@ Grosdada
Je ne comprends pas bien vos réserves.
"S’il dépeint, écrivez-vous, les démissions intégrales des responsables de l’éducation nationales face aux réalités, ok. Mais cet état de fait méritait-il un film ? Disons d’accord : ce film peut aider à faire connaitre cette réalité. Mais l’extrème de la situation était-il nécessaire ? A mon avis non dans l’absolu. Mais oui en terme marketing. "
Jamais les médias officiels n’ont attiré l’attention sur une administration qui est tout de même la responsable de l’ordre dans les établissements dont elle a la charge. On a fini par l’oublier. Jamais des comptes ne lui ont été demandés.
Les professeurs, coupables de supporter une telle administration, c’est vrai,et même de lui venir en aide dans ses violations de la loi quand ça l’arrange, son,t en revanche, les bouc émissaires faciles pour détourner sur eux la colère que suscite un tel désordre, dont ils ne sont après tout que les auxiliaires.
Il existe des professeurs qui font respecter les règles d’une vie sociale normale, mais ceux-là sont combattus par cette administration-voyou.
Alors oui, il était nécessaire d’enfoncer le clou et un gros clou ! Ce film l’a fait !
Vous parlez de marketing ? Mais avez-vous vu la promotion éhontée dont a bénéficié "Entre les murs", cette guimauve qui trompe son monde ? Ces prix qui lui sont tombés dessus sans raison...
Lisez les interviews données par le réalisateur de "La journée de la jupe". Vous y apprenez qu’il a mis 18 mois pour trouver un producteur ! Tous ceux qu’il a sollicités, l’on éconduit : sujet trop sensible ! Seul ARTE a eu le courage de s’y risquer !
Quant à votre remarque finale sur une injure absente de mes propos, je ne vois pas à quoi vous faites allusion. Paul Villach