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Accueil du site > Tribune Libre > Ségolène Royal quitte le PS pour fonder le parti de l’avenir

Ségolène Royal quitte le PS pour fonder le parti de l’avenir

Suite au flop de Martine Aubry au Zénith, nul ne sera étonné d’apprendre cette nouvelle, qui sera confirmée prochainement dans les médias, Ségolène Royal quitte le parti socialiste pour créer sa propre formation, ce qui lui permettra d’avoir les coudées franches pour préparer les élections présidentielles de 2012.

C’est par le biais des courriels que l’info a été divulguée, suite à une confession d’un proche de Ségolène Royal qui bien évidemment, se prépare à rejoindre la future candidate dans cette formation au dénominatif très parlant. Le « parti de l’avenir ». Voilà un mot qui résonne et même détonne d’autant plus que l’époque est à la morosité, la mélancolie, le souci de conserver un monde dont on sait pertinemment qu’il ne reviendra plus. Le parti de l’avenir résonne parfaitement dans l’entendement du militant ou du sympathisant socialiste. Faut-il rappeler que le mouvement créé par Mme Royal se dénommait désir d’avenir et que la gauche, qu’elle soit radicale socialiste, radicale cassoulet, jaurésienne ou mendésienne, mitterrandienne ou rocardienne, a toujours voulu représenter aux yeux des citoyens français le progrès, l’aspiration vers un monde meilleur, le souci d’une nation où les mots fraternité et égalité ne sont pas vains et doivent être incarné par des mouvements politiques puissants, capable de transformer une société encline aux profits sans partage et à l’exploitation des faibles. La gauche c’est aussi la défense des idées sociales nouvelles, la liberté des ondes, le pacs, la réduction du temps de travail et naguère, les congés payés, qui rappellent la courte épopée du Front populaire.

Epopée, voilà un mot qui dit bien ce sont Ségolène Royal porte le dessein. Une épopée personnelle, une aventure dans l’Histoire, une rencontre d’une épopée personnelle avec une épopée d’un peuple, pour paraphraser un bon mot de Dominique de Villepin. Cette décision de quitter le PS est pour ainsi dire, naturelle. Jean-Luc Mélenchon avait tiré le premier, en créant le parti de gauche. Mais avec Royal, c’est du sérieux, car la Présidente du Poitou dispose d’un capital de confiance conséquent auprès des Français. Les mécréants dont je suis pensent que c’est un coup de poker mené par une aventurière mais stratégiquement, c’est bien joué. Au parti socialiste, tout le monde se doute évidemment de l’élément déclencheur, la goutte d’eau qui a fait déborder le vase, doux euphémisme s’il en est car de vase débordant, il n’y eut point mais de Zénith vide à effrayer le quidam agoraphobe, il fut question. Comment admettre en effet que Mme Royal, qui réussit parfaitement son show au Zénith, remplissant la salle, galvanisant le militant abreuvé, enivré de paroles d’avenir par la madone sonnant telle une Obama girl, puisse se trouver évincée par une Martine Aubry qui n’a réunit que mille personnes au Zénith ? Parfois, l’orgueil se justifie. Un second dans un championnat de formule I n’accepterait pas d’être évincé de son écurie par le vainqueur du trophée Andros.

Il est certain que cette démission ne va pas arranger les affaires du PS mais franchement, quel était l’intérêt pour Mme Royal de rester dans cette formation, sans aucun rôle déterminé, devant lever le petit doigt pour intervenir, sous surveillance constante de l’appareil. Ségolène ne voulait pas d’un destin à la Adjani qui, faute de tourner et de se voir offrir des premiers rôles par des grands réalisateurs, a fini par se refaire une santé en tournant dans un téléfilm formaté pour Arte. Ségolène ne se voyait pas en journée de la jupe au carnaval de Dunkerque, alors que Martine se serait pavanée devant le perron de la mairie de Lille, lançant ses tirades présidentielles devant un parterre de journalistes patentés, mais sans doute, clairsemé. Le parti socialiste vit peut être sa longue agonie, comme naguère le parti communiste. Il faut dire que la trahison des Lang, Rocard, Kouchner et Besson n’a pas arrangé l’image d’un parti censé représenter les valeurs de gauche et la vertu, mais dont quelques dirigeants ont donné l’image de notables prêts aux compromissions pour disposer d’un rôle dans l’appareil du pouvoir actuel avec le Président que l’on connaît.

Ayant pu joindre par courriel un membre du PS bien au fait de ce parti, il se confirme que cette décision d’ex candidate de 2012 était attendue depuis quelques jours. Des rumeurs circulaient au sein de l’appareil. Alors que le mot d’ordre adressé par la direction aux communicants du PS c’est, silence radio. Le parti a en effet décidé de jouer la stratégie du silence et de ne faire aucun commentaire sur cette défection au sein du PS, pour ne pas donner de publicité à l’événement. Consigne a été donnée de ne répondre à aucune question, ni aucune sollicitation provenant des médias. Mme Royal ayant décidé de prendre ses distances, le PS ne fera aucune déclaration sur cette ancienne dirigeante qui ne fait désormais plus partie de la formation socialiste dont on connaît les difficultés à se positionner comme alternative à l’équipe gouvernementale dirigée par Sarkozy.

Ségolène Royal n’a rien à perdre dans cette aventure. Au moins, elle sera visible dans les médias comme la tête d’une mouvance, d’un parti de l’avenir censé redonner espoir aux Français, et non pas comme une potiche d’un parti conduit par une godiche, et que la presse traque pour la surprendre en compagnie d’un amant, sur le pont des arts, ou la plage de Marbella. Quand bien même Royal parviendrait à structurer son parti et en faire une formation pouvant participer à la politique nationale, on imagine mal qu’elle puisse l’emporter en 2012 dans le contexte de marasme économique actuel. Laissons-là aux éditorialistes en mal de sujets, aux animateurs de télé en quête d’audimat, aux journaux cherchant des lecteurs, aux faiseurs de scoop. Il y a bien longtemps que l’image du politique s’est détériorée dans l’esprit des Français. Le printemps arrive, avec ses week-ends prolongés. On ne vit qu’une fois. Les Français pensent au premier mai et à prendre repos et soleil pour oublier la crise.


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66 réactions à cet article    


  • jako jako 1er avril 2009 10:15

    C’est clair Megacef que l’avenir devient très rapidement un passé ( a t’il vraiment été un future ?) surtout en ce moment


  • William7 1er avril 2009 10:20

    Poisson d’avril !! smiley


    • Marc Viot idoine 1er avril 2009 11:27

      Je dirais même pire : nous tenons là un vrai poison d’avril ...


    • 1er avril 2009 13:08

      Poisson d’avrilitude !!!!!


    • Viv 1er avril 2009 10:22

      Poisson d’avril ?

      Ce serait tout de même crédible... !

      ++


      • Bois-Guisbert 1er avril 2009 10:52

        Ce serait tout de même crédible... !

        Surtout si elle annonçait son ralliement inconditionnel au principe universel (France exceptée) de la préférence nationale...


      • Ronny Ronny 1er avril 2009 10:47

        D’où vient ce doux fumet de marée et d’iode qui accompagne ce papier ? Cela me rappelle la criée au Guilvinec’h ou à Loctudy...

        Une odeur prononcé de poisson probablement smiley


        • geo63 1er avril 2009 10:48

          La photo est belle. Comment résister à une femme comme ça ! Son nouveau site pourrait s’appeler : "désir" pour le Parti de l’Avenir.


          • denis84 1er avril 2009 10:52

            Excellent choix

            En effet , quel meilleur jour que le premier Avril pour partir à la pèche..........aux voix !!


            • La Taverne des Poètes 1er avril 2009 10:57

              Ce serait bien le genre de la dame de faire main basse sur l’avenir et de s’en déclarer propriétaire à titre de monopole. Mais sa volonté de posséder (et d’emmerder) le PS étant sans limites, on voit tout de suite que ce n’est qu’un poisson d’avril. Bien rédigé, bravo ! On ne sent percer nulle part le canular.


              • ecophonie ecophonie 1er avril 2009 16:56

                Tiens je dis exactement le contraire ? J’ai trouvé la rédaction complètement différente dans le t(h)on.


