Dernier message,
La Vie n’est que la Vie. Mais d’une grandeur qui fait frémir.
Je constate que notre ère matérialiste a une forte tendance à vouloir tout expliquer. À tel point que beaucoup d’entre vous se défendent avec des arguments pour la plupart « scientifiques ». Même si dans leur réalité on se voudrait ouvert d’esprit, je constate les ravages d’un monde malmené par cette tendance à vouloir décrypter un Univers très complexe à la manière de ces pseudo-scientifiques. On tergiverse... On branle... Mais au fond, on est tous victime d’une réussite technologique qui,insidieusement, finit par sculpter les cerveaux à la manière de nos sociétés dites « avancées ».
Quand on cherche à expliquer, on n’est pas spirituel. Il y a danger d’être devenu, sans le vouloir, un esprit que trop cartésien mais bien lessivé.
J’ai présentement en « banque » au moins 6 articles sur Agoravox. Pas moyen de les effacer... Je vais chercher le moyen d’effacer mon compte. Il se pourrait que d’autres articles apparaissent, parce que Agoravox semble puiser dans des « réserves » des articles.
L’idée d’écrire ici n’est même pas de mon ressort : on m’a incité à le faire, selon les conseils d’un ami.
Mais j’ai d’autres projets et d’autres chats à fouetter.
Comme disait un de mes amis : « Maybe Iam in the wrong casting ».
Et pour utiliser un poème en anglais, en quelques mots :
Do you suppose
A Catterpillar knows
It’s future lies
In Butterflies ?
Robert Shaw
C’est la question qui tue mais en même temps la réponse qui ressuscite.
La poésie dépasse tout. Comme une sorte de raccourci de la connaissance.
En réalité, je préfère deux vers à toutes ces pages...
J’ai écrit un petit poème qui résume bien toutes nos différences. Différences qui sont des forces mais que certains transforment en une cacophonie.
PARLER À UNE FLEUR
J’ai voulu parler à une fleur
Elle ne m’a pas répondu
Je l’ai crue morte…
Mais sa vie était un parfum.
J’ai voulu parler à un arbre
Il ne m’a pas répondu
Je l’ai cru mort…
Mais sa vie était une sève.
J’ai parlé à bien des humains
Certains m’ont répondu
Je les ai cru vivants…
Mais ils étaient…
Gaëtan Pelletier
28 mai, 2000
Je devrais sans doute me résoudre à ça.
Poésie et musique.
Bonne route à tous. !