"Cette génération d’enfants (d’ados, de jeunes adultes) est irrémédiablement vouée à la désespérance sociale : aucun avenir, aucune perspective de travail, d’intégration... le meilleur terreau pour la délinquance, l’endoctrinement religieux, le regroupement par bandes..."

Attendez Sysiphe, c’est un peu facile ça.

Ils se font leur propre petit monde de ghetto eux mêmes.

Ils s’enferment dans leurs quartiers et leurs citées eux mêmes.

Qu’est ce qui les empêche de prendre un train et d’aller voir un peu ailleur ?

Qu’est ce qui les empêche d’avoir un minimum de curiosité et d’ouverture d’esprit pour pratiquer une activité autre que les cours de boxe ou de rapp de leurs quartiers ?

Cette mentalité d’assistés qui fait qu’il doive y avoir un organisme, une association, qui organise un voyage à la plage qui leur ouvre les esgourdes ?

Pourquoi ne le font ils pas eux mêmes ?

Ils en rêvent de la mer, alors pourquoi ne prennent ils pas le train pour y passer une journée ?

Et ce n’est pas les "cultures étrangères", mais bel et bien une mentalité typique d’ados aussi bien français emprisonnés dans un fonctionnement du "tout est naze alors je bouge pas de chez moi".

Ils crééent eux même leur culture rapp avec des paroles du genre "c’est pas à l’école qu’on te fera ton éducation (Diam’s)" ou "la police la ratp la France tous pourris faut leur chier dessus". C’est une boucle vicieuse qui s’auto entretient.

Au lieu d’aller voir eux même ce qu’il se passe ailleur. Ils se complaisent dans ce petit monde auto fabriqué.

Leur futurs de désespéres ils le fabriquent eux mêmes.

Je suis né dans ces banlieues là de parents ouvriers pour qui vivre autrement que boulot métro dodo retraite est impensable.

Cela ne m’a pas empécher de devenir pilote.

Alors pourquoi certains ne le font ils pas, français inclus ?

Comme la plupart de ses copines, la fille de mon amie qui a pourtant 20 ans ne sort toujours pas de sa chambre. Et pourtant elle rêve d’être photographe et elle a l’école de photographie à deux rues de chez elle.

Expliquer ça par la société qui ne les comprend pas c’est un peu facile. Ca les conforte dans le comportement d’assistés et de pauvres malheureux qu’ils ne sont pas forcement.

Moi mon monde et ma vie je les ai créés, je n’ai pas attendu le gouvernement ni des associations pour le faire.

Il suffit juste de sortir de chez soi un peu.

Mais eux se confortent tellement dans leurs groupes, crise d’ados + médias qui en remettent une couche + on attend tous des autres = on ne fait rien et on reste chez soi à attendre la gueule ouverte de ce monde que pourtant ils leur chient dessus.

Cherchez l’erreur.

Et bien non, cela ne fonctionne pas comme ça.

Si on veut du travail ce n’est pas en prennant un rdv tous les mois à l’Anpe ou en allant en en se comportant n’importe comment à un rendez vous d’embauche une fois qu’on trouve du travail et qu’on s’en sort.

Alors bien sur l’employeur leur dit vous changez de comportement et on vous embauche, et le jeune crétin bien français "on est des rejetés on ne veut pas de nous !"

C’est en allant à l’Anpe tous les matin, plus au moins trois boites d’interim, plus au moins 20 réponses de petites annonces par jour. C’est un minimum.

Et ils nous font le coup du "la société nous rejete".

Trop facile de les plaindre quand on ne connait pas leur comportement réel dans la vie courante.

Leur vrai problème c’est la crise d’ados auto entretenue et exacerbée par une société commerciale qui en fait tout un buziness dans lequel les ados se vautrent et se repaissent. Alors ils s’en font un univers à eux, alors ils ne voient pas pourquoi ils en sortiraient puisqu’on leur commercialise leur modes, leurs looks, leurs attributs de gangs et d’ados.