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Accueil du site > Tribune Libre > Où est la démocratie ?

Où est la démocratie ?

La démocratie est dans le contrôle du pouvoir par les citoyens, puisqu’en démocratie le pouvoir doit en permanence, dans toutes ses actions, refléter la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions.

Le constat est sans ambiguïté : dans les pays de l’Union européenne nous ne vivons pas dans un système démocratique. Pourtant le système démocratique n’est pas une théorie utopique, il existe ailleurs, et pourrait être mis en place en France ainsi que dans les autres pays de l’Union européenne.

Pour comprendre ce qu’est la démocratie véritable, il faut en premier lieu prendre conscience des idées faussement inculquées sur ce qu’est la démocratie.

Il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire les représentants. Être représentés par des députés, élus selon la règle de la majorité des citoyens s’exprimant dans le secret, ne signifie pas qu’on est en démocratie. L’explication suit.

D’autre part l’existence du droit de grève et du droit de manifester publiquement ne signifie pas qu’on est en démocratie. Notamment les grèves générales, qui paralysent l’activité économique d’un État, pénalisent surtout ceux qui manifestent ainsi que les citoyens qui ne sont pas visés par les manifestations mais qui en sont des victimes latérales, par contre ceux qui sont visés, les gouvernants, ceux-là sont en position de s’organiser pour ne pas subir les inconvénients des manifestations. Par exemple une grève des transports ne désorganise pas la vie les gouvernants parce qu’ils ne dépendent pas des transports en commun. En démocratie véritable les citoyens ne se joignent pas massivement aux grèves générales parce que ce n’est pas leur intérêt et parce que ce n’est pas nécessaire. En démocratie véritable, plutôt que de se pénaliser eux-mêmes par des grèves générales ou par des manifestations de rue, les citoyens ont à leur disposition des moyens légaux pour contraindre les gouvernants à mettre en place les solutions voulues par la majorité des citoyens. Nous allons examiner quels sont ces mécanismes de régulation politique qui permettent l’existence de la démocratie véritable.

La question centrale est celle du pouvoir politique d’un coté et de la volonté de la majorité des citoyens de l’autre coté.

Tout d’abord revenons aux fondations de la démocratie.

  • Deux conditions doivent être satisfaites pour garantir la démocratie

Le concept de démocratie est ancien. La définition en a été donnée en Grèce il y a des millénaires.

Toutes les redéfinitions, des variantes de sens, qui ont depuis été attachées au mot « démocratie » ne sont donc que des falsifications. La démocratie technocratique, la démocratie des élites, la démocratie des oligarques, la démocratie parlementaire, la démocratie participative, la démocratie représentative - tout cela sont des tentatives de masquer les diverses formes de l’oligarchie sous des dénominations « démocratie quelque chose ».

Lorsqu’on n’est pas d’accord avec la véritable définition de la démocratie, on peut toujours citer tel personnage politique qui aurait donné une autre définition de ce qu’est la démocratie, mais ce n’est que sa définition de la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique qu’il souhaitait voir mis en place.

Rappelons la définition de la démocratie, définition qui est sans doute connue de presque tous les lecteurs. Cette définition fait partie de l’héritage culturel des Européens.

La première mention écrite connue, une définition courte de ce qu’est la démocratie, a été donnée par l’historien Thucydide (470 à 395 avant JC), même si d’autres mentions de la démocratie existent antérieures à Thucydide (notamment Hérodote).

La définition qui répond exactement et entièrement à la question « qu’est-ce que la démocratie ? » a été donnée par Aristote (384 à 322 avant JC).

Définition de la démocratie par Aristote (dans La Politique) :

« Le principe de base de la constitution démocratique c’est la liberté (c’est, en effet, ce qu’on a coutume de dire parce que c’est seulement dans une telle constitution que les citoyens ont la liberté en partage ; c’est à cela, en effet, que tend, dit-on, toute démocratie). Et l’une des formes de la liberté, c’est d’être tour à tour gouverné et gouvernant. En effet, le juste selon la conception démocratique, c’est que chacun ait une part égale numériquement et non selon son mérite, et avec une telle conception du juste il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable [...] De sorte que dans les démocraties, il se trouve que les gens modestes ont la souveraineté sur les gens aisés ; ils sont en effet plus nombreux, et c’est l’opinion de la majorité qui est souveraine. [...] »

Voici donc ce que disait cet Athénien il y a plus de 2000 ans, bien avant la Révolution française, laquelle quoi qu’on en dise n’a pas mis en place la démocratie véritable.
Aristote (384 à 322 avant JC) : réplique antique d’une sculpture réalisée par Lysippe de Sicyone qui était un contemporain d’Aristote.


Exprimées en termes modernes les deux conditions de la démocratie véritable sont :

  • La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
  • Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.

