@ Daniel
Convenez que ce n’est pas mauvais que la chape de plomb qui recouvraient tous "ces secrets de famille", commence à être soulevée. Cela ne peut plus durer, si on veut sauver le service public de l’Éducation.
On ne comprend rien à ce que sont devenus nombre d’établissements scolaires sans tout de même se référer à la façon dont s’est exercée cette fonction d’autorité en charge de l’ordre dans un établissement.
Jamais un film n’a osé montrer aussi crûment l’irresponsabilité d’un chef d’établissement, comme le fait "La journée de la jupe". Je suppose que ce doit être une des raisons qui ont poussé les producteurs, sollicités par le réalisateur, à se dérober.
Les professeurs, je vous l’accorde, ont une large part de responsabilité, pour avoir, en échange de menues faveurs, laissé faire, et le boomerang leur revient à la figure aujourd’hui ! Ils ne l’ont pas volé ! Mais on ne peut leur faire porter toute la responsabilité du désastre, comme l’administration s’en est fait une spécialité depuis des années pour s’exonérer de toute responsabilité. Il existe une interaction entre administration et professeurs où la première joue tout de même le rôle principal.
Elle s’est adjointe en plus des alliés de poids avec des associations de parents d’élèves, plus souvent acquises à sa cause par conviction ou courtisanerie pour sauver leurs rejetons, qu’à celle des professeurs dénoncés comme responsables de l’ échec éventuel de ces derniers. Paul Villach