Où est la démocratie ?
La démocratie est dans le contrôle du pouvoir par les citoyens, puisqu’en démocratie le pouvoir doit en permanence, dans toutes ses actions, refléter la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par ces décisions.
Le constat est sans ambiguïté : dans les pays de l’Union européenne nous ne vivons pas dans un système démocratique. Pourtant le système démocratique n’est pas une théorie utopique, il existe ailleurs, et pourrait être mis en place en France ainsi que dans les autres pays de l’Union européenne.
Pour comprendre ce qu’est la démocratie véritable, il faut en premier lieu prendre conscience des idées faussement inculquées sur ce qu’est la démocratie.
Il ne faut pas, comme c’est très souvent le cas, confondre la démocratie avec le fait de pouvoir élire les représentants. Être représentés par des députés, élus selon la règle de la majorité des citoyens s’exprimant dans le secret, ne signifie pas qu’on est en démocratie. L’explication suit.
D’autre part l’existence du droit de grève et du droit de manifester publiquement ne signifie pas qu’on est en démocratie. Notamment les grèves générales, qui paralysent l’activité économique d’un État, pénalisent surtout ceux qui manifestent ainsi que les citoyens qui ne sont pas visés par les manifestations mais qui en sont des victimes latérales, par contre ceux qui sont visés, les gouvernants, ceux-là sont en position de s’organiser pour ne pas subir les inconvénients des manifestations. Par exemple une grève des transports ne désorganise pas la vie les gouvernants parce qu’ils ne dépendent pas des transports en commun. En démocratie véritable les citoyens ne se joignent pas massivement aux grèves générales parce que ce n’est pas leur intérêt et parce que ce n’est pas nécessaire. En démocratie véritable, plutôt que de se pénaliser eux-mêmes par des grèves générales ou par des manifestations de rue, les citoyens ont à leur disposition des moyens légaux pour contraindre les gouvernants à mettre en place les solutions voulues par la majorité des citoyens. Nous allons examiner quels sont ces mécanismes de régulation politique qui permettent l’existence de la démocratie véritable.
La question centrale est celle du pouvoir politique d’un coté et de la volonté de la majorité des citoyens de l’autre coté.
Tout d’abord revenons aux fondations de la démocratie.
- Deux conditions doivent être satisfaites pour garantir la démocratie
Le concept de démocratie est ancien. La définition en a été donnée en Grèce il y a des millénaires.
Toutes les redéfinitions, des variantes de sens, qui ont depuis été attachées au mot « démocratie » ne sont donc que des falsifications. La démocratie technocratique, la démocratie des élites, la démocratie des oligarques, la démocratie parlementaire, la démocratie participative, la démocratie représentative - tout cela sont des tentatives de masquer les diverses formes de l’oligarchie sous des dénominations « démocratie quelque chose ».
Lorsqu’on n’est pas d’accord avec la véritable définition de la démocratie, on peut toujours citer tel personnage politique qui aurait donné une autre définition de ce qu’est la démocratie, mais ce n’est que sa définition de la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique qu’il souhaitait voir mis en place.
Rappelons la définition de la démocratie, définition qui est sans doute connue de presque tous les lecteurs. Cette définition fait partie de l’héritage culturel des Européens.
La première mention écrite connue, une définition courte de ce qu’est la démocratie, a été donnée par l’historien Thucydide (470 à 395 avant JC), même si d’autres mentions de la démocratie existent antérieures à Thucydide (notamment Hérodote).
La définition qui répond exactement et entièrement à la question « qu’est-ce que la démocratie ? » a été donnée par Aristote (384 à 322 avant JC).
Définition de la démocratie par Aristote (dans La Politique) :
« Le principe de base de la constitution démocratique c’est la liberté (c’est, en effet, ce qu’on a coutume de dire parce que c’est seulement dans une telle constitution que les citoyens ont la liberté en partage ; c’est à cela, en effet, que tend, dit-on, toute démocratie). Et l’une des formes de la liberté, c’est d’être tour à tour gouverné et gouvernant. En effet, le juste selon la conception démocratique, c’est que chacun ait une part égale numériquement et non selon son mérite, et avec une telle conception du juste il est nécessaire que la masse soit souveraine, et ce qui semble bon à la majorité sera quelque chose d’indépassable [...] De sorte que dans les démocraties, il se trouve que les gens modestes ont la souveraineté sur les gens aisés ; ils sont en effet plus nombreux, et c’est l’opinion de la majorité qui est souveraine. [...] »
Voici donc ce que disait cet Athénien il y a plus de 2000 ans, bien avant la Révolution française, laquelle quoi qu’on en dise n’a pas mis en place la démocratie véritable.