Il est certain qu’aucune des deux conditions n’est respectée ni en France ni dans l’Union européenne.
  • Les politiques ne cherchent pas à respecter les deux conditions de la démocratie

Les politiques ne doivent pas imposer aux citoyens la dictature de ce qu’il est permis de croire et de ce qu’il est interdit de penser et de dire. Mais la première condition de la démocratie n’est pas respectée en France comme à des degrés divers elle n’est pas respectée non plus dans l’Union européenne. Sur le thème de la première condition de la démocratie un article a publié sur AgoraVox : « La liberté d’expression est une condition de la démocratie ».

La liberté d’expression ne signifie pas qu’on a d’office le droit de tout dire. Par exemple la liberté d’expression n’autorise pas la vulgarité et les insultes. La liberté d’expression concerne uniquement les opinions. La liberté d’exprimer les opinions, quelles qu’elles soient, est nécessaire pour garantir que les règles législatives pourront toujours être librement proposées aux citoyens par les citoyens.

Illustrons ce concept de la liberté d’expression des opinions par un exemple. On n’a pas d’office le droit de diffuser la pornographie de même que sa diffusion n’est pas d’office interdite. Mais on a le droit d’exprimer et de propager la conviction que « La loi doit interdire la propagation de la pornographie ! » de même qu’on a le droit d’exprimer et de propager la conviction que « La loi ne doit pas interdire la propagation de la pornographie ! ». Une opinion librement exprimée permet ensuite - si on est en démocratie - d’abord de vérifier (par le vote direct de citoyens et en garantissant le secret du vote) quels sont les souhaits de la majorité des citoyens qui se sentent concernées par l’opinion exprimée, et ensuite de mettre en application la décision démocratique des citoyens. On a bien vu dans cet exemple qu’il y a une différence entre propager la pornographie et propager l’opinion que la pornographie doit pouvoir être diffusée. Dans le premier cas on ne propage pas une opinion sur la façon de gérer la société, dans le deuxième cas on propage une opinion qui concerne la législation et c’est cela qui doit toujours être permis. Il faut bien comprendre que la liberté d’expression ne signifie pas qu’on a le droit de propager les insultes ou les diffamations, mais signifie qu’on a essentiellement le droit illimité de proposer des règles qui concernent la communauté dont on fait partie, afin que ces règles puissent être confirmées ou infirmées par le vote démocratique des citoyens qui appartiennent à cette communauté.

De même la liberté illimitée de propager les informations doit être garantie et encouragée afin que les citoyens puissent prendre des décisions à bon escient, c’est à dire en ayant accès à la vérité. Là encore, la liberté de propager les informations ne signifie pas la liberté de diffamer ou d’insulter : c’est un devoir des journalistes de choisir les mots et les expressions qui ne sont pas insultants, mais c’est également leur devoir d’informer sur tous les faits dont ils ont connaissance et il faut leur garantir la possibilité d’exercer ce devoir. Le fonctionnement démocratique de la société nécessite ces libertés d’expression et de propagation des opinions.

Cette première condition de la démocratie - la liberté d’expression - n’est pas respectée en France et n’est pas non plus respectée dans l’Union européenne : les lois existent qui limitent les sujets sur lesquels les citoyens peuvent publiquement s’exprimer, et même les lois existent qui interdisent totalement d’exprimer certaines opinions.

Les parlementaires des pays de l’Union européenne ont par exemple voté des lois qui figent une interprétation officielle de certains faits historiques et qui prévoient des peines sévères à l’encontre de ceux qui voudraient nuancer ces interprétations. En démocratie on peut décider quelle est l’interprétation officielle de certains faits, mais on ne doit pas interdire la propagation d’autres interprétations de ces faits.

En France et dans l’Union européenne nous vivons dans un système oligarchique qui est au mieux une « pseudo-démocratie » de façade, qui utilise le vocabulaire de démocratie mais qui dans les faits est une oligarchie technocratique.

En démocratie véritable chaque décision politique doit être conforme aux souhaits de la majorité des citoyens qui désirent exprimer leur volonté sur la décision.

Cette deuxième condition de la démocratie n’est pas respectée en France et n’est pas non plus respectée dans l’Union européenne.

Dans le système politique actuel les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.
Il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire, par un vote secret, les délégués politiques. Ceux qui exercent le pouvoir politique ne respectent pas les principes de la démocratie lorsqu’ils prennent souvent des décisions contraires à ce que souhaite la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions.


Cependant, la démocratie véritable n’est à présent plus une théorie mais est depuis plus d’un siècle devenue une réalité. Certes pas en France, ni dans aucun des États membres de l’Union européenne. Mais il existe pourtant un État européen qui poursuit l’idéal de se rapprocher le plus possible de la démocratie véritable.

  • L’exemple concret de système politique qui vise à garantir la démocratie véritable

Avec son système politique basé sur la démocratie directe et avec son organisation fédérale, la Confédération Helvétique pourrait être un modèle pour les États membres de l’Union européenne et pour les instances de l’Union européenne (Commission européenne, Conseil de l’Union européenne) qui ont pris l’habitude de prendre des décisions non conformes à la volonté de la majorité des Européens.

