L’Enfoiré, c’est toujours bien d’avoir des articles sur ces sujets finalement peu connus.
Je n’ai pas bien compris qui discutait d’une réforme éventuelle du français « Bruxelles tentait de réformer la langue française. » De plus, il me semble que la liste des dix règles et exceptions est identique à la réforme déjà en vigueur en France depuis 1990, même si elle n’est réellement acceptée activement que depuis peu.
S’agit-il de la même chose ou d’une discussion sur une nouvelle réforme ?
Si c’est une nouvelle réforme, elle devrait d’abord faire l’objet d’un long travail de concertation plutôt que d’un débat à chaud, forcément passionné comme tu le signales.
Sympa d’avoir parlé de l’espéranto, mais du coup ça fait peut-être trop d’aspects différents à traiter dans un seul article, dont le fil conducteur si j’ai bien compris n’est pas la réforme du français, mais la réforme et l’évolution de toutes les langues, c’est vaste !
« Véritable croisade, donc, et qui continue sans discontinuer. Incompréhensions et tergiversations pour prouver que j’étais à côté de mes pompes. »
Ni croisade ni lobbying, simple militantisme, et volonté de bousculer la quasi censure des grands médias français sur le sujet de l’Eo. de plus, le lobbying est considéré à Bruxelles comme naturel, reflet des nombreuses composantes de la société : comme aux Usa, si vous n’avez pas d elobby, vous n’êtes personne ! Il faut ausis accepter que nous ne soyons pas d’accord avec tes idées sur une nécessaire réforme de l’Eo, sans pour autant les qualifier de tergiversations...
Par hasard, un site signale aujourd’hui un intéressant article sur le sujet, d’un Belge installé à la Réunion
Avec des exemples amusants :
« Le français n’est pas une langue très logique. (Un collaborateur entre dans la pièce). Regardez, je fais un test. Je demande à mon collaborateur d’apporter du “papier collant”. (Le jeune homme hésite : “Ah oui, c’est du Scotch ?) C’est pareil pour le “Sopalin” : pour moi, c’est de l’“essuie-tout”. »
Et je suis pleinement d’accord avec ce passage (note en bas) :
« Revenir à “septante” et “nonante” en France ? La proposition est très sérieuse. Lors de notre entretien, Jean-Philippe Cordier demande à son associé (français) Philippe Bonhomme d’effectuer quelques recherches documentaires sur l’usage de ces nombres dans notre langue. Quelle n’est pas notre surprise de constater que ces expressions étaient employées en France bien avant les illogiques “soixante-dix” et “quatre-vingt-dix” ! Sur le site officiel de l’Académie française, on lit notamment : “Les mots septante, octante, nonante figurent dans toutes les éditions du Dictionnaire de l’Académie française. Encore conseillés par les Instructions officielles de 1945 pour faciliter l’apprentissage du calcul, ils restent connus dans l’usage parlé de nombreuses régions de l’Est et du Midi de la France, ainsi qu’en Acadie. Ils sont officiels en Belgique et en Suisse (sauf, cependant, octante, qui a été supplanté par quatre-vingts et huitante – en Suisse – (…). Rien n’interdit de les employer (…).” »