Exprimées en termes modernes les deux conditions de la démocratie véritable sont :
- La liberté d’opinion doit être garantie : cela signifie que les citoyens sont libres d’exprimer et de propager toutes les opinions quelles qu’elles soient.
- Chaque décision politique doit être conforme aux désirs de la majorité des citoyens qui désirent prendre part à la décision.
Il est certain qu’aucune des deux conditions n’est respectée ni en France ni dans l’Union européenne.
- Les politiques ne cherchent pas à respecter les deux conditions de la démocratie
Les politiques ne doivent pas imposer aux citoyens la dictature de ce qu’il est permis de croire et de ce qu’il est interdit de penser et de dire. Mais la première condition de la démocratie n’est pas respectée en France comme à des degrés divers elle n’est pas respectée non plus dans l’Union européenne. Sur le thème de la première condition de la démocratie un article a publié sur AgoraVox : « La liberté d’expression est une condition de la démocratie ».
La liberté d’expression ne signifie pas qu’on a d’office le droit de tout dire. Par exemple la liberté d’expression n’autorise pas la vulgarité et les insultes. La liberté d’expression concerne uniquement les opinions. La liberté d’exprimer les opinions, quelles qu’elles soient, est nécessaire pour garantir que les règles législatives pourront toujours être librement proposées aux citoyens par les citoyens.
Illustrons ce concept de la liberté d’expression des opinions par un exemple. On n’a pas d’office le droit de diffuser la pornographie de même que sa diffusion n’est pas d’office interdite. Mais on a le droit d’exprimer et de propager la conviction que « La loi doit interdire la propagation de la pornographie ! » de même qu’on a le droit d’exprimer et de propager la conviction que « La loi ne doit pas interdire la propagation de la pornographie ! ». Une opinion librement exprimée permet ensuite - si on est en démocratie - d’abord de vérifier (par le vote direct de citoyens et en garantissant le secret du vote) quels sont les souhaits de la majorité des citoyens qui se sentent concernées par l’opinion exprimée, et ensuite de mettre en application la décision démocratique des citoyens. On a bien vu dans cet exemple qu’il y a une différence entre propager la pornographie et propager l’opinion que la pornographie doit pouvoir être diffusée. Dans le premier cas on ne propage pas une opinion sur la façon de gérer la société, dans le deuxième cas on propage une opinion qui concerne la législation et c’est cela qui doit toujours être permis. Il faut bien comprendre que la liberté d’expression ne signifie pas qu’on a le droit de propager les insultes ou les diffamations, mais signifie qu’on a essentiellement le droit illimité de proposer des règles qui concernent la communauté dont on fait partie, afin que ces règles puissent être confirmées ou infirmées par le vote démocratique des citoyens qui appartiennent à cette communauté.
De même la liberté illimitée de propager les informations doit être garantie et encouragée afin que les citoyens puissent prendre des décisions à bon escient, c’est à dire en ayant accès à la vérité. Là encore, la liberté de propager les informations ne signifie pas la liberté de diffamer ou d’insulter : c’est un devoir des journalistes de choisir les mots et les expressions qui ne sont pas insultants, mais c’est également leur devoir d’informer sur tous les faits dont ils ont connaissance et il faut leur garantir la possibilité d’exercer ce devoir. Le fonctionnement démocratique de la société nécessite ces libertés d’expression et de propagation des opinions.
Cette première condition de la démocratie - la liberté d’expression - n’est pas respectée en France et n’est pas non plus respectée dans l’Union européenne : les lois existent qui limitent les sujets sur lesquels les citoyens peuvent publiquement s’exprimer, et même les lois existent qui interdisent totalement d’exprimer certaines opinions.
Les parlementaires des pays de l’Union européenne ont par exemple voté des lois qui figent une interprétation officielle de certains faits historiques et qui prévoient des peines sévères à l’encontre de ceux qui voudraient nuancer ces interprétations. En démocratie on peut décider quelle est l’interprétation officielle de certains faits, mais on ne doit pas interdire la propagation d’autres interprétations de ces faits.
