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Commentaire de skirlet

sur Ouverture d'un musée de l'espéranto en Tchéquie, dans la ville de Svitavy


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skirlet 20 mars 2009 19:22

Aspeux, lernu la francan.

Selon Grevisse :

Après "bien que", "quoique", "encore que", "malgré que", "pour ... que", "si ... que", on emploie parfois, en dépit de la syntaxe rigide, l’indicatif pour marquer la réalité, ou le conditionnel pour marquer l’éventualité.

Quand il s’agit d’un fait réel, certains estiment que le subjonctif n’a pas sa valeur ordinaire ; Brunot (Pensée, p. 866) parle de « servitude grammaticale ». H. Bonnard justifie le subjonctif en disant qu’il « semble exprimer ici l’attitude d’esprit qui rejette (fictivement) du réel un phénomène que l’effet dément » (dans le Grand Lar. langue, p. 854).

Si le subjonctif est le mode régulier, on constate que l’indicatif (y compris le conditionnel) est fréquent dans la langue parlée. Il n’est pas si rare dans la langue écrite, surtout dans les concessives introduites par une véritable conjonction [comme bien que]. Certains auteurs peuvent subir l’influence de la langue parlée (cela est voulu dans les romans champêtres de George Sand), mais d’autres se réclameraient plutôt de l’usage classique et de la tradition.

Historique — L’hésitation entre l’indic. et le subj. est très ancienne dans la langue. Elle était courante au XVIIe et au XVIIIe s. encore. Malherbe réservait le subj. aux choses douteuses, l’indic. aux choses certaines : cf. Brunot, Hist., t. III, p. 575.


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