à Yannick Harrel
Ce serait un pas vers la démocratie si les mécanismes étaient en place pour pouvoir destituer sur le champ les politiques qui ne respectent pas le contrat démocratique auquel ils sont liés lorsqu’ils ont été démocratiquement élus, le contrat par lequel ils s’engagent à respecter les deux règles fondamentales de la démocratie véritable, qu’il est utile de rappeler encore et encore :
* La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
* Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.
Il me semble qu’il serait sage que cette destitutions de leur mandat politique s’accompagne d’une interdiction définitive d’exercer un mandat politique.
Mais ça ne suffit pas, car que fait-t-on des lois ou des traités internationaux etc. que ces malfrats politiques ont mis en place contre la volonté des citoyens ? Il ne faut pas que les décisions contraires à la volonté des citoyens restent mises en application. Destituer sur le champ les politiques qui ne respectent pas les principes fondamentaux de la démocratie c’est bien mais il faut aussi pouvoir sur le champ corriger les décisions politiques qu’ils ont mis en place, et on vient nécessairement au besoin d’un dispositif d’initiative des citoyens pour le vote direct des citoyens concernant toute décision politique.
Une petite erreur s’est glissé dans la légende sous la dernière illustration. Le mot « souvent » y est de trop. La légende correcte est :
« Il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire, par un vote secret, les délégués politiques. Ceux qui exercent le pouvoir politique ne respectent pas les principes de la démocratie lorsqu’ils prennent des décisions contraires à ce que souhaite la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions. »