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Commentaire de Bois-Guisbert

sur Merveilleuse Adjani, merveilleux point sur les i


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Bois-Guisbert 22 mars 2009 12:45
« Pourquoi cherche-t-on à imposer à des autochtones, qui n’en veulent pas, une immigration de communautés étrangères, qui viennent d’un autre siècle et d’un autre continent, et qui, de leur côté, échouent complètement à s’intégrer dans notre pays ? »
 
Parce que les mêmes crétins qui agonissent le Pape au motif qu’il s’accroche aux préceptes de son Eglise, se cramponnent comme des désespérés au dogme inepte de l’universalisme républicain. I
 
En d’autres temps, ils ont décrété que le « racisme » est imputable à la peur et qu’il suffit de connaître l’Autre pour changer le regard qu’on porte sur lui.
 
Et ce n’est pas complètement faux. Seulement la peur n’est pas remplacée par l’acceptation, mais par le rejet !
 
Ce n’est parce que les de souche avaient peur des immigrés alterculturels qu’ils ont quitté les banlieues en voie de sensibilisation - et qu’ils continuent dès qu’ils en ont l’opportunité -, mais parce qu’ils en avaient, et en ont, marre de leurs mœurs, de leurs comportements, de leurs habitudes, de leurs traditions, de leurs us, de leurs coutumes, de leurs meufleries*, de leurs incivilités, et en dernier ressort, de leurs tronches !
 
« Par ailleurs notre pays est parvenu à intégrer toutes les communautés étrangères, même les communautés Asiatiques…  »
 
C’est à la fois vrai et faux. Les communautés asiatiques se sont fondues dans le paysage français, mais en observant un communautarisme rigoureux. Comme l’observe l’écrivain suisse Paul Nizon, à propos des Africains, ils ont installé « leur Asie » en plein Paris, que cela convienne ou non.
 
Plus ingénieux, plus entreprenants, plus inventifs, plus débrouillards, plus pugnaces aussi, que les Africains, ils ont pleinement réussi une intégration économique qui leur assure une indépendance et une autonomie communautaires que les Africains n’ont pas.
 
Et s’il y a une forme d’intégration, il n’y a en rien assimilation, comme ce fut le cas des Italiens, Espagnols et autres Polonais. Il y a vraiment installation de bouts d’Asie, un phénomène assez caractéristique que j’avais observé, il y a une vingtaine d’années déjà, dans un camp de réfugiés indochinois installé à Sainte-Livrade-sur-Lot, depuis… 1956 !
 
Et qui existe toujours, en dépit des pouvoirs publicss qui ont procédé, à plusieurs reprises, au « dispatching » des résidents dans différentes villes de France – toujours au nom de l’idiotie « universalisme républicain » - et qui, invariablement, étaient de retour au bout de six mois… Comme je peux voir les choses, ils ont fini par gagner à l’usure !
 
Une anecdote significative pour conclure. L’adaptation des Asiatiques est telle qu’on n’en voit pour ainsi dire jamais à la télévision, dans les émissions publiques, où les allogènes sont éducativement disposés pour être présents dans la plupart des cadrages, c’est-à-dire, directement derrière les invités et décalés d’une tête sur leur droite ou sur leur gauche.
 
* Je revendique la pleine paternité du néologisme smiley
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