« Le président, lui-même, bien que considérant l’utilisation des préservatifs comme essentielle, rejoint depuis ces dernières années les partisans des thèses moralistes sur le terrain de l’abstinence. »
J’ai du mal à comprendre pourquoi on met les deux en opposition alors qu’ils sont complémentaires.
Le fait de promouvoir les bonnes moeurs n’est rien d’autre que de la prévention. Elle est parfaitement admise par exemple pour la consommation d’alcool ou de tabac. On pourrait trés bien dire que l’abus de ces produits tient de la plus stricte liberté individuelle et soulever un tollé médiatique contre la publicité anti-tabac mais on s’accorde généralement à penser qu’il vaut mieux inciter les gens à diminuer leur consommation. Pourant, le Sida est un fléau bien plus grave sur le plan de la santé publique que le tabac. En ce qui concerne le tabac cela va aussi de pair avec la pose d’un filtre (condom) sur les cigarettes. Il n’y a donc absolument rien de choquant à ce qu’on dise aux gens que des comportements plus modérés diminuent le risque d’attraper le Sida.
En fait, les médias sont outrés parceque celui qui le dit n’est pas un commissaire politique agréé par l’établissement mais une personnalité de l’Eglise catholique. C’est cela qui est insupportable aux yeux des bien-pensants.