre "imposer" et "s’imposer". On regarde, par exemple, le Littré à "simposer" et on trouve :
"Se faire accepter, reconnaître par sa valeur, son talent".
Aspeux, lernu la francan. -
Et l’espéranto s’est fait reconnaitre par sa valeur et son talent ? Ou ça ? Par qui ?
Ne cherchez, pas à défendre le commentaire mal écrit de l’autre banane, vous aurez beau prendre le problème dans tout les sens, son commentaire n’en a pas (de sens).
Typhon -
Aujourd’hui, il faut du courage pour plaider pour l’espéranto. Pour l’anglais, il suffit de suivre le troupeau : bêêêêê oui, c’est l’anglais la langue internationale, ça ne se voit pas ? Mais le propre de tout troupeau est d’être destiné à l’abattoir par prélèvements successifs de têtes.
La diffusion des langues dites grandes s’est faite par des corps expéditionnaires, par l’oppression, par des exterminations de populations remplacées par des envahisseurs, donc de façon criminelle.
Un directeur général du British Council avait déjà pu écrire, dans son rapport annuel de 1987/88 : Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Il existe une inconscience totale dans les institutions européennes, et en premier lieu à la Commission, quant à la menace de déséquilibre vers laquelle mène cette politique linguistique qui contraint un très grand nombre d’Européens, essentiellement des jeunes, à se rendre en Angleterre pour y apprendre une langue qui, de par ses dirigeants élus ou occultes, est celle du pays le moins européen de l’Union, à s’imprégner de ses us et coutumes, de ses habitudes, à tomber sous l’influence de ses choix économiques, politiques et sociaux, tout ceci, et même encore plus, au détriment des échanges avec tous les autres pays.
Donc, que dire de la situation des associations et organisations qui, elles ne disposent pas de l’argent des contribuables pour s’offrir des services de traduction et d’interprétation ? Il y a donc lieu d’enquêter et de comparer, comme l’a fait le professeur François Grin :http://www.ladocumentationfran...
Le 16 mars 2001, la revue “Science” publiait le résultat de recherches sur la dyslexie. Cette difficulté de lecture touche environ un million d’enfants en France. Elle atteint plus fréquemment les élèves anglophones, un peu moins les francophones et très peu les italophones. Il y a deux fois plus de cas aux États-Unis qu’en Italie. Est-ce un hasard si la dyslexie a été découverte et décrite pour la première fois, en 1895, par un chirurgien-ophtalmologiste anglais, James Hinshelwood ?
La raison se trouve dans la complexité graphique et phonétique de l’anglais qui a besoin de 1120 combinaisons de lettres (graphèmes)pour obtenir une quarantaine de sons (phonèmes) alors que le français a 190 graphèmes pour 35 phonèmes et que l’italien, langue claire et harmonieuse, se contente de 33 pour 25 phonèmes. Notons en passant que, sur ce plan comme sur bien d’autres, la langue qui se rapproche le plus de la perfection est l’espéranto avec 28 lettres pour 28 sons.
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Mais le propre de tout troupeau est d’être destiné à l’abattoir par prélèvements successifs de têtes.
Mon Riton, tu te souviens que c’est toi qui as cru qu’on en avait après ta vie ? Là, je commence à croire que tu me menaces.
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(commentaire injurieux effacé)
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Oh, le retour des "commentaires injurieux effacés". Hin, hin. C’est beau l’hypocrisie.
Bon, je dis ça, mais il ne faut pas le prendre mal, ce n’est qu’un constat.
Si tu n’aime pas ton visage de site mal codé, modéré par des, comment dire, des grands timides, régit comme une dictature avec une police de la pensée sans visage, si tu n’aime pas voir dans le miroir que tu n’es pas un site d’information sérieux et que tu ne le sera jamais, c’est à toi qu’il faut t’en prendre, pas au miroir.
Typhon -
J’ai fait un thoughtcrime... Mes commentaires n’ont jamais existé. Je n’ai pas fait de commentaires.
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WAR IS PEACE
FREEDOM IS SLAVERY
IGNORANCE IS STRENGTH
LEARN ESPERANTO, BIG BROTHER IS WATCHING YOU
Typhon -
Big Zamenhof is watching me...
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Je me permet de faire remarquer que des messages systématiquement blanchis par les mods laissent une impression de racisme.