              • LE CHAT LE CHAT 1er avril 2009 10:57

                Beau poisson que voilà ; tu peux rajouter que Martine Aubry a en plus fait chuter l’audience de moitié chez Drucker ce week end , un vrai repoussoir , la marainne des 35 h ! smiley


                • jps jps 1er avril 2009 11:17

                  Bernard dugué fait dans le poisson d’avril


                  • Aafrit Aafrit 1er avril 2009 11:29

                     Ségolène a quitté le PS pour fonder le parti de l’avenir

                     et Dugué a quitté la réalité pour fonder Le parti de l’avril


                    • MagicBuster 1er avril 2009 11:32

                      Segolène est partie dans la jungle Columbienne pour se faire enlever par les Farcs ....
                      (beaucoup plus drôle).


                      • Marsupilami Marsupilami 1er avril 2009 11:32

                         @ Bernard

                        Merci pour cette bonne tranche de poissonitude. La sauce hollandaise n’est pas conseillée pour la napper !



                          • Kalki Kalki 1er avril 2009 11:37

                            	 	 	 	

                            Ségolène est bonne. (poisson d’avril)

                            Le concept de démocratie participative ( en soit ) qui n’est pas en soit a visé démocratie directe, mais sert plus a faire partager la décision politique ( qui est toujours prise par l’élu) et donc de la faire mieux accepter par ces fichus citoyens capables de décider par eux même.

                            C’est vrai qu’elle maitrise un peu la communication médiatique d’une certaine manière, mais il manque un soupçon de force/d’autorité ( je sais c’est mon cerveau archaïque qui veut certain schéma) mais n’empêche je pense que c’est une faiblesse.

                            Pour savoir comment on vous manipule (Ségolène y comprise) :

                            Sur agoravox TV


                            Observons le Charisme en Politique pour tout savoir de Sarkozy, Le Pen, Ségolène, Bayrou et les autres. Ce qui fait la différence en politique, c’est le comportement d’un candidat, ses gestes, sa voix, ses mimiques, indépendamment des mots qu’il prononce pour affirmer ses convictions : on appelle cela le CHARISME.

                            Des cerveaux de primates.

                            Notre cerveau visuel détecte un visage souriant ou anxieux en 1/10ème de seconde. Il suffit de voir pendant une seconde la photographie du visage de politiciens inconnus pour leur attribuer ou non de la crédibilité. Mieux... les visages préférés sont ceux des candidats qui seront élus... Des recherches utilisant l’IRM fonctionnel ont démontré que chez les sympathisants d’un leader sont activées les zones du cerveau qui correspondent au plaisir, à la joie, avec une dilatation inconsciente des pupilles. Chez les opposants, les aires du cerveau sont celles de l’agressivité, du mépris, avec une contraction des pupilles.


                            Je rajoute pour les sympathisants Ségolène, il lui faudra quelque chose de plus que de la communication, plus qu’une certaine image sympathique (elle n’était pas aussi "pointue" que bayrou qui a des idées concrète et surtout réaliste dans l’ensemble).

                            Au bayrouiste : on ne gagne pas qu’avec des bonnes idées , et des idées vertueuse , ( et aussi des apparence de démocraties , non radical, avec un gourou forcément gourou).

                            Pour le PS : Ségolène est la cruche du village, la pauvre sympathique fausse blonde ? Ils ont a moitié raison sur le problème ? Poisson d’avril...
                             


                            • Kalki Kalki 1er avril 2009 12:01

                              Surhomme ?

                              Ironique et moqueur, il finit par écrire dans le Crépuscule des idoles : "D’une soutenance de thèse :-
                              ’Quelle est la tâche de tout enseignement supérieur ?
                              ’-’Faire de l’homme une machine’
                              .-’Quel moyen faut-il employer pour cela ?’

                              - ’Il doit apprendre à s’ennuyer’.

                              - ’Comment y parvient-on ?’

                              - ’Grâce à la notion de devoir’

                              - ’Qui peut en cela lui servir de modèle ?’

                              - ’Le philologue : il enseigne comment bûcher’. (philologue : idéologue : politologue : docteur de la pensée a avoir)

                              - ’Quel est l’homme parfait ?’

                              - ’Le fonctionnaire’. ( le fonction : aussi le politique : le politicien )

                              - ’Quelle est la philosophie qui énonce la meilleure définition du fonctionnaire ?’

                              - ’Celle de Kant : Le fonctionnaire en tant que chose en soi érigé en juge du fonctionnaire en tant que phénomène’" (Divagations d’un ’inactuel’, # 29).

                              Et si on se mettait au surréalisme ?

                              Bien conscients de la nature des forces qui troublent actuellement le monde, nous voulons, avant même de nous compter et de nous mettre à l’œuvre, proclamer notre détachement absolu, et en quelque sorte notre purification, des idées qui sont à la base de la civilisation européenne encore toute proche et même de toute civilisation basée sur les insupportables principes de nécessité et de devoir.

                              Il est déjà injuste, il est monstrueux que qui ne possède pas soit asservi par qui possède, mais lorsque cette oppression dépasse le cadre d’un simple salaire à payer, et prend par exemple la forme de l’esclavage que la haute finance internationale fait peser sur les peuples, c’est une iniquité qu’aucun massacre ne parviendra à expier. Nous n’acceptons pas les lois de l’Économie ou de l’Échange, nous n’acceptons pas l’Esclavage du Travail, et dans un domaine encore plus large nous nous déclarons en insurrection contre l’Histoire. L’Histoire est régie par des lois que la lâcheté des individus conditionne et nous ne sommes certes pas des humanitaires, à quelque degré que ce soit.

                              La stéréotypie des gestes, des actes, des mensonges de l’Europe a accompli le cycle du dégoût[3]. C’est au tour des Mongols de camper sur nos places. La violence à quoi nous nous engageons ici, il ne faut craindre à aucun moment qu’elle nous prenne au dépourvu, qu’elle nous dépasse. Pourtant, à notre gré, celà n’est pas suffisant encore, quoi qu’il puisse arriver. Il importe de ne voir dans notre démarche que la confiance absolue que nous faisons à tel sentiment qui nous est commun, et proprement au sentiment de la révolte, sur quoi se fondent les seules choses valables.

                              Prêtres, médecins, professeurs, littérateurs, poètes, philosophes, journalistes, juges avocats, policiers, académiciens de toutes sortes, vous tous, signataires de ce papier imbécile : "Les intellectuels aux côtés de la Patrie", nous vous dénoncerons et vous confondrons en toute occasion. Chiens dressés à bien profiter de la Patrie, la seule pensée de cet os à ronger vous anime.

                              Nous sommes la révolte de l’esprit ; nous considérons la Révolution sanglante comme la vengeance inéluctable de l’esprit humilié par vos œuvres. Nous ne sommes pas des utopistes : cette Révolution nous ne la concevons que sous sa forme sociale. S’il existe quelque part des hommes qui aient vu se dresser contre eux une coalition telle qu’il n’y ait personne qui ne les réprouve (traîtres à tout ce qui n’est pas la liberté, insoumis de toutes sortes, prisonniers de droit commun), qu’ils n’oublient pas que l’idée de Révolution est la sauvegarde la meilleure et la plus efficace de l’individu.

                              La Révolution d’abord et toujours !


                            • Vinrouge 1er avril 2009 14:30

                              L’anti intellectualisme primaire qui ressort de votre commentaire, d’une part, n’a absolument rien à voir avec le sujet, et est en plus tellement exagéré qu’il en est ridicule ! Vous dénoncez les médecins, entre autres : à votre aise, mais lorsque vous serez vieux et malade, vous serez le premier à hurler à l’insuffisance de leur nombre pour soigner vos hémorroïdes !


                            • Vinrouge 1er avril 2009 14:35

                              Quant à la Révolution Française, votre lecture est contradictoire avec celle de tous les historiens (dont vous allez dire dans le délire parano qui vous caractérise qu’ils sont les instruments de la domination), mais aussi avec les faits : la Révolution a d’abord été faite par des bourgeois, aisés financièrement et dont on dirait aujourd’hui qu’ils faisaient partie des CSP+ (Danton, Robespierre et Barnave étaient tout avocats, Marat, médecin, etc.), mais aux pouvoirs limités par la noblesse et le clergé !


