@L’auteur,
Nous ne reviendrons pas sur votre argument concernant votre avatar, cet échappatoire vous permet d’occulter les remarques construites qui expriment la suspicion à votre égard.
Ce que je retiens principalement de votre discours à tendance victimaire (je sais c’est à la mode) est :
Excusez moi de ne pas passer 6 heures par jour sur chaque article, comme le ferait un journaliste professionel. Le niveau des articles en pâtit, ce n’est pas du niveau d’un journal national. Le style n’est pas non plus celui d’un grand écrivain.
La question que cela engendre, compte tenu du rythme d’édition que vous avez est donc : Pourquoi alors écrire deux articles par jour si vous savez pertinemment que la qualité est, selon vos dires, médiocre ?
Bien des rédacteurs sur ce site passent le temps nécessaire à construire leurs articles et à apporter les informations pertinentes au sujet traité. Si ils n’ont pas le temps de construire leur article en une journée, ils le construisent en plusieurs et alimentent le site à une fréquence un peu plus élevée que la votre. C’est le nombre de rédacteurs qui permet d’avoir en une journée un nombre d’articles suffisant à diffuser.
Vous avez vos idées, vous avez le droit de les défendre ; vous avez le droit tout autant de les afficher ; mais il faut aussi les assumer
. Pour vos articles, vous reconnaissez bâcler votre travail journalistique pour ateindre une productivité de deux articles par jour. Vous ne trouvez pas que cela fait beaucoup d’un coup pour une rédactrice nouvelle qui débarque dans un environnement politique qui n’est guère favorable, actuellement, aux idées d’un gouvernement que vous semblez soutenir ? Il n’y aurait si ce n’est qu’un seul de ces trois points (avatar, médiocrité, fréquence) qui ne se trouvait pas vérifié, sans doute votre entrée dans ce journal citoyen n’aurait pas généré un tel tollé.
La méritocratie appliquée à ce site, méritocratie que vous louez dans votre profil, ne consiste pas à faire de la merde à un rythme effréné mais de faire des articles de qualité munis de données et d’argumentaires dans le but de faire naître un débat. Nous ne demandons pas la perfection, je précise, mais quand même ... Vous n’avez aucune obligation à occuper de force l’espace public avec du vent, nous n’avons pas spécialement envie de voir la mode médiatique présidentielle s’appliquer à nos sites de référence.
Vous avez donc un choix à faire, mais je n’admets guère la position que vous défendez aujourd’hui. Si ce n’est de la propagande, c’est de la provocation. Dans ce contexte, votre posture victimaire est irrecevable.