Sur les questions fondamentales - la constitution etc. - les citoyens suisses ont la garantie que toute décision sera prise uniquement et obligatoirement après le vote direct des citoyens. Sur les questions qui ne sont pas fondamentales, les citoyens suisses ont la garantie que sur leur demande, donc suite à une initiative des simples citoyens, toute loi peut être soumise à la votation directe de tous les citoyens.

La démocratie véritable, qui est donc dans la pratique basée sur la démocratie directe - avec la possibilité donnée aux citoyens de déclencher les référendums - n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais elle exerce sur les politiques et sur les lobbies (c’est à dire sur les groupes de pression) le contrôle permanent du respect de la règle démocratique : « pour chaque question qui touche la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés qui décide ».

La démocratie véritable, la démocratie directe, cela ne signifie pas une société qui est gérée uniquement par référendums. Le droit aux référendums d’initiative citoyenne est le droit donné aux citoyens d’intervenir lorsqu’ils estiment que la règle fondamentale de la démocratie n’est pas respectée, la règle qui est la suivante : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ». Lorsqu’il y a un doute, toute décision politique doit POUVOIR être soumise à la validation. Mais cela NE signifie PAS que toutes les lois sont OBLIGATOIREMENT rédigées d’après les référendums. Il suffit d’observer le système politique suisse pour comprendre les mécanismes de prise de décision : les politiques professionnels (exécutif/législatif, gouvernement/ parlement) et leurs décisions y ont leur place et les votes directs (« référendums ») d’initiative citoyenne n’interviennent que lorsque les citoyens ont un doute et veulent vérifier concernant certaines décisions politiques quelle est la volonté démocratique de la majorité des citoyens.

Dans le contexte de démocratie directe, dont un dispositif important est la garantie de référendums, y compris les référendums d’initiative citoyenne, les politiques ne s’aventurent pas à prendre des décisions qui sont manifestement contraires à la volonté démocratique de la majorité des citoyens. Les politiques sont ainsi obligés d’agir en respectant la démocratie. Et quand ils ne la respectent pas ils s’exposent au risque d’être rappelés à l’ordre au moyen de référendum déclenché suite à l’initiative des citoyens.

Les opposants à la généralisation des référendums utilisent des arguments variés pour essayer d’empêcher l’instauration de la démocratie véritable. Ces anti-démocrates pensent que la prise des décisions politiques doit être réservée à une élite. Je ne vais pas énumérer tous leurs arguments, mais en voici un : les référendums sont peut-être faisables dans les petits pays mais dans les grand pays ils sont difficiles à organiser et ne feraient que bloquer le processus de décision. Cet argument, comme tous les arguments que les anti-démocrates opposent à la démocratie véritable, ne tient pas. Le système politique qui fait appel aux référendums de façon généralisée peut être mis en place quelle que soit la taille ou le poids économique ou démographique du pays. Les États-Unis d’Amérique sont un exemple de grand pays - par le nombre d’habitants et par le poids économique - qui pour certains types de décisions met en œuvre les référendums ce qui prouve que les référendums peuvent être gérés dans tout pays pourvu qu’on le veuille.

Une précision sur le système politique américain : aux États-Unis d’Amérique la démocratie n’est présente qu’en surface, dans les apparences, et malgré l’emploi des référendums limités à certaines décisions d’ordre pratique, le système politique américain fige les cercles qui détiennent le pouvoir et exclut de la représentativité politique toute idéologie qui ne serait pas conforme aux intérêts des milieux qui se maintiennent au pouvoir, de sorte que derrière les apparences, le système politique américain est une oligarchie.

Revenons à la question de l’expression directe de la volonté des citoyens. Pour recueillir les questions à trancher par référendum, ou pour recueillir les « signatures » des supporteurs afin de déclencher le référendum d’initiative citoyenne, il est possible avec les moyens techniques dont on dispose en Europe, de créer par exemple des sites internet, comme pour le vote aux élections par internet. Il faut signaler qu’au niveau des votations locales en Suisse (niveau équivalent aux municipalités françaises) il est parfois possible de voter même par SMS sécurisé. La gestion de ces sites dédiés aux référendums devrait incomber à l’État. Tout individu isolé devrait pouvoir déposer une proposition sans avoir à passer par des associations ou par des partis politiques.

Sur ces sites les idées devraient pouvoir également être exposées librement sans restrictions en éliminant uniquement les expressions vulgaires et les insultes personnelles. Cela permettrait de faire le contrepoids aux médias qui sont actuellement en position quasi monopolistique du « laveur de cerveau » des citoyens.

La véritable démocratie ne se situe ni à droite, ni à gauche, ni à l’extrême droite, ni à l’extrême gauche. La véritable démocratie ne cherche pas à favoriser telle ou telle autre idéologie économique, la véritable démocratie met en application de façon impartiale uniquement les décisions voulues par la majorité des citoyens, quelles qu’elles soient, ainsi en Suisse certaines décisions peuvent d’après les actuels critères français être qualifiées de gauche, d’autres de droite.