En France et dans l’Union européenne nous vivons dans un système oligarchique qui est au mieux une « pseudo-démocratie » de façade, qui utilise le vocabulaire de démocratie mais qui dans les faits est une oligarchie technocratique.
En démocratie véritable chaque décision politique doit être conforme aux souhaits de la majorité des citoyens qui désirent exprimer leur volonté sur la décision.
Cette deuxième condition de la démocratie n’est pas respectée en France et n’est pas non plus respectée dans l’Union européenne.
Dans le système politique actuel les politiques sont élus, ensuite ils prennent des décisions, écrivent des lois, signent les traités internationaux, engagent des dépenses que des générations futures devront rembourser etc., sans vérifier si la majorité de la population est d’accord avec chacun de leurs actes, et même souvent en sachant que la majorité de la population n’est certainement pas d’accord avec certains de leurs actes.
Cependant, la démocratie véritable n’est à présent plus une théorie mais est depuis plus d’un siècle devenue une réalité. Certes pas en France, ni dans aucun des États membres de l’Union européenne. Mais il existe pourtant un État européen qui poursuit l’idéal de se rapprocher le plus possible de la démocratie véritable.
- L’exemple concret de système politique qui vise à garantir la démocratie véritable
Avec son système politique basé sur la démocratie directe et avec son organisation fédérale, la Confédération Helvétique pourrait être un modèle pour les États membres de l’Union européenne et pour les instances de l’Union européenne (Commission européenne, Conseil de l’Union européenne) qui ont pris l’habitude de prendre des décisions non conformes à la volonté de la majorité des Européens.
Sur les questions fondamentales - la constitution etc. - les citoyens suisses ont la garantie que toute décision sera prise uniquement et obligatoirement après le vote direct des citoyens. Sur les questions qui ne sont pas fondamentales, les citoyens suisses ont la garantie que sur leur demande, donc suite à une initiative des simples citoyens, toute loi peut être soumise à la votation directe de tous les citoyens.
La démocratie véritable, qui est donc dans la pratique basée sur la démocratie directe - avec la possibilité donnée aux citoyens de déclencher les référendums - n’élimine pas les éléments de « démocratie représentative » ni les éléments de « démocratie participative ». La démocratie directe laisse aux uns et aux autres la possibilité de faire des propositions et laisse aux politiques la responsabilité de gérer les affaires de la communauté au quotidien. Mais elle exerce sur les politiques et sur les lobbies (c’est à dire sur les groupes de pression) le contrôle permanent du respect de la règle démocratique : « pour chaque question qui touche la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés qui décide ».
La démocratie véritable, la démocratie directe, cela ne signifie pas une société qui est gérée uniquement par référendums. Le droit aux référendums d’initiative citoyenne est le droit donné aux citoyens d’intervenir lorsqu’ils estiment que la règle fondamentale de la démocratie n’est pas respectée, la règle qui est la suivante : « pour toutes les questions qui touchent la communauté c’est la volonté de la majorité des citoyens qui décide ». Lorsqu’il y a un doute, toute décision politique doit POUVOIR être soumise à la validation. Mais cela NE signifie PAS que toutes les lois sont OBLIGATOIREMENT rédigées d’après les référendums. Il suffit d’observer le système politique suisse pour comprendre les mécanismes de prise de décision : les politiques professionnels (exécutif/législatif, gouvernement/ parlement) et leurs décisions y ont leur place et les votes directs (« référendums ») d’initiative citoyenne n’interviennent que lorsque les citoyens ont un doute et veulent vérifier concernant certaines décisions politiques quelle est la volonté démocratique de la majorité des citoyens.
Dans le contexte de démocratie directe, dont un dispositif important est la garantie de référendums, y compris les référendums d’initiative citoyenne, les politiques ne s’aventurent pas à prendre des décisions qui sont manifestement contraires à la volonté démocratique de la majorité des citoyens. Les politiques sont ainsi obligés d’agir en respectant la démocratie. Et quand ils ne la respectent pas ils s’exposent au risque d’être rappelés à l’ordre au moyen de référendum déclenché suite à l’initiative des citoyens.
