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Commentaire de Ma crise bien aimée

sur Banques et développement durable


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Ma crise bien aimée Ma crise bien aimée 22 mars 2009 20:36

@ Romain :

Bonsoir Romain,

Je pense que nous somme d’accord sur la nécessité d’un "retour aux sources" du capitalisme, plus ancré dans la vie réelle, et moins financier. Le marché a toujours été, de manière intuitive, la solution pour effectuer les échanges commerciaux, si l’on regarde l’histoire de l’humanité. Le capitalisme financier a cela de dramatique qu’il a changé l’ordre des priorités et a opté pour se fixer sur l’irréel - valorisation de biens et d’entreprises désolidarisée de leur valeur économique ; "mathématisation" de la finance... -, au lieu de se maintenir sur le réel - valeur économique d’une entreprise, d’un bien ou service.
Quant à votre question sur la NEF : je ne condamne pas la NEF qui, comme vous le soulignez, a trente ans d’expérience derrière elle, et a le soutien d’acteurs institutionnels d’envergure telle l’ADEME. Il me semble qu’elle soit suffisamment crédible pour la considérer d’office comme neutre et véritablement convaincue de la possibilité de promouvoir de nouvelles normes sociétales par un renouvellement des normes de la finance.
Non, j’attirais s’implement l’attention des lectrices et lecteurs sur la nécessité de creuser un peu le problèmes quand on voit des produits financiers soutenus par des ONG ou autres fondations se réclamant de valeurs porteuses - ici le développement durable. Ces même acteurs sociétaux trop souvent à mes yeux tiennent un double langage, consistant d’une part à siéger dans des dispositifs promouvant leurs credos, et d’autre part à attaquer des entreprises au nom de ces mêmes credos. Typiquement, ici, le cas des Amis de la Terre.
Je souhaite que chacune et chacun se réapproprie des débats sociétaux et ne laisse pas les ONG ou autres tierces parties se faire les représentantes de l’avis de la société en général, car très souvent ces entités agissent selon leurs propres intérêts - parfois à court terme, ce qu’elles reprochent actuellement aux entreprises -, voire selon des intérêts étrangers, sans même parfois en avoir conscience.

Bonne soirée,

Matthieu


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