Par exemple les Suisses ont voté contre la libéralisation du marché de l’électricité pour protéger leurs sociétés cantonales de production d’électricité et de gaz qui sont publiques et le resteront. L’infrastructure de distribution de l’eau est presque entièrement dans la main des communes, c’est-à-dire est publique. Grâce à la démocratie directe, les citoyens suisses peuvent garder le contrôle sur les infrastructures et tout en étant contre leur privatisation exigent simultanément que les entreprises publiques travaillent de manière efficace. En même temps le capitalisme n’est pas mis en cause en Suisse : les citoyens ne proposent pas et ne votent pas des lois pour collectiviser à tout va, de même qu’ils ne sont pas systématiquement opposés aux grandes firmes privées. Les citoyens suisses décident avec pragmatisme, au cas par cas, selon leurs intérêts à long terme.
  • La dictature des lobbies est le système mise en place dans l’Union européenne et dans les États membres de l’Union européenne

Les citoyens de l’Union européenne sont victimes du lavage permanent des cerveaux de la part des politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot « démocratie », mais ne la mettent pas en pratique, et pour brouiller les pistes inventent des nouvelles définitions du mot « démocratie » pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Pour ces raisons les citoyens n’y voient en effet souvent plus très clair dans ces discours à propos de « qu’est-ce que la démocratie ».

Pour évoluer vers la démocratie, il faudrait déjà que les citoyens européens sachent ce que signifie « démocratie ». Ils doivent connaître la définition de la démocratie véritable et non pas une autre définition de ce qu’est la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique que telle ou telle autre personnalité politique, tel lobby, telle loge occulte ou tel « cercle de réflexion », souhaite voir mis en place.

On peut être pour ou contre la démocratie véritable. Le mot « démocratie » définit l’organisation sociale dans laquelle chaque décision reflète la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par cette décision. Le mot qui définit l’organisation sociale dans laquelle les décisions sont prises selon la volonté d’une minorité des citoyens est le mot « dictature ». Tout ce qui n’est pas démocratie est une forme de dictature. On peut certes argumenter en affirmant que la démocratie est un mauvais système politique, par exemple on peut être favorable à la dictature « éclairée » des élites, des lobbies divers, des loges, « des cercles de réflexion » etc.

Mais lorsque l’on est favorable à un système politique où les décisions sont réservées à une certaine « élite », alors il faut dire clairement que l’on est en faveur d’un système politique qui par définition ne s’apparente pas à la démocratie, mais qui est une « dictature exercée par une certaine élite »

Quels que soient les lobbies, ou les « élites », qui actuellement, et depuis des décennies, tiennent le pouvoir dans les pays de l’Union européenne, il est évident que leurs orientations mondialistes, maintenues avec entêtement contre la volonté des peuples européens, conduisent les Européens vers la régression économique et sociale (lire l’article « Le TGV chinois, la concurrence globalisée et l’avenir des Européens »), et même les précipitent de façon accélérée vers l’anéantissement que l’on peut qualifier de génocide (lire l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens »).

Les élites européennes qui gravitent dans et autour des cercles politiques au pouvoir, « de gauche » et « de droite », n’agissent pas pour le bien des peuples dont elles sont pourtant issues. Les élites européennes qui gouvernent ne respectent pas la volonté des citoyens et trahissent les peuples qui les ont élus. Pourtant dans leur discours ils prétendent être « démocrates ».

On peut être pour ou contre la démocratie véritable, mais lorsque l’on est contre, lorsqu’on préfère un autre système politique, il ne faut pas abuser en lui donnant le nom de « démocratie ».

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  • Notes :


Précision : après la publication de mes précédents articles il est arrivé que des lecteurs demandent s’ils peuvent copier un extrait de mon article, à quoi je réponds « oui ». Les lecteurs qui partagent les idées développées dans mes contributions peuvent utiliser les textes de mes articles pour propager ces idées sur d’autres forums, dans d’autres médias ou autour d’eux. Si vous partagez mes opinions alors vous pouvez traduire mes contributions, vous pouvez utiliser mes textes tels quels, vous pouvez les copier entièrement ou en partie, ou vous pouvez les adapter de la manière qui vous convient. Si j’écris c’est pour que les gens lisent, donc plus il y a de lecteurs meilleur c’est. L’important ici est la propagation des informations et des opinions.

Si les idées qui sont exposées dans cet article vous plaisent assez, alors n’hésitez pas : distribuez ce texte autour de vous, aux personnes connues ou inconnues. Chaque personne qui lit ce texte peut en faire des copies et les distribuer à son tour à d’autres lecteurs potentiels.

Si dès demain vous donnez la copie de cet article à au moins cinq personnes qui ont l’air d’être intelligentes, vous aurez fait beaucoup pour la propagation d’une nouvelle conscience collective. Chacun qui aura reçu ce texte pourra à son tour le distribuer à au moins cinq personnes de plus. Et ainsi de suite. Cette méthode de propagation d’idées est une nouvelle démarche citoyenne : la pyramide des idées.

On constate que l’endoctrinement officiel, qui est constamment appliqué sur la population par des moyens multiples, obtient des résultats notamment par la technique de répétition incessante des idées et des faits que le pouvoir veut favoriser. En parallèle le pouvoir en place cherche, par tous les moyens dont il dispose, à empêcher la propagation des idées qui ne lui conviennent pas.

