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Commentaire de Kalki

sur Ségolène Royal quitte le PS pour fonder le parti de l'avenir


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Kalki Kalki 1er avril 2009 12:01

Surhomme ?

Ironique et moqueur, il finit par écrire dans le Crépuscule des idoles : "D’une soutenance de thèse :-
’Quelle est la tâche de tout enseignement supérieur ?
’-’Faire de l’homme une machine’
.-’Quel moyen faut-il employer pour cela ?’

- ’Il doit apprendre à s’ennuyer’.

- ’Comment y parvient-on ?’

- ’Grâce à la notion de devoir’

- ’Qui peut en cela lui servir de modèle ?’

- ’Le philologue : il enseigne comment bûcher’. (philologue : idéologue : politologue : docteur de la pensée a avoir)

- ’Quel est l’homme parfait ?’

- ’Le fonctionnaire’. ( le fonction : aussi le politique : le politicien )

- ’Quelle est la philosophie qui énonce la meilleure définition du fonctionnaire ?’

- ’Celle de Kant : Le fonctionnaire en tant que chose en soi érigé en juge du fonctionnaire en tant que phénomène’" (Divagations d’un ’inactuel’, # 29).

Et si on se mettait au surréalisme ?

Bien conscients de la nature des forces qui troublent actuellement le monde, nous voulons, avant même de nous compter et de nous mettre à l’œuvre, proclamer notre détachement absolu, et en quelque sorte notre purification, des idées qui sont à la base de la civilisation européenne encore toute proche et même de toute civilisation basée sur les insupportables principes de nécessité et de devoir.

Il est déjà injuste, il est monstrueux que qui ne possède pas soit asservi par qui possède, mais lorsque cette oppression dépasse le cadre d’un simple salaire à payer, et prend par exemple la forme de l’esclavage que la haute finance internationale fait peser sur les peuples, c’est une iniquité qu’aucun massacre ne parviendra à expier. Nous n’acceptons pas les lois de l’Économie ou de l’Échange, nous n’acceptons pas l’Esclavage du Travail, et dans un domaine encore plus large nous nous déclarons en insurrection contre l’Histoire. L’Histoire est régie par des lois que la lâcheté des individus conditionne et nous ne sommes certes pas des humanitaires, à quelque degré que ce soit.

La stéréotypie des gestes, des actes, des mensonges de l’Europe a accompli le cycle du dégoût[3]. C’est au tour des Mongols de camper sur nos places. La violence à quoi nous nous engageons ici, il ne faut craindre à aucun moment qu’elle nous prenne au dépourvu, qu’elle nous dépasse. Pourtant, à notre gré, celà n’est pas suffisant encore, quoi qu’il puisse arriver. Il importe de ne voir dans notre démarche que la confiance absolue que nous faisons à tel sentiment qui nous est commun, et proprement au sentiment de la révolte, sur quoi se fondent les seules choses valables.

Prêtres, médecins, professeurs, littérateurs, poètes, philosophes, journalistes, juges avocats, policiers, académiciens de toutes sortes, vous tous, signataires de ce papier imbécile : "Les intellectuels aux côtés de la Patrie", nous vous dénoncerons et vous confondrons en toute occasion. Chiens dressés à bien profiter de la Patrie, la seule pensée de cet os à ronger vous anime.

Nous sommes la révolte de l’esprit ; nous considérons la Révolution sanglante comme la vengeance inéluctable de l’esprit humilié par vos œuvres. Nous ne sommes pas des utopistes : cette Révolution nous ne la concevons que sous sa forme sociale. S’il existe quelque part des hommes qui aient vu se dresser contre eux une coalition telle qu’il n’y ait personne qui ne les réprouve (traîtres à tout ce qui n’est pas la liberté, insoumis de toutes sortes, prisonniers de droit commun), qu’ils n’oublient pas que l’idée de Révolution est la sauvegarde la meilleure et la plus efficace de l’individu.

La Révolution d’abord et toujours !


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