                            • Kalki Kalki 1er avril 2009 15:40
                              								@vinrouge : quoi de mieu qu’un gros malentendu pour faire de la polémique, vous n’avez pas mais pas du tout compris ou je veux en venir.

                              L’anti intellectualisme primaire qui ressort de votre commentaire, d’une part, n’a absolument rien à voir avec le sujet, et est en plus tellement exagéré qu’il en est ridicule ! Vous dénoncez les médecins, entre autres : à votre aise, mais lorsque vous serez vieux et malade, vous serez le premier à hurler à l’insuffisance de leur nombre pour soigner vos hémorroïdes !

                              Il n’est pas question d’anti intellectualisme : il est question d’antiidéologie, anti politologie, anti expértise, anti moral, anti religion, anti fermeture d’esprit, anti esprit non critique.

                              ALors si vous confondez l’intellectuel comme celui qui est connu pour être intellectuel et l’intellect contenue dans chaque personne comprise dans la société des humains ... c’est une grossière erreur.

                              Donc votre démonstration du besoin de docteur au niveau santé/maladie est a coté de la plaque :
                              il est question de la santé de la société au niveau de la vision de la société, de ce que les gens les atomes pensent et font ensemble, (en gardant ou non leur liberté de penser et leur esprit critique).

                              							
                              															
                              							
                              								Quant à la Révolution Française, votre lecture est contradictoire avec celle de tous les historiens (dont vous allez dire dans le délire parano qui vous caractérise qu’ils sont les instruments de la domination), mais aussi avec les faits : la Révolution a d’abord été faite par des bourgeois, aisés financièrement et dont on dirait aujourd’hui qu’ils faisaient partie des CSP+ (Danton, Robespierre et Barnave étaient tout avocats, Marat, médecin, etc.), mais aux pouvoirs limités par la noblesse et le clergé !

                              Il n’est pas question de la révolution française : mais de la révolution à faire, une révolution ’surréaliste’, pour que le futur soit fait du surhumain (un grand espoir), une révolution social ,créative , libératrice dans les esprits.

                              Une autre manière de voir le monde qui ne serait pas une idéologie : Une remise en question du système dans son intégralité.

                              Et puis quand bien meme le commentaire fait aussi état qu’il est préférable de penser : au lieu de suivre une idéologie, (et de sauter sur le premier venu qui dirait quelque chose de contradictoire).

                              Que vaut l’avis d’un expert, d’un politicien, d’un politologue, d’un libéraliste, d’un capitaliste, d’un socialiste, d’un moraliste, d’un religieu, d’un théologien :
                              si on à meme pas le droit de penser autrement , et de remettre en question et les jugements .

                              Voila...

                              							

                            • Vinrouge 1er avril 2009 16:49

                              Je reconnais que je n’avais pas forcément saisi le sens de votre première intervention ! Dans votre réponse, je vous trouve beaucoup plus mesuré, même je ne suis pas forcément d’accord sur tout. Je trouve qu’il y a une énorme différence entre un médecin et un économiste : la médecine est avant tout une science dure, difficilement contestable sur beaucoup de choses (mais son organisation est à revoir pour faire face par ex. à de lourdes évolutions démographiques - par ex. vieillissement de la population), en revanche l’économie ne l’est pas, et de plus elle porte en elle des choix politiques ! Sa pratique au niveau qui vous intéresse (ie. pouvoir du peuple sur l’éco.) nécessite tout de même une grande maîtrise des instruments qui permettent de faire des analyses correctes, puis d’en tirer les conclusions politiques idoines : malheureusement (j’emploie toutes les possibilités offertes pour accentuer ce mot, car je déplore amèrement ce qui suit) il me semble qu’aujourd’hui seuls les économistes (ou presque) se prêtent à cette ascèse intellectuelle... En somme, comme l’a dit récemment je-ne-sais-plus-qui les individus manquent de culture économique !

                              Quant à votre passage sur le surhumain, il me semble que l’être humain a toujours porté cela en soi, mais au cours des époques et des lieux "le grand espoir". Pour ma part,je parle plutôt de transcendance, car l’aspect surhumain n’a pas toujours été - loin de là - positif. Quelques exemples qui ont il me semble été des finalités, des sources de surhumanité : Dieu, le sang du roi, le service de l’Empire/du Royaume/de la Nation, le Savoir, et bien sûr le Dollar, qui est la "divinité" contemporaine la plus communément vénérée, à tous les niveaux de la société ! Il est en effet fondamental d’en changer !
                              Là où je ne suis pas totalement d’accord avec vous sur ce point, est que justement, ce changement ne peut que provenir du développement d’une idéologie forte, ayant réfléchi à l’ensemble des sujets qui font le lien social, la vie économique, etc. ! Tant qu’un cadre idéologique ne sera pas fixé, discuté, revu, et enfin accepté comme étant le bon par la société, il n’y AUCUNE chance d’observer un quelconque changement ! Alors, bien sûr la simple définition de ce cadre idéologique ne changera rien, encore faut-il le transformer, mais voyez par exemple ce qui s’est passé avec l’écologie : les premiers développements intellectuels autour de ce sujet datent aumoins des années 60, mais l’amorce de changement que l’on observe ne date que de quelques années !
                              Pour moi, une idée parmi d’autres pourrait être une modification des modes de"motivation" (incentive en anglais) des agents économiques. Aujourd’hui, chaque agent, quel que soit son niveau, n’obtient qu’une récompense (ou une punition) financière, qu’il cherche à maximiser. Mais il existe deux autres sources de motivation que l’on a totalement abandonné : les motivations sociales et morales. On n’utilise aujourd’hui les aspects sociaux et moraux que dans le cadre de punitions, pour mieux souligner leur absence (on parle des scandales sociaux voire moraux que représentent Total, la SG et tous leurs petits amis). Par contre, quand on parle d’une "entreprise qui marche", ou d’un "patron qui réussit", on a tout de suite à l’esprit : "combien ?" (ce qu’on met ensuite éventuellement en regard de mauvais comportements sociaux). Il me semble que ceci doit profondément changer ! Il faudrait que les entreprises et leurs dirigeants ne soient plus applaudis pour l’argent et les bénéfs qu’ils génèrent, car après tout c’est leur boulot, mais pour d’autres choses (comme une innovation technique, la participation à la restauration d’un bien du patrimoine, etc.). Aujourd’hui, nous considérons souvent ce type d’action comme suspecte, comme autant d’opérations de com’ : c’est sans doute vrai, mais l’investissement et le temps consenti est tout de même là, il faudrait s’en féliciter plus largement (et encore une fois, ne plus considérer l’argent comme une finalité, mais comme un moyen !!!)


                            • Kalki Kalki 1er avril 2009 18:22


                              La question que certain posent ( dont moi d’ailleur )  : Est ce que le problème ne vient pas que l’on veuille remettre a chaque fois de l’idéologie pour "nous" diriger.

                              Je vais essayer de faire une analyse courte de l’idéologie :

                              L’avantage : Ca peut permettre la ferveur dans un changement. D’un point de vue personnel ( et nietzsche le reconnait) il faut se voiler d’illusion par moment pour pouvoir agir. Si cela reste dans l’individu et que ca n’est pas collectif : on peut et on devrait appeller ca philosophie personnel (nécessaire et justifié : la critique, l’imagination , l’évasion, la création ). La meilleur ’idéologie’ ce n’est pas l’idéologie collective ...

                              C’est la révolution spirituelle individuelle (spirituel et sociétal : dans un esprit critique et créatif du monde/société qui l’entoure).

                              L’inconvénient ( quand c’est en place) : l’idéologie est la plus forte force d’inertie négative, une ancre dans le passé (avec déja ces illusions), qui ne colle plus aux réalité du monde ( qui elle change et sans illusion).