Tous les citoyens peuvent lutter contre cet endoctrinement officiel en utilisant les circuits qui sont à leur disposition pour propager à leur tour la vérité sur certains faits que le pouvoir en place cherche à masquer.

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20 réactions à cet article    


  • Yannick Harrel Yannick Harrel 21 mars 2009 13:08

    Bonjour,

    Démocratie représentative c/ démocratie directe : ça n’a jamais été formellement tranché. Les uns parlant de captation oligarchique du pouvoir (avec une certaine justesse) et les autres de plébiscite organisé (non sans raison parfois).
    Pour ma part j’ai toujours estimé qu’un élu pour faute grave pouvait et devait être destitué par un vote populaire s’il n’avait plus la confiance de ses électeurs. C’est ce que j’appelle le parallélisme électoral que j’avais développé au sein d’un article par aiileurs. Une mesure qui me semble juste et qu’il faudrait juste pondérer par quelques garde-fous pour éviter des destitutions par tout mouvement d’humeur passager.

    Pour le reste, la démocratie occidentale est en train de muter. De renier ses propres valeurs et d’évoluer nolens volens vers une oligarchie de fait où ce n’est pas le talent et le mérite mais l’usure et l’héritage qui déterminent la carrière des représentants. Le tout enrobé d’un carcan de lois sécuritaires qui ne sont favorables ni à l’expression citoyenne, ni au développement économique.

    Cordialement


    • Kalki Kalki 21 mars 2009 13:20

      Et c’est ce que nous essayons de combattre.

      Il est vrai que c’est le temps propice aux changements.

      Le temps s’accèlére, l’histoire tourne une page

      à nous d’écrire la suivante.


    • HELIOS HELIOS 22 mars 2009 10:04

      Le parallelisme que vous proposez ne marche pas... la preuve :

      Nous avons elu Nicolas Sarkozy et ses décisions s’imposent a nous, de par sa légitimité et surtout par la non description des options qui n’existent pas encore.

      Prenons comme exemple ... la crise ! il n’en avait pas parlé pendant sa campagne, elle n’existait pas. en l’envoyant a l’élysée nous avons validé, qu’en cas de crise, ce sera celui qui nous representera le mieux et ses décisions se justifieront. On voit ou nous en sommes, il y a ceux qui veulent la relance par la consommation, d’autres par l’investissement ou encore les deuux !... mais c’est son avis qui prime.

      A la prochaine election nous choisirons d’autres representants, qui agiront en notre nom sur des sujets qui ne sont pas encore d’actualité.
      A moins d’etre Suisse comme il est décrit dans l’article, il n’y a rien a faire.
      Ce qu’il faut retenir, c’est que LE CHOIX D’UN REPRESENTANT EST CAPITAL dans le fonctionnement de notre société. Or, ni ceux qui se presentent (et qui ne respectent pas la ligne pour laquelle ils ont été elu) ou ceux qui votent (et qui ne decrypte pas le message du candidat) aucun donc ne fonctionne correctement...

      Je l’ai déjà dis ailleurs.... tirage au sort !


    • Reinette Reinette 21 mars 2009 15:33


      DEMOCRASSIE

      Représentative ? Participative ? La démocratie, c’est celle qu’on a ici, dans les pays occidentaux.

      Celle qui s’impose là-bas, en Irak, en Afghanistan, à coup de canons.

      Celle qui se valide dans les urnes et s’invalide aussi sec si le résultat n’est pas celui qu’escomptait le pouvoir réel.

      Celle qui fait peser le soupçon de totalitarisme sur la moindre critique à son encontre.

      Maladie ou racket ? Les deux, mon citoyen ! Une promesse d’égalité qui a dégénéré en muselière, en frein aux libres initiatives. Si on s’en tenait aux sondages, opposés à la grève, favorables à l’expulsion des sans-papiers et fans de la police, on n’aurait plus qu’à se carrer devant les séries de M6 en attendant la fin du monde.
      Seulement voilà, l’opinion des sondés des régions se sentant "pris en otage" par les grévistes de la SNCF est respectable, mais ils oublient que les trains régionaux ont été supprimés depuis belle lurette !

      Les machines allaient en finir avec le travail. Le progrès garantirait un bien-être général. La démocratie apporterait, à tous, la possibilité d’agir et de transformer la vie publique. Mais au final, rien. Ou si peu.

      Que reste-t-il alors à ceux et celles qui s’insurgent contre l’imposition d’une volonté extérieure au groupe ?

      La parole et la prise de décision collectives qui se jouent entre personnes engagées dans une résistance commune – et seulement entre elles ! Un pouvoir tangible qui n’est visiblement pas de ce monde… Un esprit pratique, une clandestinité ouverte, une mystérieuse transparence. Le cri de guerre... ?