Typhon -
Je dirais plutôt "grisés", ce qui confirmerait que nous sommes d’affreux comploteurs esclaves des Francs-Maçons Atlantes de Mû, hommes de pode* des Petits Gris.
*Peut-on appeler ça une main ? -
Krokodilo, je vais faire une contribution qui va vous réjouir. J’ai un texte.
Comme je sais que vous n’aimez pas les liens, ni les traductions, je vous l’ai traduit. C’est un sommet de constructivité, bien écrit, qui propose des actions concrètes. C’est très long, cela dit.
Vous allez aimer :
Pourquoi l’espéranto supprime la diversité linguistique. Pensées quant à mon départ du mouvement espérantiste.
Par Christopher Culver
Depuis près de dix ans, de 1995 à début 2005, j’ai été un locuteur de l’espéranto, le « langage international » créé en 1887 par l’oculiste de Varsovie Lejzer Ludwig Zamenhof et utilisé activement aujourd’hui par peut-être quelque dizaines de milliers de personnes. La profondeur de mon investissement dans la langue et le mouvement était telle que pendant quelques années, j’ai voyagé exclusivement grâce à ce langage, me suis constitué un cercle international d’amis espérantistes et j’ai même travaillé un an comme volontaire au bureau central de l’UEA. En Janvier 2005, cependant, j’ai décidé d’abandonner complètement l’espéranto. J’était de plus en plus irrité par la suppression de la diversité linguistique qu’il entrainait, une caractéristique ironique pour un mouvement qui prétend lutter pour la préservation des langues dans le monde.
Comment l’espéranto se présente.
Les origines de l’espéranto se trouvent dans la vision du langage de Zamenhof. Jeune homme dans la Varsovie de la Russie impériale, Zamenhof était interpelé par la division de la ville en quatre communautés (Yiddish, Allemands, Russes, Polonais) sur la base de leur langue maternelle.
L’espéranto, esperait-il, apporterait un terrain neutre pour la communication entre communautés liguistiques, effaçant les divisions nationales.
La plus grande organisation esperantiste internationale et la force majeure de lobbying du mouvement est l’UEA dont les quartiers généraux se situent à Rotterdam, Pays Bas. Durant les dernières décennies, l’UEA s’est présentée à diverses organisations internationales comme un défenseur des droits des langues et de la diversité linguistique. Elle est en relation officielle avec l’ONU et l’UNESCO. Des représentants de l’UEA sont souvent présents aux réunions de ces organisations, comme en mars 2005 où le président de l’UEA, Renato Corsetti et l’activiste Andy Künzli sont allés à la réunion annuelle de la commission des droits de l’homme de l’ONU.
Le manifeste de Prague, émis au congrès mondial d’espéranto à Prague en 1996, déclare avec force que les espérantistes soutiennent la diversité linguistique. Le quatrième point du manifeste est relatif au « multilinguisme ». Le cinquième pour « les droits des langues » et le sixième pour la « diversité linguistique ». Dans les dix années qui ont suivies, le manifeste a souvent été présenté au public comme un ensemble de principes partagés par tout les espérantistes.
Defence of national language is important, for language is culture, and inseparable from it. Language is the ultimate expression of human diversity. The effort to protect dying languages and to bring issues of language rights to the public’s attention is to be praised. One would think, then, that the Esperanto movement and UEA its voice provides a valuable service.
La défense de la langue nationale est importante, parce que le langage, c’est la culture, et ils sont inséparables. Le langage est l’expression ultime de la diversité humaine. Les efforts pour protéger des langages à l’agonie et pour médiatiser le problème des droits des langues sont une bonne chose.
On pourrait croire, dès lors, que le mouvement espérantiste et sa voix, l’UEA, rendent un service appréciable.
La réalité de l’espéranto.
Cependant, le problème de la protection des langues exprimé avec tellement de force dans le lobbying est en fait trahi au sein du mouvement. De fait, depuis le tout début, le mouvement esperantiste a été réticent à protéger la diversité. Il est important de noter que Zamenhof lui-même ne semblait pas accepter la diversité linguistique, cherchant plutot à imposer un langage unique de communication internationale pour, croyait-il, la paix dans le monde. En cette jeunesse de l’espéranto, les langues nationales ne sont pas vues comme une marque de diversité, devant être protégée, mais plutot comme des obstacles à surmonter. Cela a peu changé.