                              C’est pour ca aussi que certain mettent en avant la "Révolution permanente", c’est a dire qu’il n’y aurait pas d’idéologie , de dogme dans la société, mais que la société serait dirigé par l’ensemble des citoyens qui la composent. On avance toujours par la critique, la recherche l’imagination, en prenant d’autre voie ...

                              L’écologie : Ils nous font croire qu’ "ILS" ( l’élite) ont changés de position et de vision, rien d’important et de concret n’est fait pourtant (c’est notable, c’est encore l’économie qui domine les esprits), ca fait 50 ans qu’on repousse... un moment on va sauter, avec ou sans élans, tous ("ils" et "nous") y seront forcés.

                              Je vous rejoint pour le social ( pour la ’morale’ un peu moin, les lois/et décision collectif devrait en théorie faire la morale dans une certaine limite qu’il ne faut pas dépasser)
                              Le libéralisme (entre autre fumisterie idéologique, comme quasiment toutes les idéologies ) n’ont pas pour interret de laisser la liberté aux gens, et si en plus ils peuvent arriver a faire croire que le social c’est de la connerie ( et ainsi voler littéralement les interrets financier de la société afin de les remplacer par du service ou par rien). Ils imposent une ligne directrice ’quasi-immuable’, le principe meme d’idéologie est donc a critiquer de se simple point de vue , de quel droit croit on savoir mieux que les autres ce qui est mieux pour eux ( et je veux dire pas dans le sens de collectif ou de la majorité, meme des "minorités", mais au niveau de chaque unité, chaque atome faisant la société) ? on les prive de la paroles , de la pensé, on leur vole leur avenir, on les fait payer, on les manipules,

                              et le pire c’est qu’ils obéissent et qu’ils pensent tous qu’il n’y a pas d’autre monde possible ( et que ce n’est pas à eux de la faire ).

                              Entre parenthèse vous avez l’air un peu (beaucoup) tourné sur le problème de la finance ? ( c’est actuel)
                              "Connais ton ennemi , connais ses points faibles"
                              Selon moi :Le point faible de l’ennemi n’est pas la finance (meme en cette période de crise) vous savez le fric, il l’ont, les chiffres, ils ne compte plus (notez le bien) : L’argent n’a pas de signification et de valeur pour eux, à leurs yeux. Pour certain c’est même un jeux, gagnez ou perdre ? quel importance un zero en moin ? Ils préfèrent toujours gagner et c’est humain.


                            • Kalki Kalki 1er avril 2009 18:57

                              Ne tombez pas dans leur monde, en essayant de les combattes sur leur terrain avec leurs règles ( leur impossibilité dictée par leurs dogmes, leurs schémas de penser).

                              Les socialistes s’y sont essayés, ils ont perdu toute raison pour contredire leur vision du monde qui est maintenant exactement celle de leur opposition , (aujourd’hui ils n’ont même plus la force de critiquer bon nombre du gouvernement a l’opposé théorique de leurs idéaux).

                              À force de combattre un ennemi, on devient comme lui ( encore l’idéologie ...)

                              "Diviser pour mieux régner ".

                              Cela vaut pour un dirigeant qui voudrait contrôler les forces sous lui.

                              Cela vaut pour la meilleure des sociétés, une libération des forces dans la société, cela ressemble à du ’libéralisme’ (politique) ? (c’est plus du libertaire) Oui, mais là il est question de prendre l’atome(le citoyen avec interdiction de groupement) comme base de la société, pour creer la réalité, qui s’autoorganiserais.

                              C’est la démocratie directe.

                              Je sais ca mérite de plus ample réflexion.


                            • Artius 1er avril 2009 19:41

                              @vinrouge

                              "Je reconnais que je n’avais pas forcément saisi le sens de votre première intervention "

                              Cette attitude vous honore.

                              Diable qu’elle est rare !
                               smiley


                            • Vinrouge 1er avril 2009 20:54

                              "la société serait dirigé par l’ensemble des citoyens qui la composent"
                              Comme de tous temps, c’est séduisant, mais je n’y crois pas du tout, à cause de l’Histoire et surtout de la nature humaine !

                              • Si c’était possible, on l’aurait déja fait ! (et l’exemple des Esséniens me paraît trop petit pour être transposable à l’échelle de l’Humanité toute entière)
                              • "L’Homme est un loup pour l’Homme"
                              • Connaissez-vous l’expérience relatée notamment par Werber sur les groupes de rats formant des hiérarchies ? c’est très révélateur, et dramatiquement humain... (si vous ne la connissez pas, je me ferias une joie de vous la présenter succinctement)
                              • Une des particularités fondementales de l’être humain, c’est d’être ... inhumain (les animaux ne sont pas inanimaux, et en tout cas, a priori en tout cas, ne commettent pas d’actions qui pourraient détruire leur espèce...
                              Ces 3 points (et il y en a bien d’autres dans le même sens), me laissent à penser qu’on ne peut se passer ni de cadre idéologique, ni de classe dirigeante !

                               

                              En ce qui concerne l’écologie, je ne pensais pas particulièrement aux classes politiques et dirigeantes, mais aussi aux individus : très rares étaient ceux qui essayaient d’appliquer quelques idées à leur vie personnelle avant que l’on parle largement de ce sujet ! Et même, on trouvait les écolos "non alignés" (ie. ni de droite ni de gauche, mais juste écolos ; comme par exemple les Dumont, Waechter, etc.) comme des personnes un peu félées (et on n’a jamais véritablement voté pour eux...)

                              J’ai mentionné ce point pour souligner que l’idéologie n’est pas suffisante, mais qu’il faut aussi atteindre ce qu’en anglais on appelle le "tipping point" (càd, le moment plus ou moins précis où une idée, une tendance confidentielle sort de sa confidentialité, et devient "mainstream").

                               

                              A propos du libéralisme, je ne suis pas du tout d’accord avec vous. Non pas que je sois particulièrement pour ou particulièrement contre, mais je trouve que votre analyse ne part pas sur les bonnes bases : il me semble que vous condamnez l’idéologie (de la pure théorie) à partir de la façon dont elle a été appliquée : c’est le même procès que l’on fait au communisme avec l’URSS... Il est aussi "malhonnête" (avec 18 guillemets, car le mot est un peu fort...)
                              Les théoriciens du libéralisme, comme Tocqueville par ex., n’envisagent pas la liberté économique sans la liberté tout court. Ils estiment qu’il est impossible d’avoir la seconde sans la première.

                              Ce que vous pourriez par exemple répondre à cela est que la preuve est faite que les idéologies ne sont pas utiles, car elles sont toujours détournées par des petits malins ...
                              et, comme l’être humain est fondamentalement un salaud, ça sera toujours le cas..., sûrement ! (maisà mes yeux, ça n’est pas suffisant pour les écarter !)

                              "de quel droit croit on savoir mieux que les autres ce qui est mieux pour eux"
                              On en revient à l’insuffisante connaissance de l’économie chez les individus : ce qui est à l’oeuvre ici, c’est l’assymétrie de l’information ! En gros, les économistes disent et font dire aux politiques (qui n’y connaissent pas grand chose, pour la plupart d’entre eux) des choses dont ils savent (en le conscientisant ou non) que personne ne pourra les contredire jusqu’au bout : il y aura toujours un moment où le citoyen lambda sera dépassé, et donc ne pourra plus contester la validité du raisonnement !

                              Sur la suite de ce paragraphe-là de votre intervention, je dirais simplement que les gens s’en foutent au nom de mon dernier point : la capacité qui est "offerte" à chacun d’entre nous de se différencier - encore une fois, consciemment et inconsciemment - dans le cercle qu’il s’est choisi, par l’argent !

                               


                              Quand je parle de l’argent je ne pense pas seulement à la finance, mais à l’ensemble de la société, du SDF au plus riche des grands patrons ! Je suis ressorti convaincu de celà à la lecture de la Société de Consommation, de Baudrillard : si vous ne l’avez pas lu, je vous le conseille ardemment, c’est fascinant ! Ce bouquin démontre que dans la société de conso. chacun se choisit un groupe de pairs, au sein duquel il va mesurer son ascension : d’où, par ex. les achats de BMW dans les cités, les jardins ouverts des banlieues américaines - et maintenant des banlieues pavillionaires françaises nouvellement construites : vous remarquerez qu’il n’y a pas de haies, pour qu’on puisse à loisir regarder et juger le nouveau barbecue du voisin -, etc. ET d’ail
                              A ce titre, il n’y a pas d’amis ou d’ennemis, nous sommes TOUS dans le même bateau !