      • anny paule 21 mars 2009 17:56

        Excellent article qui devrait donner à penser, à réfléchir à tous : tant à ceux qui sont les citoyens (et constituent la "cité", au sens grec), qu’à ceux que les citoyens ont désignés, ont élus pour les représenter (puisque telle est notre constitution).
        Notre problème est bien celui d’une oligarchie qui ne se soucie de ses intérêts propres et n’a rien à faire du peuple citoyen. Ce que nos Politiques appellent "démocratie" n’est qu’une étiquette, une image.
        Quand, en ce moment précis de notre histoire, nous voyons comment se font certaines lois, se prennent certaines décisions, (essentiellement contraires à l’intérêt général, mais toujours profitables à un tout petit nombre), nous mesurons avec effroi la distance qui nous sépare de l’idée même de démocratie, et le temps qu’il nous faudra pour tendre vers une solution idéale ! (sans pouvoir y parvenir vraiment !)
        Nous vivons un monde corrompu, un monde sans honneur, sans dignité, sans respect humain, un monde de mépris social...et ceux qui sont aux manettes en sont la quintescence !
        Le refus de reconnaître la volonté citoyenne exprimée lors des référendums français, néerlandais, irlandais montre à quel point nous sommes éloignés de la démocratie dont se réclament ceux qui prétendent l’incarner !
        C’est excessivement grave ! Le problème, c’est que nous ne discutons, sur la toile, qu’avec des convaincus... et que nombre de nos concitoyens considèrent nos réflexions comme totalement inutiles... sans que cela les empêche, par ailleurs, de "protester pour protester" !


        • Kalki Kalki 21 mars 2009 19:08

          http://www.agoravox.tv/article.php3?id_article=22170

          "Mais je crois qu’il va falloir avoir le courrage politique d’aller jusqu’au bout".


        • souklaye 21 mars 2009 20:21

           Best of anticipation : le parti socialiste sera de droite ou ne sera pas

          En cette veille d’élection démocratique, peu populaire et accessoirement européenne, faisons un point sur la véracité de la bipolarité politique et de ces chirurgies idéologiques qui décrédibilisent.

          Pour notre étude cas, prenons par un exemple une entité de management de troupeau dépolitisé et de promotion sociale par trahison familiale.
          Cette entreprise philanthrope est prisonnière de racines humanistes surfaites comme Mendès France et n’assumant pas ses penchants consuméristes pour l’économie de marché comme Mitterrand.

          La suite ici :

          http://souklaye.wordpress.com/2009/03/21/best-of-anticipation-le-parti-socialiste-sera-droite-ou-ne-sera-pas/


          • Louis Peretz 21 mars 2009 21:10

            La démocratie c’est le pouvoir du peuple, par le peuple, pour le peuple. Donc la liberté en est une conséquence , dont celle de la libert d’expression. il s’agissait en Grèce de supprimer la tyranie. Mais on peut s’intérroger sur cette dernier, sur le droit de l’opposition quand un philosphe franc-tireur comme Socrate a été condamné à mort on peut s’interroger sur la différence qu’il y a entre cette définition et la réalité. En fait c’est en terme de pouvoir que se définit la démocratie, et le vote majoritaire des assemblées de citoyens n’est pas toujours la panacée.


            • JONAS JONAS 21 mars 2009 23:47

              @ TOUS :

              La démocratie est une aberration ! Le nombre serait plus intelligent que l’élite ?

              Si vous êtes malades, vous préférez être soigné par 10 sorciers ou par un médecin spécialiste diplômé !  smiley

              La masse populaire dénoncera toujours l’élite, car elle obtient toujours des privilèges.  smiley

              L’égalité est une fiction, car l’intelligence ne peut être égalisée, sans porter atteinte à la masse qui en profite sous diverses formes.

              Dit avec simplicité, vous voulez le beurre et l’argent du beurre !  smiley

              Sans l’élite l’humanité stagne et la masse reste dans sa fange !

              Mais, pour l’instant, je n’ai rien à vous proposer de mieux ! Si ce n’est de choisir le moindre par rapport au pire et de ne pas vous laisser abuser par ceux qui vous diront : " Tout le monde, il est beau, tout le monde il est gentil " et moi, je suis le meilleur.  smiley

              Bien à vous Tous….


              • HELIOS HELIOS 22 mars 2009 19:09

                mais Jonas, le peuple et surtout ses elus NE DOIVENT PAS ETRE DES ELITES.
                Ce doit etre des gens du peuple qui prendrons des decisions de bon sens, appuyées sur des references techniques fournies par des experts, des commissions etc... les elites, comme vous dites, il y en a dans chaque et dans tous les domaine.

                Si vous construisez votre maison, vous n’etes pas electricien, plombier, maçon, archietcte carreleur, peintre etc.... vous faites appel aux conseils de ces derniers pour faires vos choix, et c’est vous qui prenez les décisions....

                Pour un pays, c’est pareil. les députés doivent ils connaitre tous les metiers pour décider ? bien non, il font des commisssions, demandent des rapports, se renseignent TRAVAILLENT et décident.... Travailler c’est quelquefois dur quand on monte a Paris une fois par semaine et que le reste du temps on le passe dans sa mairie ou son conseil général et sur les plateaux de télé


              • Parpaillot Parpaillot 22 mars 2009 02:03

                @ Martin sur AgoraVox :

                " D’autre part l’existence du droit de grève et du droit de manifester publiquement ne signifie pas qu’on est en démocratie."