Retournons au manifeste de Prague, considérons le quatrième point relatif au multilinguisme :
« chaque membre de la communauté à fait l’effort d’apprendre une langue étrangère jusqu’à pouvoir communiquer en cette langue... Nous insistons pour que tout les locuteurs de toute les langues, grandes et petites, aient une chance réelle d’apprendre une seconde langue jusqu’à un niveau de communication de qualité. »
La « langue étrangère » dont parle le manifeste est, évidemment, l’espéranto. Au lieu d’insister sur le besoin d’apprendre des langues nationales, qui représentent des cultures locales intéressantes et souvent en danger, le mouvement espérantiste considère son propre produit artificiel comme un choix valide pour être la seconde langue parlée couramment. Plus encore, le point semble accepter ce minimum d’une langue en plus de la maternelle et ne soutient pas une éducation linguistique continuelle au cours de la vie pour comprendre la diversité linguistique.
Dans le sixième point, nous voyons une déclaration courageuse en faveur de la diveristé linguistique.
« dans la communauté esperantiste … la diversité linguistique est vécue comme une source d’enrichissement constante et indispensable. Subséquemment, chaque langue, comme toute espèce biologique, possède une valeur intrinsèque, digne de protection et de soutient. »
Mais ce but contredit le point cinq, pour les droits des langues :
« dans la communauté espérantiste, les locuteurs de langues grandes et petites, officielles et officieuses se rencontrent à égalité, à travers une volonté mutuelle de compromis. »
Les esperantistes sont tellement inquiets de l’égalité dans la communicationque l’espéranto est rendu obligatoire et il n’y a aucun espace de partage des langues nationales. La diversité linguistique ne peut être réalisée si l’utilisation d’un langage est limitée à sa petite communauté native sans échanges interculturels. Dans son zèle pour mettre deux locuteurs sur un pied d’égalité (innaccesible dans tout les cas), le mouvement esperantiste détruit la diversité et le multilinguisme, qu’il prétend soutenir. Dans mon experience, l’idée de deux personnes réussissant une merveilleuse « égalité » grâce à l’espéranto est plus appréciée et louée chez les esperantistes que la floraison des langues nationales.
Pour une organisation qui clame défendre les droits des langues, l’UEA est étrangement silencieuse à propos de vrais exemples d’oppression linguistique. Par exemple, alors que j’écrit ces lignes, des promoteurs du mari, dans la république de Mari El en Russie, sont confrontés à des difficultés énormes, notamment des passages à tabacs, et des pertes d’emploi. Pourtant, l’UEA ne sort aucue condamnation contre cela ou des comportements similaires de violation du droit d’utiliser sa langue maternelle. La seule « injustice » qui semble intéresser l’UEA, si on en croit les déclarations de son président, c’est l’apprentissage de l’anglais comme seconde langue.
Pour comprendre réellement les conséquences de l’utilisation et la diffusion de l’espéranto sur la diversité linguistique, cependant, il faudrait examiner sa communauté de locuteur. Au lieu de protéger les langues natives dans leur milieur, l’espéranto les supplante généralement. Lorsque deux espérantistes se rencontrent, ils sont censés se parler espéranto, quelque soient leurs langues respectives. La loyauté envers l’espéranto est censée être plus importante que la curiosité d’autres cultures. Il est évident qu’une telle idée, appliquée sur une large échelle, ne peut être conciliée avec le but officiel de protection de la diversité linguistique.
De fait, l’usage de l’espéranto est si fortement imposé qu’il est espéré entre n’importe quels espérantistes, même s’ils ont la même langue maternelle. Converser dans sa langue avec un autre espérantiste, un acte appelé krokodilado, est un grand tabou du mouvement espérantiste, et entraine généralement des réprobations des autre esperantistes.
On pourrait dire que l’on va au congrès pour pratiquer l’espéranto, et qu’il est donc indélicat de parler d’autres langues. La première réponse est que, à supposer qu’ils se comprennent, il n’est jamais indélicat pour deux personnes de parler la langue maternelle de l’un ou l’autre, parce que le contraire empêche tout vrai échange culturel. Une deuxième réponse est que les esperantistes ne peuvent limiter cette imposition de l’espéranto au congrès, car beaucoup d’entre les voient comme des environnement idéaux. J’ai souvent entendu des espérantistes dire « oh, j’aimerais que le monde entier ressemble à un congrès d’espéranto ! ». Les normes des congrès, y compris l’interdiction de l’usage d’une langue autre que l’espéranto, servirait de modèle pour toute communication internationale, même entre deux personnes partageant une même langue maternelle, dans un contexte international.
