Vous confondez théories et valeurs. En soi, le libéralisme n’a rien à dire sur les valeurs.
Cependant, pour Ayn Rand, le racisme est la forme la plus primitive de l’esprit collectiviste, ce qui le place à l’opposé de l’esprit libéral.
Il est particulièrement de mauvaise foi d’accuser Hans Herman Hoppe de racisme. Son travail n’a que pour but de démontrer qu’un pays complètement privé ne peut connaître de problèmes d’immigration, car il ne peut y avoir que des invités. Mais ce genre d’accusation est de la même eau frelatée que de dire que le fascisme est une idéologie bourgeoise, alors que c’est le petit frère du communisme. Mais les théoriciens marxistes ont fournis beaucoup d’effort pour faire passer ce mensonge.
Pour connaître les valeurs de la modernité, si j’osais, je vous conseillerais plutôt "Le nouvel esprit du capitalisme "de Luc Boltanski et Eve Chiappello. Des auteurs pas libéraux du tout, et qui ont fait un vrai travail sérieux. Ainsi que le déjà cité "L’Empire du moindre mal : essai sur la civilisation libérale" de Michéa. Des ouvrages avec lesquels je ne suis pas d’accord sur tout (particulièrement le dernier), mais qui ont le mérite de se sortir de l’ornière marxiste, léniniste, gramsciste, et maoiste.
Cependant, ça m’a beaucoup intéressé de lire ce texte : c’est un exemple parfait des errances idéologiques de la gauche totalitaire, et je le garde pour illustration. Merci. ![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/sourire.png)