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Commentaire de hareng

sur Ouverture d'un musée de l'espéranto en Tchéquie, dans la ville de Svitavy


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hareng hareng 22 mars 2009 21:20

Aujourd’hui, il faut du courage pour plaider pour l’espéranto. Pour l’anglais, il suffit de suivre le troupeau : bêêêêê oui, c’est l’anglais la langue internationale, ça ne se voit pas ? Mais le propre de tout troupeau est d’être destiné à l’abattoir par prélèvements successifs de têtes.

La diffusion des langues dites grandes s’est faite par des corps expéditionnaires, par l’oppression, par des exterminations de populations remplacées par des envahisseurs, donc de façon criminelle.

Un directeur général du British Council avait déjà pu écrire, dans son rapport annuel de 1987/88 : Le véritable or noir de la Grande-Bretagne n’est pas le pétrole de la Mer du Nord, mais la langue anglaise. Il existe une inconscience totale dans les institutions européennes, et en premier lieu à la Commission, quant à la menace de déséquilibre vers laquelle mène cette politique linguistique qui contraint un très grand nombre d’Européens, essentiellement des jeunes, à se rendre en Angleterre pour y apprendre une langue qui, de par ses dirigeants élus ou occultes, est celle du pays le moins européen de l’Union, à s’imprégner de ses us et coutumes, de ses habitudes, à tomber sous l’influence de ses choix économiques, politiques et sociaux, tout ceci, et même encore plus, au détriment des échanges avec tous les autres pays.
Donc, que dire de la situation des associations et organisations qui, elles ne disposent pas de l’argent des contribuables pour s’offrir des services de traduction et d’interprétation ? Il y a donc lieu d’enquêter et de comparer, comme l’a fait le professeur François Grin :http://www.ladocumentationfran...

Le 16 mars 2001, la revue “Science” publiait le résultat de recherches sur la dyslexie. Cette difficulté de lecture touche environ un million d’enfants en France. Elle atteint plus fréquemment les élèves anglophones, un peu moins les francophones et très peu les italophones. Il y a deux fois plus de cas aux États-Unis qu’en Italie. Est-ce un hasard si la dyslexie a été découverte et décrite pour la première fois, en 1895, par un chirurgien-ophtalmologiste anglais, James Hinshelwood ?

La raison se trouve dans la complexité graphique et phonétique de l’anglais qui a besoin de 1120 combinaisons de lettres (graphèmes)pour obtenir une quarantaine de sons (phonèmes) alors que le français a 190 graphèmes pour 35 phonèmes et que l’italien, langue claire et harmonieuse, se contente de 33 pour 25 phonèmes. Notons en passant que, sur ce plan comme sur bien d’autres, la langue qui se rapproche le plus de la perfection est l’espéranto avec 28 lettres pour 28 sons.



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