Finalement, les prétentions du mouvement espérantiste en matière d’égalité sont risibles, car le mouvement a un noyau dur de locuteurs très fluides et normatifs, dont le discours est difficile pour les espérantistes débutants, ou « provinciaux ». J’ai parfois vu une telle inégalité de fluidité ou de dialecte entre deux espérantistes qu’il pouvaient parler ensemble bien plus facilement dans une langue nationale. Non seulement la diversité est supprimée pour préserver l’égalité, mais ce but lui-même est finalement négligé.
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partie 2 :
L’occasion manquée des congrès.
Les congrès esperantistes sont souvent présentés comme une manière idéale de visiter un pays étranger et d’en apprendre sur sa culture. Cependant, en les isolant complètement de la langue nationale, les congrès ne donnent à leur participants aucun contacts avec le pays hote.
Un touriste en visite à l’étranger qui mange seulement dans des grandes chaines internationales, ignorant la cuisine locale, limite notablement sa compréhension de la culture locale. Pourtant, le mouvement espérantiste croit que les touriste peuvent avoir une véritable experience interculturelle en parlant seulement une langue étrangère artificielle, sans s’intéresser aux langues locales.
En 2001, TEJO, la branche jeunesse de l’UEA, a fait une campagne pour encourager l’organisation de « festivals des langues » aux niveaux communaux et régionaux. Ce sont des événements dans lequel on pourait présenter au public beaucoup de langues en même temps, une idée noble.
Pendant le congrès international de la jeunesse esperantiste à Strasbourg en 2001, un festival des langues faisait partie du programme et tout les participants au congrès furent encouragés à y aller. Cependant, cela n’a jamais été refait, et la communauté esperantiste a ensuite montré peu d’intérêt à conduire ses membres vers une vraie appreciation de la diversité linguistique.
Jusqu’à ce que les congrès espérantistes se focalisent entièrement sur la culture dont leurs participants sont les représentants, ainsi que celle du pays hôte, demandant aux participants de se familiariser avec, et considèrent l’espéranto comme un dernier recours occasionnellement utile, les congrès esperantistes continueront à supprimer la diversité linguistique.
Le gaspillage de l’argent public
L’activisme espérantiste va au dela du simple lobbying, et fait usage d’argent public. La TEJO reçoit des millers d’euros chaque année du conseil de l’Europe pour des projets qui entrainent cette suppression de la diversité avec eux. La TEJO utilise principalement cet argent pour organiser des séminaires sur des thèmes vides comme « la direction de projet » ou « la coopération de la jeunesse ». À part l’exception de 2001, je ne me rappelle d’aucun séminaire ou cet argent public était réellement utilisé à promouvoir la diversité linguistique.
En fait, une critique fréquente de ces séminaires est qu’ils semblent avoir peu d’impact à part la préparation d’une nouvelle génération d’activistes qui organiseront à leur tour d’autres séminaires.
L’espéranto n’est pas un loisir innoffensif d’afficionados utilisant leur temps libre, il est plutot très impliqué dans les institutions publiques. Mais les conséquences des idéaux du mouvement sont indésirable pour le public, servi par ces institutions.
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Christopher Culver n’est rien d’autre qu’un énième multipseudo. Le fait que tu aies traduit ce texte montre que le multipseudo maîtrise bien la langue impérialiste dont il est l’abject serviteur.
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partie 3 :
Meilleur que l’anglais ?
Les esperantistes disent souvent qu’ils sont mobilisés contre l’hégémonie mondiale de l’anglais, mais il est clair que l’espéranto impose sa propre hégémonie de manière si stricte que même l’anglais semble préférable. J’ai vu bien plus d’intérêt dans la pratique et l’apprentissages d’autres langues dans les cercles anglophones que chez les esperantistes.
Pendant un voyage en Espagne, j’ai eu l’occasion d’observer les participants d’un séminaire pan-européen sur la jeunesse et la mondialisation. Alors que l’anglais était la langue par défaut dans ce groupe, des conversations entre participants se tenaient régulièrement dans la langue maternelle de l’un ou l’autre. Par exemple un jeune Français saluait un autre en anglais, mais passerait à l’italien en réalisant la nationalité de son interlocuteur. Ce serait désapprouvé parmi les espérantistes. Ironiquement, l’anglais est ici le choix de la neutralité. Il est généralement vu comme une valeur sur de la communication internationale parmi les jeunes de nombreux pays, mais il est admis que d’autre langues puissent servir, tout aussi bien. Dans la mouvance esperantiste, d’autre part, il y a un attachement idéologique à l’espéranto qui impose son usage omniprésent, empêchant des options plus riches culturellement.
