J’ai surtout l’impression que les dernières initiatives du gouvernement visent plus à la liberté que le sentiment d’impunité. Je ne peux que difficilement juger internet en son entier, mais il me semble qu’il est loin d’être un espace d’incivilité que vous décrivez - par exemple sur les forums que je fréquente (dont Agoravox), le travail de modération est plutôt efficace.
(Je pourrais d’ailleurs faire le même commentaire que vous sur le suffrage universel : "la loi du plus fort, du plus violent, du plus gueulard, de celui qui saura mettre le plus la pression sur l’autre" "avec le phénomène traditionnel de suivisme des plus grandes gueules")
Le "piratage" n’est pas de la contrefaçon ordinaire (les contrefacteurs en profitent pour gagner de l’argent). C’est une nouvelle manière extrèmement efficace d’accés aux conténus numériques. Le fait qu’il soit qualifié de fraude montre seulement que la loi n’est plus adaptée à la realité du terrain. Elle criminalise des personnes qui n’ont pas lieu de l’être.
Le vrai problème est la rénumération des auteurs/artistes/"créateurs", l’ancienne methode ne fonctionnant plus. (Par contre, la paternité et le respect de l’oeuvre, eux, ne sont pas rémis en cause.) Les distributeurs traditionnels n’ont d’ailleurs que rarement effectué ce travail de rénumeration de façon correcte.
La meilleure solution à l’état actuel des choses me semble être le mecenat global.