Les manifestants étaient plutôt jeunes. Essentiellement des étudiants engagés, et des pourvoyeurs professionnels de désordre. Keffiehs avantageux. Punks-à-chiens. Midinettes anti-racistes en psycho. Décroissants babas écolos à vélo. Chômeurs activistes encartés à la CGT. Profs bobos « en luttes », et à lunettes. Banderoles aux vents. « Cache-toi objet ! », « Le capitalisme nous vole ! », « Halte à la galère des sans voix ! »… Evidemment, tout ceci était un peu ridicule
Quelle perspicacité dans l’analyse, et, surtout, quelle promptitude !
Avoir décelé tout ceci (... midinettes en psycho, décroissants babas écolos, chomeurs encartés à la CGT, profs bobos) juste le temps d’observer une manif ; mazette !
Monsieur fait dans la turbo-sherlockholmeserie !
Bref, que de pauvres clichés censés être ironiques, mais qui ne font que trahir le mépris, la bétise, le cynisme, l’esprit conformé de l’auteur...
Et puis, quelle assurance, quel magnétisme : la pauvrette mi-punk rencontrée au détour d’uhn rayon de Monoprix était déjà littéralement sous le charme, prête à s’offrir, avec ou sans maquillage...
Vous avez dit ridicule ?
Je crois qu’effectivement, le terme est parfaitement approprié ; j’y ajouterais la suffisance et la morgue dignes des pires crétins du XVIème (siècle ou arrondissement, c’est au choix), à l’usage des jeunes générations NAP ; du F. Lefebvre dans le texte, avec un zeste de Bigard...
De quoi faire rire dans les réunions nouvelle droite des complexés..
On a le public qu’on mérite...