L’espéranto tend à imposer son vocabulaire à la place de celui de la langue maternelle de ses locuteurs de la même manière que l’on reproche à l’anglais. Dans son livre Esperanto sen mitoj, l’auteur Ziko Marcus Sikosek donne une conversation hypothetique en allemand d’un groupe local, chargée jusqu’à l’absurde de jargon esperantiste, un phénomène que presque tous les esperantistes ont vécu. On peut voir tout de suite l’effet délétère que cela peut avoir :
« Da hat ein estrarano von TEJO geschrieben, daß er einen kontribuo für den internacia vespero oder das distra programo hat. Gibt’s dafür ’n rabato ? Sein aliĝilo und die antaŭpago haben wir. Dann beträge seine kotizo als memzorganto und B-landano noch 50 Mark. »
(Sikosek 1999 : 166)
Alternatives
Il est des manières d’améliorer substantiellement le sort des langues nationales et d’avoir effectivement les bénéfices que l’espéranto prétend apporter sans s’impliquer dans l’espéranto.
Au lieu de soutenir le travail duplice de l’UEA, il faudrait s’intéresser aux organisations pour la protection des langues, comme Onze Taal aux pays bas, ou l’association des jeunes Finno-Ougriens (MAFUN) en Finlande, Estonie, Hongrie, et Russie.
Les congrès espérantistes sont des événements internationaux fun, mais on peut trouver sensiblement la même ambienceà cours de langue estival. Au lieu de passer vos vacances parmi les esperantistes, à parler leur langue artificielle et à ignorer les cultures nationales, vous pourriez vous inscrire pour apprendre une langue rare en danger, et aider à protéger une culture intéressante et menacée tout en faisant du tourisme.
Si vous êtes citoyen d’un membre du conseil de l’europe, vous pouvez écrire à vos représentants pour protester contre la subventions des activités de la TEJO, qui ne font rien pour réaliser une Europe réellement diverser. Protestez contre la représentation de l’UEA dans des réunions supranationales. Les déclarations esperantistes quant à leurs buts devraient être réfutée de manière à ce que les gouvernements puissent entreprendre une action productive.
L’espéranto est clairement délétère à la diversité linguistique. J’espère que le public comprendra mieux le besoin urgent de protection des langues nationales et verra que l’espéranto est non simplement inutile, mais en fait une menace.
Edifiant, pas vrai ? J’ai pris un plaisir particulier à utiliser le mot "imposer" dans ma traduction, afin que vous compreniez mieux son vrai sens.
Typhon
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Le site du monsieur est là. Il y a une version roumaine, espagnole, et bulgare en plus de l’anglaise.
Typhon -
Môssieu voulait être le président de TEJO, il n’a pas été élu. On ne lui a pas confié la revue de TEJO non plus. Depuis, il raconte des bobards sur l’espéranto. Que les espérantistes découragent les autres d’apprendre les langues étrangères, c’est un mensonge éhonté. Et ce n’est pas le seul.
http://help.berberber.com/forum22/11071-esperanto.html -
Boarf, Culver, n’en doutons pas, sera classé dans le tiroir de Chocolat Bleu Pâle et autres Helveto (première génération) par les trois arsouilles, probablement sur la base d’un "raisonnement absurde basé sur une frustration liée à la non-accession à un poste quelconque de l’e-o" ou autre argument fallacieux et mesquin.
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Ah ben tiens, qu’est-ce que je disais ? Merci Skirlet de confirmer mes propos avant même que j’aie eu le temps de finir de les écrire.
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Tss, Skirlet, les raisons qui ont poussée M. Culver a écrire cet intéressant article sont surement intéressante, sa personnalité, sa vie et son oeuvre aussi. Néanmoins, je m’en moque éperdument.
Si vous lisez bien, il ne dit pas que les espérantiste découragent les autres d’apprendre les langues étrangères, il les accuse de prétendre protéger la diversité linguistique, et de faire preuve d’hypocrisie en privilégiant l’espéranto dans toutes les situations possibles, au détriment de la dite diversité.