Les opposants à la généralisation des référendums utilisent des arguments variés pour essayer d’empêcher l’instauration de la démocratie véritable. Ces anti-démocrates pensent que la prise des décisions politiques doit être réservée à une élite. Je ne vais pas énumérer tous leurs arguments, mais en voici un : les référendums sont peut-être faisables dans les petits pays mais dans les grand pays ils sont difficiles à organiser et ne feraient que bloquer le processus de décision. Cet argument, comme tous les arguments que les anti-démocrates opposent à la démocratie véritable, ne tient pas. Le système politique qui fait appel aux référendums de façon généralisée peut être mis en place quelle que soit la taille ou le poids économique ou démographique du pays. Les États-Unis d’Amérique sont un exemple de grand pays - par le nombre d’habitants et par le poids économique - qui pour certains types de décisions met en œuvre les référendums ce qui prouve que les référendums peuvent être gérés dans tout pays pourvu qu’on le veuille.
Une précision sur le système politique américain : aux États-Unis d’Amérique la démocratie n’est présente qu’en surface, dans les apparences, et malgré l’emploi des référendums limités à certaines décisions d’ordre pratique, le système politique américain fige les cercles qui détiennent le pouvoir et exclut de la représentativité politique toute idéologie qui ne serait pas conforme aux intérêts des milieux qui se maintiennent au pouvoir, de sorte que derrière les apparences, le système politique américain est une oligarchie.
Revenons à la question de l’expression directe de la volonté des citoyens. Pour recueillir les questions à trancher par référendum, ou pour recueillir les « signatures » des supporteurs afin de déclencher le référendum d’initiative citoyenne, il est possible avec les moyens techniques dont on dispose en Europe, de créer par exemple des sites internet, comme pour le vote aux élections par internet. Il faut signaler qu’au niveau des votations locales en Suisse (niveau équivalent aux municipalités françaises) il est parfois possible de voter même par SMS sécurisé. La gestion de ces sites dédiés aux référendums devrait incomber à l’État. Tout individu isolé devrait pouvoir déposer une proposition sans avoir à passer par des associations ou par des partis politiques.
Sur ces sites les idées devraient pouvoir également être exposées librement sans restrictions en éliminant uniquement les expressions vulgaires et les insultes personnelles. Cela permettrait de faire le contrepoids aux médias qui sont actuellement en position quasi monopolistique du « laveur de cerveau » des citoyens.
La véritable démocratie ne se situe ni à droite, ni à gauche, ni à l’extrême droite, ni à l’extrême gauche. La véritable démocratie ne cherche pas à favoriser telle ou telle autre idéologie économique, la véritable démocratie met en application de façon impartiale uniquement les décisions voulues par la majorité des citoyens, quelles qu’elles soient, ainsi en Suisse certaines décisions peuvent d’après les actuels critères français être qualifiées de gauche, d’autres de droite.
Par exemple les Suisses ont voté contre la libéralisation du marché de l’électricité pour protéger leurs sociétés cantonales de production d’électricité et de gaz qui sont publiques et le resteront. L’infrastructure de distribution de l’eau est presque entièrement dans la main des communes, c’est-à-dire est publique. Grâce à la démocratie directe, les citoyens suisses peuvent garder le contrôle sur les infrastructures et tout en étant contre leur privatisation exigent simultanément que les entreprises publiques travaillent de manière efficace. En même temps le capitalisme n’est pas mis en cause en Suisse : les citoyens ne proposent pas et ne votent pas des lois pour collectiviser à tout va, de même qu’ils ne sont pas systématiquement opposés aux grandes firmes privées. Les citoyens suisses décident avec pragmatisme, au cas par cas, selon leurs intérêts à long terme.
- La dictature des lobbies est le système mise en place dans l’Union européenne et dans les États membres de l’Union européenne
Les citoyens de l’Union européenne sont victimes du lavage permanent des cerveaux de la part des politiques, qui parsèment constamment leurs discours du mot « démocratie », mais ne la mettent pas en pratique, et pour brouiller les pistes inventent des nouvelles définitions du mot « démocratie » pour se maintenir au pouvoir sous des déguisements de démocratie, eux et les cercles de pression qui les entourent. Pour ces raisons les citoyens n’y voient en effet souvent plus très clair dans ces discours à propos de « qu’est-ce que la démocratie ».