                              SI vous poussez un tout petit peu ce que vous dîtes à la fin sur la finance (l’argent n’a plus de signification et de valeur), et que vous y appliquez Nietzche, vous vous rendrez compte que ces richissimes traders et hommes d’affaires, sont précisément les surhommes d’aujourd’hui !!! Ils ont en effet réussi à se détacher de la contingence liée au fait de ne pas en avoir assez, quel que soit le besoin (ou presque), alors que tous les autres êtres humains y sont toujours soumis !

                            • Ichizen Ichizen 1er avril 2009 23:06

                              Je n’ interviens pas souvent sur Vox car ça ne m’ interesse plus trop sauf quand je tombe sur des commentaires particulièrement agaçants et ineptes comme celui-ci. smiley

                              Ça n’ existe pas la nature humaine. Il n’ y a que des comportements humains. Et ce n’ est pas avec des jeux de mots ( humains inhumains , animaux inanimaux ...) et des poncifs éculés que vous persuaderez du contraire.

                              " Connaissez-vous l’expérience relatée notamment par Werber sur les groupes de rats formant des hiérarchies ? "
                              Je ne vois pas ce qu’ il y a de révélateur. Vous seul le savez sans doute. Mais libre à vous de comparer l’ homme à un vulgaire rat de laboratoire. On peut tout aussi bien le comparer à une termite si vous voulez.

                              " Ces 3 points... " : Heu vous avez mis 4 points...

                              Les surhommes ce sont les riches dites-vous ? Votre lecture politico-sociale de Nietzsche est la pire qui soit. Ne ressortez pas les aneries qu’ on peut lire dans des magazines pseudo-intellectuels. Vous ne prouverez rien si ce n’ est votre absence de rigueur. smiley

                              Vous dites que l’ on ne peut se passer de classe dirigeante ni d’ idéologies ?? Je suis mort de rire. Vous parlez de vous là ? smiley
                              Ne prenez pas votre cas pour une généralité.

                              " L ’opinion est pire que l’ ignorance " disait le vieux Socrate...


                            • Kalki Kalki 2 avril 2009 01:35

                              	 	 	

                              Décortiquons votre dialectique :

                              Comme de tout temps, c’est séduisant, mais je n’y crois pas du tout, à cause de l’Histoire et surtout de la nature humaine !

                              • Si c’était possible, on 	l’aurait déjà fait ! (et l’exemple des Esséniens me paraît 	trop petit pour être transposable à l’échelle de l’Humanité 	toute entière)

                                	

                              • Que l’on ait déjà fait ou non n’est pas un argument : a 	moin que vous ne voudriez pas que l’humanité avance, ainsi le mieux 	serai l’ennemi du bien,et donc il est préférable que tout stagne, 	cela s’appelle la décadence, ne dites pas vouloir chercher des 	solutions si pour vous le problème n’est pas là. Mais si jamais 	vous changiez d’avis, 	vous pouvez jeter un oeil sur ce qui s’est fait et se fait (et 	je dis comme vous plus loin il y en a bien d’autre).

                              • "L’Homme est un 	loup pour l’Homme"

                                	

                              • Oui, l’homme est un loup pour l’homme, cela met juste en 	évidence la divergence des intérêts de chacun : je préfère que 	ces intérêts soit mis au grand jour à ce qu’on leur donne le 	pouvoir sans même le savoir / pour finir esclave alors qu’on 	pourrait être libre. Les intérêts personnels peuvent être aussi 	des intérêts collectifs, et c’est la que la coopération se fait. 	(Entreprenariat la coopération d’une idée avec d’autre pour la 	réaliser et en faire profiter (j’inverse la notion de gain : eh non 	en profiter), microentreprise, microéconomie.

                                	

                              • Connaissez-vous 	l’expérience relatée notamment par Werber sur les groupes de 	rats formant des hiérarchies ? c’est très révélateur, et 	dramatiquement humain... (si vous ne la connaissez pas, je me fermai 	une joie de vous la présenter succinctement)

                                	

                              • J’en ai quelque souvenir. C’est 	un bon argument (un faux argument serait de dire que les hommes ne 	sont pas des rats). C’est vrai qu’ils ont un comportement grégaire, 	et chez les primates on retrouve le meneur, et d’un coté je vous 	renvoie la balle faut il accepter ce statu quo dans la société 	à cause de l’être humain qui ne pourrait faire mieux ?, 	faut-il accepter la souffrance des souffres douleurs, les exclus ? 	Et des méritantsesclaves ?. 	

                                	

                              • Les Fourmies et d’autres insectes 	 : L’intelligence 	en essaim, la 	coopération , 	Économie sociale(comment 	peut-on séparer économie et social ? L’intérêt d’un petit nombre 	et l’idéologie)la 	solidarité ,

                                	

                              • Les oiseaux : Le vol des oiseaux : 	autoorganisation 	, l’autoorganisationcritiquee, 	auto 	eco organisation

                                	

                              • Les primates : En 	anglais 	

                                	

                              • 	"These social systems are affected by three main ecological 	factors : distribution of resources, group 	size and predation.[43] 	Within a social group there is a balance between cooperation and 	competition. Cooperative behaviors include social 	grooming (removing skin 	parasites and cleaning wounds), food sharing, and collective 	defense against predators or of a territory. Aggressive 	behaviors often signal competition for availability of food, 	sleeping sites or mates. Aggression is also used in 	establishing dominance 	hierarchies." 	

                                	

                              • Il ne faut faire d’un cas la 	généralité.

                                	

                              • Le but du progrès était toujours 	de faire croire qu’on aller résoudre tous les problèmes et donc 	... qu’il n’y aurait plus de malheur. Mais qu’est-ce qui l’a 	emporté, la compétition (un mauvais coté humain, trop humain) 	c’est autogénéré dans la société pour subsister, on a alors 	toujours recrée artificiellement ou non la compétition sous 	quelque formes que ce soit POUR MAINTENIR LE SYSTEME HIERARCHIQUE.

                                	

                              • Si tout était à profusion (et 	d’une certaine manière est-ce que nos besoins primaire et 	secondaire ne sont-ils pas tous garantie ?), et grâce a 	l’intelligence et la technique (en théorie en y serait déjà 	arrivé mille fois) nous n’aurions plus besoin de compétition plus 	de raison d’être dans le hiérarque, et nous trouverions notre 	place dans la coopération

                                	

                              • enfin chez l’humain : 	L’intelligence 	collective ,INTERNETest la plus grande preuve du pas en avant de 	l’humanité, la coopération le partage pour un but supérieur dans 	le domaine de la connaissance et du savoir et des informations, les 	productions artistiques (l’art libre), l’entraide, , ainsi que dans 	des réalisations collectives (les logiciels libres). Je peux vous 	dire que grâce à cette non-idéologie qu’est internet : les 	entreprises changent, les employés sont aussi différents ( et 	heureusement) : les ouvertures d’esprit sont plus grandes, Le 	télétravail devient une possibilité, au lieu de la prestation 	dans le théâtre dans l’entreprise, l’autonomie est là, la 	créativité est individuelle et autonome avec la responsabilité, 	et l’autogestion, 	la communication 	transversale (dans des ’groupes’ formel ou informel au sein de 	l’entreprise)...

                                	

                              • Eh oui je le monde de l’entreprise 	ce n’est pas encore le monde de l’économie.

                                	

                              • L’économie ,l’objet qui n’a pas 	d’exisentence en plus fait d’ombre : un idéologue capitaliste, un 	économiste ne saurait expliquer les pendants de l’économie, non 	pas que ça n’ait pas un sens a ses yeux , sens qu’on lui a bien 	appris, encore il n’y a pas si longtemps les économistes séparaient 	beaucoup économie et réalité/social/sociétal, ’ils se prenaient 	pour des rois’

                                	

                              • L’économie qui en fait 	dirige le monde (c’est notre maitre invisible, mais il y en 	d’autre). Quand on se rend compte à 8 ans, que tout ça n’a rien de 	logique, et que c’est une organisation imparfaite et créatrice de 	malheur, on a le temps de réfléchir à mieux.