                Tout à fait d’accord, étant entendu que la volonté populaire s’exprime dans les urnes et non pas dans la rue, pas plus qu’on ne gouverne par sondage, mais par mandat du Peuple.

                Par ailleurs, je poserais la question suivante : Quel avenir pour la grève en démocratie ?

                Je tiens cependant à préciser que la question ne s’adresse bien évidemment pas aux grèves dans les entreprises qui conservent toute leur légitimité. Je fais référence ici uniquement aux grèves générales, celles qui bloquent l’activité économique de tout un pays, alors qu’il serait possible de consulter l’ensemble des citoyens sur les objets litigieux.

                Merci à l’auteur pour son très bon article !


                • Fabien 09 Crazy Horse 22 mars 2009 10:45

                  @ l’auteur

                  Merci infiniment !


                  • Alain-Goethe 22 mars 2009 12:04

                    Bon article
                    En effet, le mot "démocratie" est beaucoup galvaudé ;

                    OLIGARCHIE et LOBBYS

                    La voie royale pour une réussite personnelle en politique c’est :
                    sciences po, ENA etc
                    un bon réseau ( de personnages influents ) dans différents domaines : éco, médias etc..

                    savoir être très "malin" pour " faire son trou (personnel et égoiste) dans un parti

                    REFERENDUM d’Initiative POPULAIRE = ça devrait exister
                    mais la réforme de nos institutions ( été 2008) a écarté cela !!

                    même un parti comme le Modem qui se traguait de vouloir faire de la " politik autrement" n’a pas été cohérent avec ses " grandes déclarations généreuses"

                    Drole de système "bloqué " dans l’UE notamment !! 

                    Que faire ????


                    • La Luciole 22 mars 2009 14:05

                      Je crains que ce que nous décrit Martin de Bruxelles ne risque plutôt de ressembler à une MEDIOCRATIE, tant il nourrit l’opinion qu’une démocratie consiste à attribuer un pouvoir le plus direct possible au citoyen apte à décider de tout, comme si tout un chacun avait en lui la lumière suffisante et la technicité nécessaire à la diversité des domaines qui de nos jours ont une incidence sur notre vie. Et ajoutons à cela la superposition des nombreux échelons de décision, depuis la commune jusqu’à la communauté de Nations que forme l’Europe.
                       
                      Le système représentatif qui consiste à déléguer à quelqu’un jugé – à tord ou à raison - de plus qualifié, s’il n’est pas parfait s’accommode en tout cas au mieux de cette indispensable nécessité de divisions des tâches inhérente à une société moderne à la fois complexe et techniquement très évoluée.
                       La vie ne s’organise pas selon un tel schéma arithmétique où la raison serait l’apanage du plus grand nombre, mais plutôt suivant un compromis d’équilibre, dans une dynamique de forces à la fois concordantes et centrifuges, qui se traduit politiquement par l’adhésion autour d’un leader capable de formuler et de porter le plus haut possible les valeurs du groupe, déclinées ensuite en actes plus concrets.
                      Si la totalisation d’une grande somme d’opinions subjectives a des chances de tomber juste pour la désignation (souvent intuitive) d’un représentant charismatique, cela sera plus difficile si chacun doit décider non plus d’une stratégie d’ensemble mais des diverses tactiques au coup par coup.

                      C’est bien de vouloir lutter contre les vices cachés de nos démocraties qui trop souvent sont kidnappées par des oligarchies de privilégiés, et réduites à des luttes de pouvoirs entre différents lobbies, etc.... et il est intéressant d’avoir souligné qu’il n’y a pas de liberté sans règles - et on voit bien à quel point trop de lois tue la loi et donc tue la démocratie. Mais la solution idéale ne consistera pas pour autant à remplacer l’aveuglement de la minorité des plus puissants par une autre myopie pire encore, celle de la majorité des plus nombreux.
                       
                      Je dirais pour faire court que la démocratie pourrait se résumer ainsi : se fixer cet objectif 
                      "un pour TOUS et tous pour UN ".

                      Mais il y a encore du pain sur la planche.
                       

                      • abersabil abersabil 23 mars 2009 13:36

                        La démocratie à la Sarkozy ou le diktat du sionisme !


                        • Martin sur AgoraVox Martin sur AgoraVox 24 mars 2009 05:32

                          à Yannick Harrel


                          Ce serait un pas vers la démocratie si les mécanismes étaient en place pour pouvoir destituer sur le champ les politiques qui ne respectent pas le contrat démocratique auquel ils sont liés lorsqu’ils ont été démocratiquement élus, le contrat par lequel ils s’engagent à respecter les deux règles fondamentales de la démocratie véritable, qu’il est utile de rappeler encore et encore :

                           * La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.

                           * Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.


                          Il me semble qu’il serait sage que cette destitutions de leur mandat politique s’accompagne d’une interdiction définitive d’exercer un mandat politique.