Pour évoluer vers la démocratie, il faudrait déjà que les citoyens européens sachent ce que signifie « démocratie ». Ils doivent connaître la définition de la démocratie véritable et non pas une autre définition de ce qu’est la démocratie, une définition fausse fabriquée pour correspondre au système politique que telle ou telle autre personnalité politique, tel lobby, telle loge occulte ou tel « cercle de réflexion », souhaite voir mis en place.
On peut être pour ou contre la démocratie véritable. Le mot « démocratie » définit l’organisation sociale dans laquelle chaque décision reflète la volonté de la majorité des citoyens qui se sentent concernés par cette décision. Le mot qui définit l’organisation sociale dans laquelle les décisions sont prises selon la volonté d’une minorité des citoyens est le mot « dictature ». Tout ce qui n’est pas démocratie est une forme de dictature. On peut certes argumenter en affirmant que la démocratie est un mauvais système politique, par exemple on peut être favorable à la dictature « éclairée » des élites, des lobbies divers, des loges, « des cercles de réflexion » etc.
Mais lorsque l’on est favorable à un système politique où les décisions sont réservées à une certaine « élite », alors il faut dire clairement que l’on est en faveur d’un système politique qui par définition ne s’apparente pas à la démocratie, mais qui est une « dictature exercée par une certaine élite »
Quels que soient les lobbies, ou les « élites », qui actuellement, et depuis des décennies, tiennent le pouvoir dans les pays de l’Union européenne, il est évident que leurs orientations mondialistes, maintenues avec entêtement contre la volonté des peuples européens, conduisent les Européens vers la régression économique et sociale (lire l’article « Le TGV chinois, la concurrence globalisée et l’avenir des Européens »), et même les précipitent de façon accélérée vers l’anéantissement que l’on peut qualifier de génocide (lire l’article « Démographie et immigration : suicide collectif des Européens »).
Les élites européennes qui gravitent dans et autour des cercles politiques au pouvoir, « de gauche » et « de droite », n’agissent pas pour le bien des peuples dont elles sont pourtant issues. Les élites européennes qui gouvernent ne respectent pas la volonté des citoyens et trahissent les peuples qui les ont élus. Pourtant dans leur discours ils prétendent être « démocrates ».
On peut être pour ou contre la démocratie véritable, mais lorsque l’on est contre, lorsqu’on préfère un autre système politique, il ne faut pas abuser en lui donnant le nom de « démocratie ».
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- Notes :
Précision : après la publication de mes précédents articles il est arrivé que des lecteurs demandent s’ils peuvent copier un extrait de mon article, à quoi je réponds « oui ». Les lecteurs qui partagent les idées développées dans mes contributions peuvent utiliser les textes de mes articles pour propager ces idées sur d’autres forums, dans d’autres médias ou autour d’eux. Si vous partagez mes opinions alors vous pouvez traduire mes contributions, vous pouvez utiliser mes textes tels quels, vous pouvez les copier entièrement ou en partie, ou vous pouvez les adapter de la manière qui vous convient. Si j’écris c’est pour que les gens lisent, donc plus il y a de lecteurs meilleur c’est. L’important ici est la propagation des informations et des opinions.
Si les idées qui sont exposées dans cet article vous plaisent assez, alors n’hésitez pas : distribuez ce texte autour de vous, aux personnes connues ou inconnues. Chaque personne qui lit ce texte peut en faire des copies et les distribuer à son tour à d’autres lecteurs potentiels.
Si dès demain vous donnez la copie de cet article à au moins cinq personnes qui ont l’air d’être intelligentes, vous aurez fait beaucoup pour la propagation d’une nouvelle conscience collective. Chacun qui aura reçu ce texte pourra à son tour le distribuer à au moins cinq personnes de plus. Et ainsi de suite. Cette méthode de propagation d’idées est une nouvelle démarche citoyenne : la pyramide des idées.
On constate que l’endoctrinement officiel, qui est constamment appliqué sur la population par des moyens multiples, obtient des résultats notamment par la technique de répétition incessante des idées et des faits que le pouvoir veut favoriser. En parallèle le pouvoir en place cherche, par tous les moyens dont il dispose, à empêcher la propagation des idées qui ne lui conviennent pas.
Tous les citoyens peuvent lutter contre cet endoctrinement officiel en utilisant les circuits qui sont à leur disposition pour propager à leur tour la vérité sur certains faits que le pouvoir en place cherche à masquer.
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