                                	

                              • Les humains sont-ils si 	mauvais que cela finalement ? Ou le sont-ils quand ils 	sont placés dans le système et dans la mentalité ’seulement’ 	productiviste, cadencée pour que l’humain soit une machine qui 	rapporte (une machine que la société créée, une machine 	remplaçable si elle casse).

                                	

                              • Cela dépend de la taille de la ’société’, plus une société 	est grande plus il faut qu’il y a une tete et plus il y a d’exclus 	(pauvre , exclu de la société , et exclu du pouvoir). Une société 	a ’taille humaine’ municipale : la vie n’a t’elle pas été 	communale depuis toujours ?

                              • L’envie d’être libre est dans l’humain c’est sa force : sa faiblesse c’est qu’il retourne souvent dans ces schémas anciens par peur de l’inconnue / des schémas / des idéologies / des systèmes / des maîtres (au lieu de sauter en avant comme des "hommes"). 

                              Des hommes animaux ? Des animaux et des hommes ...

                              • NOTONS tout de même que c’est le 	tyran (commes chez les rat :) qui créé les exclus ( et cela c’est bon à garder en 	mémoire, les exclus ne sortent pas de nulle part).

                                	

                              • Cependant, l’ "humanité" 	n’est pas faite que de hiérarchies : ne confondez pas 	hiérarchie et coopération pour 	atteindre un but. La cohésion (social,...), la notion de société, 	c’est la coopération qui l’a créé et recréé dans des 	moments présents dans les esprits, le sentiment d’appartenance a 	quelque chose (perdus dans cette société individualiste).

                                	

                              •  

                                	

                              • On peut aussi le voir dans la "pensée 	de groupe". Mais cet argument , je peux le retournerais : 	la société est déjà une vaste pensée de groupe, une 	idéologie(s).

                                	

                              • Une des particularités 	fondamentales de l’être humain, c’est d’être ... inhumain 	(les animaux ne sont pas inanimaux, et en tout cas, a priori en tout 	cas, ne commettent pas d’actions qui pourraient détruire leur 	espèce...

                                	

                              • L’être humain n’est pas inhumain. Le concept d’ "humanité" 	est une vue de l’esprit (sur des fonds de morale chrétienne en 	occident) si ce concept diverge de la réalité humaine c’est qu’il 	est tout simplement faux : les hommes ( et femmes ) sont ce qu’ils 	sont.


                                	

                              Ces 3 points (et il y en a bien d’autres dans le même sens), me laissent à penser qu’on ne peut se passer ni de cadre idéologique, ni de classe dirigeante !

                              Un salaud, ça sera toujours le cas..., sûrement ! (maisà mes yeux, ça n’est pas suffisant pour les écarter !)

                              Illogisme ? Il faut m’expliquer là ? Prendre l’humanité pour de l’immondice (bon pourquoi pas ... je ne juge pas) et ne pas vouloir l’écarter, de quoi ? La vie ? Et leur préférer la survie ? (n’est ce pas ce que vous faites en voulant les diriger ? continuer a les écarter du pouvoir sur leurs vies, pour qu’on puisse les considérer comme des ratés)

                              « Qui donc a seul des raisons pour sortir de la réalité par un mensonge ? Celui qu’elle fait souffrir. Mais souffrir, dans ce cas là, signifie être soi-même une réalité manquée... La prépondérance du sentiment de peine sur le sentiment de plaisir est la cause de cette religion, de cette morale fictive : un tel excès donne la formule pour la décadence… »

                              On en revient à l’insuffisante connaissance de l’économie chez les individus : ce qui est à l’oeuvre ici, c’est l’asymétrie de l’information !

                              "Mais les choses sont elle bien réellement comme tu le dis ? Aussi bien que si tu veux considérer l’ambition des hommes, tu seras surpris de leur absurdité."

                              Les gens ne sauraient pas ce qu’ils veulent ? Et quels sont leurs besoins ? : les intérêts de ces gens ne seraient-ils pas foncièrement des intérêts de leur dirigeant (maitre persécuteur, manipulateur, décideur idéologue ...comme chez les rats ?)
                              Et si les gens savaient ou étaient aussi leur besoin social ? ( vous disiez que les économistes ne tenaient pas compte du social ... ca ne fait pas partie de leur monde, il y a le monde des chiffres et il y a la réalité , sociale, sociétale, économique sociale).

                              La production de masse ? On peut le faire , l’Espagne l’a fait.
                              La production agricole ? Des coopératives de production.
                              Le partage entre communes ? ça existe, ça se fait
                              Les coopératives de consommation ? Ça existe aussi.

                              "Vouloir toujours gagner c’est humain " oui et la cupidité (de l’argent) n’est pas surhumaine, il faut revoir Nietzsche, tapez Nietzsche et mercantilisme dans google ...


                              Et c’est pour cela qu’on a inventé le surhumain dépassant l’humain, le surréaliste dépassant la réalité.

                              En quelque sorte on dirait que vous préférez que les ’révolutions’ se fassent, mais pas par vous (je vous replace dans le nous tous) : signe de manque de confiance en soi ? Ou de je ne sais quoi de fausse désillusion ? Fausse remise en question face à la ’crise’ ?

                              Tout est question d’imprégnation concernant les possibles : on peut pas demander a tout le monde d’avoir foi sans voir. ’On croit ce qu’on voit ...’
                              Et c’est pour ça que l’image est importante, il faut communiquer par d’autres images, pour montrer d’autre idéologie, pour montrée et imprégnée que c’est POSSIBLE.

                              Après l’espoir, on y croit et on réalise.

                              Quel est le meilleur système qui n’opposerait pas l’individuel au collectif (au niveau des besoins/intérêt/social/économique sans distinction) ?

                              Ce n’est pas que des hommes contre des humains (contres des humains , .... contres des humains )...

                              Peut-on vouloir quelque chose de mieux ?



                              Vouloir mieu est seulement envisageable ?

                              Le mieux est il l’ennemi du ’bien’ ? ( statu quoi :le bien qui pourrait faire du mal et ne pas être si mal, sadisme masogisme)



                            • Vinrouge 2 avril 2009 16:42

                              Je ne suis pas pessimiste ou défaitiste au point de penser qu’aucun progrès n’est possible ! Le sens général de mon propos est :

                              • il ne faut pas compter sur la bonté de l’être humain pour organiser la société. Les systèmes reposant purement sur la coopération ne peuvent pas tenir à cause des ses comportements les plus vils, à cause de sa volonté d’écraser son voisin à un moment ou à un autre (c’est en ce sens qu’il est capable d’atrocités, et donc d’avoir des comprotements que l’on jugerait "inhumains").
                              • l’être humain ne semble pas pouvoir vivre sans compétition, sans se mesurer ou se comparer à des membres d’un groupe aux frontières plus ou moins mouvantes. Le terrain de cette compétition est aujourd’hui l’argent. Les autres, comme le Savoir, Dieu, le service du sang du Roi, le service de la Patrie, sont largement disqualifiées.
                              => La tout première chose à faire est de trouver un nouveau champ d’expression de la rivalité entre les individus, pour que justement, l’économie ne soit plus le "Grand Maître Invisible" de notre destinée.

                              L’exemple de l’intelligence collective sur Internet, ou du développement par des communautés des logiciels open source est intéressant : la recherche académique montre que le moteur des individus membres de ces communautés est d’abord la reconnaissance au sein même de ces communautés. On observe que dans ces communautés il y aussi des "stars", des primus inter pares (comme Linus Torvalds par ex.), càd, des gens égaux, mais "plus égaux que les autres" smiley

                              (mais attention, comme tout ce que l’être humain fait, internet n’est pas une perfection : il facilite certes les échanges, mais accélère considérablement les transactions, certains même voient plus largement dans les réseaux informatiques l’un des piliers de la crise d’aujourd’hui - vous par exemple lire un petit bouquin de D. Plihon, Le Nouveau Capitalisme : il parle très bien de ceci ! D’autres expliquent que la vitesse que procure Internet est la raison principale de l’impuissance des politiques publiques : schématiquement, les réseaux permettent d’échanger des milliards de $, d’€, de kilos de blé, etc. en quelques secondes, comme il est possible de faire travailler sur la production de votre fiche de paie un Indien ou un Vietnamien ! Par contre, la moindre loi n’est réellement appliquée qu’en quelques mois, voire années... je m’égare, c’est un tout autre sujet.)

