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Commentaire de John Lloyds

sur Sommet du G20 de Londres : la dernière chance avant la dislocation géopolitique mondiale


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John Lloyds John Lloyds 25 mars 2009 22:14

@Chantecler

Mon avis restera toujours décalé, car j’y intégre des éléments essentiels que n’intègrent pas la plupart des analyses : une stratégie préméditée depuis 2001 (en fait bien avant) que l’on peut lire au travers des réglementations drastiques et liberticides qui se sont mis en place aux Etats-unis après le 11 septembre, à commencer par le patriot act, au motif de prévention terroriste, mais pour un attentat dont la version officielle restera plus que douteuse, et dont le relais médiatique s’est traduit par un silence absolu.

Je pense que cette crise a été prévue, on peut le discerner dans le fait que des nombreux analystes l’avaient prévue 2 ans à l’avance, sans que rien ne soit fait à l’époque par les officiels, si ce n’est des sarcasmes à l’encontre de ces analystes. Pire, il semble que l’équipe Obama, formée par ceux-là mêmes qui ont engendré la crise, fasse tout pour qu’elle s’aggrave, la plupart des experts s’accordent à le dire.

J’aime bien Lordon, mais étant payé par l’état, son champ d’expression reste limité. Il n’intègre probablement pas l’idée d’une préméditation des néo-cons, et son analyse reste purement économique, mais je pense qu’il dit le maximum de ce qui lui est possible de dire sans cracher dans la soupe. Son inquiétude est visible (audible), mais je pense que s’il abordait la dimension politique étatsunienne, dans son historique depuis 10 ans, il passerait directement à sa dernière éventualité, la baignoire de patates.

Quand et comment cela va arriver, nul ne le sait, car cela dépend de décisions qui n’ont pas été prises. Peut-être, et même probablement, une guerre se déclanchera avant la déconfiture finale, ne serait-ce que pour sauver les apparences. A mon avis cette année on va bouffer le reste des marges de manoeuvre financières, le dollar va décrocher, et les premières émeutes vont poindre. Le reste n’est qu’une question de temps, un ou deux ans pour que le brasier général s’allume.


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