@Claude,
Vos réponses montrent que vous n’avez pas compris l’implication de ces études. Je ne vous en fait pas grief, car il est vraiment dificile de porter un autre regard sur ce qui nous a été inculqué dès l’école. Les dires des ONG montrent qu’elles ont le même a priori lorsqu’elles étudient la maladie en Afrique : elles ne cherchent à corréler qu’avec les pratiques sexuelles.
Or, si je parle d’autres sources de séropositivité au VIH, il ne s’agit pas de transmission sexuelle, mais de phénomènes qui poussent à l’apparition de ces peroxynitrites. Et ils sont légion en Afrique.
Tout d’abord, je rappelle que d’éminents épidémiologistes ont remis en cause l’unicité de la transmission de la séropositivité en Afrique par les pratiques sexuelles [1] [2] [3]. Ils ont montré que, contrairement à ce que vous dites, les séropositifs appartiennent au groupe de personnes ayant été en contact avec le système sanitaire africain, et que les personnes qui n’ont pas été hospitalisées ont moins de chance de le devenir.
L’OMS a réagi à l’époque par un papier ne donnant aucune source - contrairement aux papiers de Gisselquist qui sont abondamment sourcés. Je vous laisse juger de la crédibilité de chacun dans cette histoire.
Comme la doxa veut que seul le VIH soit transmis, Gisselquist et ses partenaires ont imputé ces anomalies aux injections réalisées en Afrique. Mais à l’époque, ils ne connaissaient pas l’existence de ce lien entre VIH et peroxynitrites - et je pense que les conséquences de cette découverte d’Aquaro publiée en 2007 sont loin d’être tirées.
Il pourrait y avoir d’autres facteurs promouvant l’augmentation du taux de peroxynitrites, et donc l’apparition de la séropositivité au VIH.
Je viens de parler dans mon précédent post de la vaccination antigrippale - qui contient des hémagglutinines oxydantes. Il faut également savoir que le BK libère des peroxynitrites dans son processus de destruction cellulaire. Mieux, les substances utilisées pour le combattre peuvent aussi être source de ces substances chimiques.
Le plasmodium falciparum en libère également, ce qui conduit à une "fausse" séropositivité associée à la malaria.
Donc, la focalisation sur les pratiques sexuelles n’est peut-être pas la meilleure façon de protéger les africains du sida.
NB : Encore une source sérieuse en faveur de la réduction des partenaires, où intervient Helen Gayle, une des reponsables américaines de la santé publique.
Bien entendu, les femmes sont les premières victimes de tout cela, d’une part parce qu’elles sont maltraitées - mais ce problème n’est pas particulier à l’Afrique, mais aussi peut-être mal soignées (sans qu’on s’en rende compte d’ailleurs). Une dernière cause de séropositivité, indépendemment du VIH : les grossesses multipares (Weber et al.) :
Previous studies have shown that the HIV-1/HIV-2 3rd Generation Plus EIA gave a high frequency of false-positive results with potentially cross-reactive serum samples, particularly during pregnancy and in primary infection with cytomegalovirus and Epstein-Barr virus
30/03 22:26 - Nico
Des slogans encore des slogans ! A vous lire le Vatican est responsable de tous les maux qui (...)
30/03 12:27 - claude
30/03 04:43 - Iren-Nao
@ Jannequin Merci de cette info qui change un peu de la recitation de quelques glands (...)
30/03 04:15 - Iren-Nao
@ Mme Claude Mais oui bien sur Haine et Hysterie , et vous en faites partie Mme, ce qui (...)
29/03 23:39 - claude
à jeannequin, une dernière chose : en matière de médecine rien n’est définitif, (...)
29/03 23:28 - claude
@ jannequin, je ne comprends pas bien votre démarche, car elle me semble complétaire à ce (...)
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