                          Mais ça ne suffit pas, car que fait-t-on des lois ou des traités internationaux etc. que ces malfrats politiques ont mis en place contre la volonté des citoyens ? Il ne faut pas que les décisions contraires à la volonté des citoyens restent mises en application. Destituer sur le champ les politiques qui ne respectent pas les principes fondamentaux de la démocratie c’est bien mais il faut aussi pouvoir sur le champ corriger les décisions politiques qu’ils ont mis en place, et on vient nécessairement au besoin d’un dispositif d’initiative des citoyens pour le vote direct des citoyens concernant toute décision politique.


                          Une petite erreur s’est glissé dans la légende sous la dernière illustration. Le mot « souvent » y est de trop. La légende correcte est :


                          « Il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire, par un vote secret, les délégués politiques. Ceux qui exercent le pouvoir politique ne respectent pas les principes de la démocratie lorsqu’ils prennent des décisions contraires à ce que souhaite la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions. »





                          • abersabil abersabil 24 mars 2009 07:33

                            @ A.Goethe,

                            ’’ savoir être très "malin" pour " faire son trou (personnel et égoiste) dans un parti ’’….

                            C’est le principe même de l’entrisme sioniste au sein de cette France si généreuse, faire le lit d’un état voyou tel que "Israël"dans tous  medias confondus au quotidien n’est sûrement pas normal, c’est plutôt  antidémocratique, tout comme l’envoi des troupes en Afghanistan et l’adhésion a l’Otant,ainsi que le fichage ethnique pour mieux cibler l’opposant (ennnemi) des initiatives personnelle d’un président "roi"


                            • BBen 24 mars 2009 16:45

                               Bonjour,

                              J’ai monté un groupe de travail justement pour travailler sur la question de la mise en place d’une "démocratie véritable" à l’échelle de notre pays. Comment cela peut-il s’organiser, et fonctionner ?...

                              Cf le wiki du groupe :
                              http://reflexion-tt.wetpaint.com/

                              Si vous êtes tenté, n’hésitez pas à rejoindre ce groupe (section "comment participer sur la page d’accueil) smiley
                              Benoitb




                              • ernst 24 mars 2009 18:37

                                 La démocratie, c’est le vote populaire.

                                L’argumentation selon laquelle le peuple est non apte à prendre les décisions techniques fait preuve d’une non connaissance de ce qu’est la parole raffinée du vote collectif.

                                On est étonné de voir que sur ces questions ( il et vrai que chaque citoyen reçoit à domicile un fascicule sur chaque question à débattre dont les commentaires émanent des différents partis politiques, qu’il a le temps de LIRE, n’est pas influencé par un débat télévisé où le plus télégénique a forcément raison), on est étonné par la subtilité de ces votations en fait ni de droite ni de gauche, par cette godille qui finalement n’a que le but d’arriver à la plus juste gestion du pays, ce que les politiques, perchés sur leurs idéaux partisans, ne pourraient en aucun cas réaliser.

                                Mais pourquoi donc voulez vous que les politiques français adhèrent à un système qui les priveraient de leur pouvoir, de leurs magouilles et de leur gagne-pain ?

                                C’est donc à nous de forcer le destin, orange obstination, de pousser hors du jeu de notre avenir ces requins habiles et soutenus par tous les media. Hors la ville, hors les murs. Comment ?...

                                Il me semble qu’il existe également en France une initiative populaire qui requiert un certain nombre de voix et signatures ( 50.000 ? ) : Lancée dans plusieurs villes significatives, ce serait une première enjambée du pont ? Mettre au point le texte de revendication en s’appuyant éventuellement sur les textes référents et en état de marche dans les pays à démocratie directe, il suffit d’un tréteau, une table, un parapluie, dans la rue avec quelques relais... et engranger les signatures.

                                Qui se lance ?...

                                Personne, évidemment.


                                • simplesanstete 22 janvier 2010 13:53

                                  Questionner notre réalité !
                                  La démocratie représentative s’enlise, elle tourne en rond, les gens votent pour une image comme ils achètent des marques qu’ils consomment, pour voir, au fond tout le monde s’en fout, le vote blanc n’est pas encore reconnu, l’abstention sera une force, nous vivons dans une société de GAVEE en guerre, là bas, sarko et la communauté internationale très sérieuse s’empêtre dans leurs rhétoriques contradictoires pour masquer le travail planétaire du GENIE financier et des multinationales.....très armés, nous sommes les meilleurs honteusement ou fièrement SELON votre sensibilité dite politique
                                  La démocratie directe c’est de, se, parler tous les jours sur l’absence de réalité de ce monde cadire ?le bruit assourdissant qui couvre le silence des foules, questionner et nous questionner sur ce que nous faisons réellement, mon seul programme BAVARDEZ,au début était le verbe,le discours des élites qui ont trop bu et imbus ne font que noyer le poisson déjà sous haute pression (alcool, antidépresseur et diverses gâteries illégales) sans même parler du travail passionnant que chacun effectue ou pas, of course.

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