La discussion que vous mettez en lien est intéressante.
Typhon -
Voici le manifeste de Prague fait en 1996
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&Boarf, Culver, n’en doutons pas, sera classé dans le tiroir de Chocolat Bleu Pâle et autres Helveto (première génération) par les trois arsouilles, probablement sur la base d’un "raisonnement absurde basé sur une frustration liée à la non-accession à un poste quelconque de l’e-o" ou autre argument fallacieux et mesquin. &
Tiens, je fait parti des antihelveto ? Sinon pour le choco, malheureusement pour vous, il disait avoir 20 ans d’eo dans les pattes mais ne savait même pas ce qu’est la signification du mot krokodili ainsi que la règle des néologismes -
peut-être que c’était un "provincial".
Peut être que vous mentez en simplifiant une discussion complexe que vous n’avez pas compris, c’est tout vous, en profitant du fait qu’il n’est pas là pour se défendre.
Quant à être anti-helveto, vous tenez des propos à la fois stupides et qui contredisent les siens. Sans l’avoir pris à partie, vous êtes son antithèse.
Typhon -
&Peut être que vous mentez en simplifiant une discussion complexe que vous n’avez pas compris, c’est tout vous, en profitant du fait qu’il n’est pas là pour se défendre. &
Pas de peu être des preuves c’est tout
"De cette élite autoproclamée pour qui l’homme de la rue est un barbare incapable du moindre discernement, puisque la lumière céleste de l’interlinguistique se refuse à lui. Vous avez un mot pour cela, vous les appelez les crocodiles" de notre choco
Réponse de skirlet "Quant aux crocodiles, soit c’est de la manipulation (assez maladroite), soit vous n’avez rien compris. Les crocodiles sont les espérantistes qui parlent leur langue (maternelle, nationale etc) DANS LA COMPAGNIE MULTILINGUE, excluant ainsi plusieurs personnes présentes de la compréhension et de la conversation. Mais rien n’empeche les compatriotes ou les personnes voulant pratiquer autre langue que l’espéranto de se mettre ensemble, personne ne les taxera de crocodiles, si dans leur groupe tout le monde comprend et pratique la langue choisie." "Si vous avez vraiment 20 d’espéranto "dans les pattes", selon votre charmante expression, alors votre définition des "crocodiles" est effectivement une manipulation (je n’ose imaginer que vous êtes à ce point bête pour ne pas saisir correctement le sens de ce mot à bout de 20 ans)" Krokodoli est un des premiers mots que l’on apprend en général et qui se trouve dans tout dico d’eo, alors se tromper sur sa définition c’est un peu voir même très con.
Du reste comme certains avec "s’imposer"
&Quant à être anti-helveto, vous tenez des propos à la fois stupides et qui contredisent les siens. Sans l’avoir pris à partie, vous êtes son antithèse. &
Des preuves ? -
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De toutes façons, quoi que tu écrives, ils se bouchent les yeux. Ce qu’ils voudraient, c’est une censure de l’espéranto.
Il est inutile de perdre son temps et, le mieux, c’est de donner des informations avec des références car, de leur côté, c’est le zéro absolu.,
Je reconnais que c’est du gâchis de temps et de forces, quoique, à mon avis, il n’y a pas lieu de laisser souiller une idée. . Ce n’est pas dans ma nature de discuter avec des brouettes. Le niveau de facilité de l’espéranto, c’est sur le terrain que ça se mesure et se constate,
Ainsi, lorsque Claude Hagège affirme avec une lourde insistance que l’espéranto de facto, c’est l’anglais, il y a tromperie sur l’appellation.
Il conduit à penser qu’il n’a rien compris de l’idée, du principe et de la vocation de l’espéranto.
En plus, il se contredit et contribue au renforcement de la position de l’anglais en laissant entendre que la situation est irréversible, qu’il n’y a pas d’alternative. En effet, il a lui-même souligné que l’espéranto est la langue d’aucun État, et qu’il s’agit là d’un avantage important. Or, l’anglais est, lui, la langue d’un certain nombre d’États, et en premier lieu de celui qui mène le monde à son gré.
L’espéranto propose au monde la langue de non-alignement dont il a besoin. Il est de loin plus accessible à toutes les couches sociales dans quelque zone géographique et linguistique que ce soit. C’est loin d’être le cas pour l’anglais. Même La Voix de l’Amérique reconnaît sa difficulté.