                              ***************************************************

                              "Les humains sont-ils si 	mauvais que cela finalement ? Ou le sont-ils quand ils 	sont placés dans le système " : Rousseau a répondu à celà "L’Homme nait bon, c’est la société qui le corrompt", or au temps de Rousseau, il n’était pas encore question de système productiviste, de capitalisme (il y avait bien d’autres choses).

                              ************************************
                              Vous dîtes que c’est le tyran qui crée des exclus : je ne suis pas du tout d’accord, c’est la société toute entière qui se rassure et trouve un intérêt à avoir un plancher sous lequel elle ne peut "descendre".

                              *************************************

                              "Un salaud, ça sera toujours le cas..., sûrement ! (maisà mes yeux, ça n’est pas suffisant pour les écarter !) ". J’admets que ce paragraphe est particulièrement peu clair.... je voulais simplement essayer de me mettre à votre place : je disais juste que les deux "grandes" idéologies socio-économiques qui ont été récemment à l’oeuvre (le communisme et le libéralisme) ont échoué, peut-être d’abord à cause de la cupidité des individus qui ont détenu ou détiennent tout ou partie du pouvoir. Celà pourrait suffire à dire qu’aucune idéologie ne peut fonctionner, à cause des comportements des êtres humains (mais à mes yeux ça n’est pas suffisant pour écarter les idéologies).

                              **************************************




                            • Vinrouge 2 avril 2009 16:47

                              Je ne suis pas pessimiste ou défaitiste au point de penser qu’aucun progrès n’est possible ! Le sens général de mon propos est :

                              • il ne faut pas compter sur la bonté de l’être humain pour organiser la société. Les systèmes reposant purement sur la coopération ne peuvent pas tenir à cause des ses comportements les plus vils, à cause de sa volonté d’écraser son voisin à un moment ou à un autre (c’est en ce sens qu’il est capable d’atrocités, et donc d’avoir des comprotements que l’on jugerait "inhumains").
                              • l’être humain ne semble pas pouvoir vivre sans compétition, sans se mesurer ou se comparer à des membres d’un groupe aux frontières plus ou moins mouvantes. Le terrain de cette compétition est aujourd’hui l’argent. Les autres, comme le Savoir, Dieu, le service du sang du Roi, le service de la Patrie, sont largement disqualifiées.
                              => La tout première chose à faire est de trouver un nouveau champ d’expression de la rivalité entre les individus, pour que justement, l’économie ne soit plus le "Grand Maître Invisible" de notre destinée.

                              L’exemple de l’intelligence collective sur Internet, ou du développement par des communautés des logiciels open source est intéressant : la recherche académique montre que le moteur des individus membres de ces communautés est d’abord la reconnaissance au sein même de ces communautés. On observe que dans ces communautés il y aussi des "stars", des primus inter pares (comme Linus Torvalds par ex.), càd, des gens égaux, mais "plus égaux que les autres" smiley

                              (mais attention, comme tout ce que l’être humain fait, internet n’est pas une perfection : il facilite certes les échanges, mais accélère considérablement les transactions, certains même voient plus largement dans les réseaux informatiques l’un des piliers de la crise d’aujourd’hui - vous par exemple lire un petit bouquin de D. Plihon, Le Nouveau Capitalisme : il parle très bien de ceci ! D’autres expliquent que la vitesse que procure Internet est la raison principale de l’impuissance des politiques publiques : schématiquement, les réseaux permettent d’échanger des milliards de $, d’€, de kilos de blé, etc. en quelques secondes, comme il est possible de faire travailler sur la production de votre fiche de paie un Indien ou un Vietnamien ! Par contre, la moindre loi n’est réellement appliquée qu’en quelques mois, voire années... je m’égare, c’est un tout autre sujet.)

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                              "Les humains sont-ils si 	mauvais que cela finalement ? Ou le sont-ils quand ils 	sont placés dans le système " : Rousseau a répondu à celà "L’Homme nait bon, c’est la société qui le corrompt", or au temps de Rousseau, il n’était pas encore question de système productiviste, de capitalisme (il y avait bien d’autres choses).

                              ************************************
                              Vous dîtes que c’est le tyran qui crée des exclus : je ne suis pas du tout d’accord, c’est la société toute entière qui se rassure et trouve un intérêt à avoir un plancher sous lequel elle ne peut "descendre".

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                              "Un salaud, ça sera toujours le cas..., sûrement ! (maisà mes yeux, ça n’est pas suffisant pour les écarter !) ". J’admets que ce paragraphe est particulièrement peu clair.... je voulais simplement essayer de me mettre à votre place : je disais juste que les deux "grandes" idéologies socio-économiques qui ont été récemment à l’oeuvre (le communisme et le libéralisme) ont échoué, peut-être d’abord à cause de la cupidité des individus qui ont détenu ou détiennent tout ou partie du pouvoir. Celà pourrait suffire à dire qu’aucune idéologie ne peut fonctionner, à cause des comportements des êtres humains (mais à mes yeux ça n’est pas suffisant pour écarter les idéologies).

                              **************************************




                            • Kalki Kalki 2 avril 2009 21:41

                              Vous dîtes que c’est le tyran qui crée des exclus : je ne suis pas du tout d’accord, c’est la société toute entière qui se rassure et trouve un intérêt à avoir un plancher sous lequel elle ne peut "descendre".

                              C’est l’expérience que vous citez qui le prouve.
                              C’est la force coércitive, la volonté de pouvoir, qui fera les classe hierarchique dont les exclus.

                              plus la société est grande plus il y aura besoin vilain canard qu’on mettra sur une croix pour passer les nerfs.

                              Je ne suis pas d’accord avec vous,la compétition (et l’instinct de compéticion) n’est pas la base de ce que veulent les gens ca fait partie du formatage spirituel de la société contemporaine...

                              TOUT LE MONDE NE VEUT PAS DEVENIR CHEF ,c’est ca l’illusion : Travaillez et vous réussirez (c’est a dire " vous grimperez , et bien je peux vous dire qu’il y a pas la place la haut et pendant ce temps là tout le monde trime).

                              Tout le monde ne veut pas la compétition, tout le monde ne veut pas réussir.

                              Ca existe dans une minorité de l’espéce humaine, c’est tout, il ne faut pas faire une société à leur image.

                              Pas besoin de compétition en politique premiereement , si on change le systeme.

                              La compétition restera dans le monde de l’économie réél.

                              Biensur que les gens ne se valent pas.

                              Mais on ne doit pas imposer la compétition comme nouvelle quête de bonne conduite vers le paradis.


                            • Vinrouge 3 avril 2009 19:21

                              Pour le plancher... je ne m’appuie pas seulement sur l’expérience des rats, mais tout simplement sur le goût de l’humanité, en tout temps et en tout lieu, pour la recherche de boucs émissaires, pour sa "mauvaise volonté" dans la résolution de certains problèmes d’exclusion. En ce sens, je trouve par exemple symptomatique l’existence chronique des SDF : contrairement à ce que vous pensez peut-être, je ne considère pas que ceci soit simplement dû à une mauvaise volonté politique, mais aussi au fait que la société ne souhaite pas véritablement résoudre ce problème (quand une très grande partie de l’opinion veut qu’une chose change, et que c’est dans les capacités de l’Etat de la changer, il se trouve toujours une personnalité politique pour faire en sorte que ça change pour de bon...) ! Dans notre société, le SDF a deux rôles : faire peur (ça sert le système) et rassurer (càd, donner un petit sentiment de puissance à ceux qui ne le sont pas, ce qui sert les individus) !

