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Commentaire de hareng

sur Ouverture d'un musée de l'espéranto en Tchéquie, dans la ville de Svitavy


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hareng hareng 22 mars 2009 20:58

 Il ressort d’une enquête publiée par le quotidien italien La Repubblica (5.7.1996) que 11% des accidents aériens (crashes) sont imputables à une communication linguistique défaillante dans la langue qui règne sans partage : l’anglais.
En se simplifiant, l’anglais a laissé de nombreuses relations grammaticales inexprimées.
Son intonation a une très grande importance mais demeure insaisissable pour beaucoup. Sa phonétique et son accent sont parmi les plus chaotiques qui soient. Rien d’étonnant donc que le problème susbiste aujourd’hui. Entre un chinois qui essaie parler l’anglais et sarko qui essaie de parler la même langue, il existe heureusement quelques chances d’échapper à la catastrophe :,

L’évolution des idées et des comportements demande autrement plus de temps que celle de l’évolution des sciences, des techniques, des normes.

Pourtant, même le système métrique, bien plus ancien, est encore chahuté par les mêmes qui veulent imposer, à leur avantage, leur langue totalement illogique au monde. C’est particulièrement significatif que le BC ait reçu, en 1971-72, avant l’entrée de la Grande-Bretagne dans le Marché Commun (le 1er janvier 1973), 16% de crédits supplémentaires du gouvernement britannique et ceci alors que tout avait déjà été défini dans le rapport annuel du British Council , année 1968-69, page 12 : "Il y a un élément de commercialité dissimulé dans chaque professeur, livre, revue, film, programme télévisé, de langue anglaise envoyés au delà des mers ."

Si alors nous sommes en train de tirer un avantage politique, commercial et culturel de l’usage mondial de l’anglais, que faisons-nous pour maintenir cette position ?

Eh bien, non seulement ils la maintiennent, mais ils pratiquent la politique du coucou : les autres langues hors du nid ! 
Ddémonstration est faite, une fois de plus, et brillamment, que 2 + 2, ça ne peut en aucune manière faire 4. 

Faire comprendre l’intérêt de l’espéranto à nos autorités de l’éducation n’est pas chose facile car ce que constatait Albert Einstein reste toujours valide : "Triste époque que celle où il est plus difficile de briser un préjugé qu’un atome !".

Mais nous sommes aujourd’hui à l’époque d’Internet. Il est déjà de moins en moins possible de cacher aux citoyens que l’image négative, dévalorisante, voire méprisante trop souvent donnée de l’espéranto ne correspond pas à la réalité.

Les sacrifices que fera tout homme de notre monde européen, en consacrant quelque temps à son étude, sont tellement petits, et les résultats qui peuvent en découler tellement immenses, qu’on ne peut se refuser à faire cet essai


Cette langue est en effet facile et équitable car elle contient ou implique de nombreux effets multiplicateurs du fait notamment de sa régularité et de sa clarté : phonétique, grammaire de base en 16 règles, formation des mots, internationalité, initiation facilitée à d’autres langues etc.. Ces effets accélèrent son étude et donc facilitent la communication internationale..

De 1907 à 2007 l’espéranto est passé en effet d’une dizaine de milliers de locuteurs en 1907 à environ deux millions aujourd’hui. et a donc connu une progression très rapide avec un multiplicateur de 200. Et ceci après une progression foudroyante les 20 premières années de 10 à 10000 locuteurs, soit un multiplicateur de 1000.

Depuis 1907 il a donc progressé 40 fois plus vite que par exemple l’anglais. Et pourtant il reste discriminé dans l’enseignement obligatoire et le plus souvent occulté par les média ! Son enseignement facultatif n’est pas reconnu sauf en Hongrie depuis quelques années où il fait déjà jeu égal avec les principales langues étrangères.
 


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