Aucun espérantiste, à ma connaissance ne conteste la place de l’anglais par le nombre d’usagers natif ou non. Par contre toute personne qui a étudié et pratiqué les deux langues sait pertinemment que l’investissement pour la première est excessif par rapport au service apporté et que l’on pourrait atteindre beaucoup mieux à moins cher. .
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A tourtiste
voici
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=3402 -
Edifiant ! Les techniques de manipulation de chocolat bleu pâle rendent effectivement chocolat bleu pâle, belgicisme signifiant envie de vomir.
Merci à Hermès de souligner cette forfaiture.
Alors, les malades qui appuient la thèse de Bénichou selon lequel personne ne parle l’espéranto, et qui sont obsédés le fait que, contrairement à ce qu’il affirme, cette langue prend son essor, devraient se faire soigner.
Il est plus facile aujourd’hui de compter les publicités qui utilisent un fond sonore ou visuel en français qu’en anglais.
En donnant du fumeur une image valorisante pour les simples d’esprit (cow-boy, bourlingueur, etc.), la pub a favorisé le tabagisme et transformé ainsi, par millions à travers le monde, des personnes (des jeunes, de plus en plus de femmes) en loques humaines qui s’aperçoivent un peu tard, sur un lit d’hôpital, qu’elles en mènent moins large. Aux États-Unis, c’est 150 000 morts par an : le World Trade Center multiplié par 49. Sans parler du coût social. Le terrorisme, Al Qaïda, c’est du menu bricolage face à l’industrie du tabac. L’État le plus coûteusement armé du monde, facteur d’insécurité mondiale avec son industrie de mort, est totalement impuissant contre ce terrorisme discret, efficace, légalisé. La pub se fout du monde. Et en anglais !
La réponse a déjà été donnée plusieurs fois. Elle se trouve en particulier dans le monde réel, celui où des puissances ont trouvé et continuent de trouver largement leur compte dans l’imposition de leur langue NATIONALE dans le rôle de langue INTERNATIONALE, mais cela, il faut un certain degré de maturité politique pour le comprendre
Les faits et expériences ont toujours démontré le contraire : apprendre d’abord l’espéranto c’est gagner un temps important sur l’apprentissage des autres langues. La logique et la démarche pédagogique veulent qu’on aille du plus facile au plus difficile. Voir Mario Pei
Quand un scientifique a peur de remettre ses certitudes en question, c’est qu’il n’est déjà plus scientifique. solutions
Voilà justement et très précisément un argument en faveur de l’espéranto : vitesse et efficacité. Mettez deux classes, l’une avec l’espéranto, l’autre avec l’anglais et exigez au bout d’un délai déterminé que chaque élève des deux classe s’exprime sur un sujet précis. La même expérience est réalisable dans des IUFM. Mais aucun ministre de l’EN n’a un tel courage ! Xavier Darcos est aussi nul que ses prédécesseurs, de quelque bord que ce soit, et encore plus inféodé à l’anglais
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Hey, Vendredi, si c’est pour répéter à la lettre près des propos que tu nous as déjà servis il y a longtemps, tu pouvais rester sur ipernity...
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Au fait, comment va Henri Masson ?
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Je ne saurais pas dire.
Typhon -
Dans les sites défendant l’espéranto, il y a le plus souvent au moins une version française...
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Au fait kroko, je crois que je sait pourquoi ton article sur la politesse n’est pas paru :
Validation d’un article
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.
Refus d’un article
D’une manière générale, les soumissions qui ne respectent pas la politique éditoriale telle que définie ci-dessus seront rejetées. Plus précisément, les soumissions à caractère diffamatoire, pornographique ou commercial seront systématiquement rejetées ainsi que toute incitation à la haine, au racisme, au sexisme, à l’homophobie, etc.
Notons au passage que ça me prendrait cinq minutes pour trouver cent exemples d’articles qui ne respectent absolument pas cette ligne éditoriale, mais bon, on est cohérent ou on ne l’est pas, on est un mauvais site pleins de bug avec une modération arbitraire ou pas.
Typhon-
Pour une fois je suis d’accord avec une partie de votre message :
"Notons au passage que ça me prendrait cinq minutes pour trouver cent exemples d’articles qui ne respectent absolument pas cette ligne éditoriale,"
A mon avis, la modération ne veut pas discuter de modération, ni des modalités précises du choix des articles.
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