Voilà maintenant que sur AV les jeunes rédacteurs s’expriment comme nombre de vieux chroniqueurs aigris qui comblent le désert de leur retraite de papiers indignés contre la couleur des abribus ou la hauteur de la jupe de Rachidati comme autant de signes manifestes de la chute de la civilisation occidentale.
Pour avoir vu un nanard une fois dans sa vie, à vingt ans (à croire qu’il n’a pas la télé), en compagnie du populaire, l’auteur titre sans rire : La fin de l’Histoire (majuscule), en appelle à Dieu (qui doit avoir d’autres sujets d’inquiétude), à l’eugénisme bon teint (heureusement que la capote et l’avortement existe, il manquerait plus qu’ils se reproduisent), cite quelques auteurs qu’il prétend avoir lus comme cautions de sa hauteur de vue et termine par Desproges, qui se serait certainement mouché de joie dans ce billet.
@ l’auteur
Quand on a deux sous de culture, une certaine éducation et trois grammes d’altruisme, mon petit Jean-Marie, au lieu de se répandre comme un malpropre du haut de sa tour lustrée sur quelques misérables hères acculturés qui n’ont pour défaut que d’être représentatifs de la majorité de leurs contemporains, bref, quand on est un petit gars bien, on donne un peu de son temps dans un centre social (il est est de très chrétiens) pour donner des cours de soutien à des gamins qui n’ont pas eu la chance de naître ou l’on a grandi soi-même. Faire œuvre utile pourra vous secouer les narines pendant quelques jours, mais vous pourrez peut-être y trouver un accomplissement de vous-même et certainement un peu de cette humanité dont vos lignes sont singulièrement dépourvues.
Puisque vous semblez vous recommander d’une certaine religion, demandez à votre directeur de conscience de vous renseigner sur l’humilité et la charité. Une fois paré de ces deux vertus (dont l’une est cardinale) vous pourrez dans quelques années mentionner sans crainte que l’on vous rie au nez devant tant de forfanterie niaiseuse, les Pascal, Descartes, Voltaire, Tocqueville, Balzac, Hugo, Zola et Clemenceau, qui n’en demandaient pas tant.
Lorsque j’étais enfant, je parlais en enfant, je pensais en enfant, je raisonnais en enfant ; une fois devenu homme, j’ai fait disparaître ce qui était de l’enfant.
Car nous voyons, à présent, dans un miroir, en énigme, mais alors ce sera face à face. A présent, je connais d’une manière partielle ; mais alors je connaîtrai comme je suis connu.
Maintenant donc demeurent foi, espérance, charité, ces trois choses, mais la plus grande d’entre elles, c’est la charité.
— Paul de Tarse
26/03 16:10 - San Kukai
@ l’auteur, Bravo pour la caricature, dont certains points ressemblent cependant à (...)
26/03 15:08 - LOL
26/03 15:06 - LOL
26/03 14:30 - Marsupilami
@ Colre & San Kusaï Je faisais de l’humour... mais comme j’aime pas les (...)
26/03 14:29 - Jean Marie Thiebert d’Argentré
vous avez le droit à un bon point, vous êtes le premier à avoir découvert la nature (...)
26/03 14:26 - Jean Marie Thiebert d’Argentré
eh bien, je ne sais pas qui de nous est le vieil aigri. Je vous vois d’avance devant (...)
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