                              ***********************

                              La compétition telle que je la conçois n’est pas uniquement liée au travail ou à "la réussite", elle n’a pas non plus pour but unique de devenir chef ! C’est d’ailleurs pour ça que j’insiste sur le fait que chacun entre en compétition au sein d’un groupe qu’il s’est choisi, sur une base qu’il s’est choisi (la compétition entre les personnes listées dans le classement Forbes des individus les plus riches et celle existant entre les développeurs de logiciels open source est très différente : l’une fondée sur l’argent, l’autre sur du savoir. Evidemment, la seconde est très préférable !!!)

                              Par exemple, à mes yeux, la mode est une compétition aussi (qui est in, qui est out ?), la drague en boite en est une autre (souvent d’ailleurs conditionnée par la mode), la queue à la caisse de l’hypermarché le samedi également, etc. Le point commun de toutes ces compétitions est l’argent (qui peut être in ? celui qui peut se payer ce qu’il faut pour l’être ; qui décroche le pompon en boite ? rarement celui qui s’habille mal... ; qui est l’être envié dans la queue de l’hypermarché ou celui qui a le sourire le plus éclatant ? celui qui a le caddie le plus plein)

                              **********

                              PS : je trouve paradoxal d’une part de ne plus vouloir d’idéologie et d’autre part appuyer son raisonnement sur de la philo... Je pense que l’explication réside dans la déf. du mot (http://www.cnrtl.fr/definition/id%C3%A9ologie) : vous en avez retenu l’aspect péjoratif, et moi non (c’est d’ailleurs évidemment en ce sens que je les considère comme nécessaires...)


                            • Kalki Kalki 3 avril 2009 22:51

                              IDEOLOGIE

                              Le terme idéologie (étymologiquement : le discours des idées) désigne un ensemble plus ou moins organisé d’idées, d’opinions, de convictions, qui constitue une doctrine, qui influence le comportement personnel ou collectif.

                              Ça n’a rien à voir avec la philosophie, ni avec prône la liberté de penser ( de philosopher,d’avoir ses convictions, et d’accepter d’en débattre) pour tous c’est tout son contraire.


                              Mais si pour vous la philo c’est l’idéologie là on est vraiment pas d’accord parce que c’est un principe fondamental (auquel je ne dérogerais pas).
                              C’est un principe de liberté, d’égalité, et DE RESPECT.

                              Si vous n’acceptez pas de donner cela a toute la population : il serait préférable de vous retirez ce qui vous reste d’identité personnel, et de réflexion ( soit disant raisonné), c’est un conseil.

                              Ce n’est pas parce que la soumission à une autorité (classe moyenne inférieure et exclue) à une personne autorité ’morale ’ idéologique est présente dans la majorité de la population (qu’on éduque pour être obéissant et ne surtout pas penser par soi meme !)
                              Que cela veut dire que c’est le meilleur des mondes et des systèmes.

                              http://www.psychologie-sociale.com/index.php?option=com_content&task=view&id=60&Itemid=2

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp&eacute ;rience_de_Milgram

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Variantes_de_l%27exp%C3%A9rience_de_Milgram

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Exp%C3%A9rience_de_Stanford

                              http://fr.wikipedia.org/wiki/Abraham#Naissance_et_sacrifice_d.27Isaac


                            • Vinrouge 5 avril 2009 13:07

                              Pas sur que ceci soit le point le + important de notre discussion, mais, voici une autre definition du mot ideologie, assez neutre, et me semble t il assez complete :
                              Ensemble plus ou moins cohérent des idées, des croyances et des doctrines philosophiques, religieuses, politiques, économiques, sociales, propre à une époque, une société, une classe et qui oriente l’action.


                            • Kalki Kalki 6 avril 2009 11:45

                              IDEOLOGIE
                              D.O.C.T.R.I.N.E

                              c’est ce qui fait qu’une personne refuse de penser par soi meme
                              c’est ce qui fait qu’une personne prend les valeurs des autres sans les mettre en question par sa raison

                              A partir de là, on ne peut plus appliquer l’humanisme.


                            • Vinrouge 7 avril 2009 15:25

                              C’est là un point sur lequel nous n’arriverons pas à nous mettre d’accord smiley
                              Je ne pense pas du tout pour ma part qu’une idéologie a nécessairement vocation à écraser les individus, à les faire taire et obéir à ceux qui l’ont promulguée ou créée !
                              D’ailleurs, vous disiez dans l’une de vos interventions (c’en était la substance, pas les mots exacts) que le point de vue des experts n’étaient pas digne de confiance s’il ne pouvait être contestés. En poussant un peu plus loin, vous diriez probablement que l’avis de chacun vous l’avis de tous les autres y compris celui des experts (je parle bien de l’avis, pas du fond) : c’est une idéologie, ça s’appelle le relativisme smiley

                              Vous dîtes enfin qu’on ne pourrait arriver à l’humanisme : d’abord, pour moi ce terme n’a guère de sens concret sur le plan social, ensuite, comme beaucoup de mots en -isme appliqués dans la sphère politique, c’est une idéologie aussi smiley


                            • Gül 1er avril 2009 11:53

                              Bonjour Bernard,

                              Lamproie, alose ? A la bordelaise bien sûr !!! smiley


                              • Kalki Kalki 1er avril 2009 12:24

                                Ca fait beaucoup de partis tout ca !

                                Une chose de sur citoyens : Apprétez vous a encore avoir ce que vous ne voulez pas

                                 smiley

                                Combien de fois faut il tout perdre pour enfin mettre en question le système dans le fond ?



                                • patroc 1er avril 2009 12:44

                                   Poisson d’Avril !!... C’est pourtant, si elle avait plus de moyens financiers, la première chose qu’elle ferait et la meilleure aussi... Elle sera là en 2012, candidate du ps...


                                  • Fred62 5 avril 2009 18:21

                                    M’est avis qu’elle n’aura pas le choix de toutes façons ... Vous croyez vraiment que les éléphants ont fait tout ce cirque pour lui refuser le poste de 1er secrétaire, et que dans deux ans ils vont tranquillement lui laisser la place de candidate toute chaude ? Hein ? Si elle veut être candidate, ça sera sûrement en dehors du PS.

                                    Vente de DVD


                                  • alberto alberto 1er avril 2009 13:21

                                    Dugué, sur ta bio, en plus de "de la liste des domaines du savoir" que tu annonces maîtriser (sciences phisiques, chimiques, cognitives, neuroscsiences et plein d’autres trucs...) tu pourrais ajouter : "expert en sciences halieutiques". (Nota : c’ est plus distingué que spécialiste en poissonnerie ce qui ferait un peu tache dans ton CV !)

                                    Sympa d’avoir pensé à nous : Bien à toi.


                                    • Ben Ouar y Villón Brisefer 1er avril 2009 13:50

                                       Il y a des poissons qui prennent leur rêve pour des réalités.
                                      Dans le contexte actuel, on serait mieux avec un Bayrou et une Ségo que ces mafieux de la droite financière.


                                      • Kalki Kalki 1er avril 2009 14:25

                                        Mieu ? Relativement un ptit peu ’
                                        mieu’ ?

                                        a qui mieu mieu ?

                                        Et pourquoi pas enfin mieu ?


                                      • bob 1er avril 2009 13:51

                                        Poisson d’avril ou intox ?


                                        • Internaute Internaute 1er avril 2009 14:21

                                          Trés bon article et peut-être pas si poisson d’avril que cela. Politiquement parlant, elle aurait raison de faire son propre parti. Financièrement parlant, elle se couperait du trésor de guerre du PS, essentiel pour être visible sur le paf et avoir une chance d’être élu.

                                          La photo est jolie avec un air de Joconde, la moitié du visage sourillant et l’autre un peu plus réservé . Si seulement on pouvait lui changer le cerveau elle serait le candidat de mon choix. 

                                          Qaund à la citation de Villepin, elle est plutôt incongrue dans ce contexte car elle se rapporte à Napoléon 1°, si je ne m’abuse.


                                          • LE CHAT LE CHAT 1er avril 2009 15:28

                                            Segolène a fait son poisson d’avril :

                                            Ségolène Royal a affirmé mercredi qu’avec elle, Arcelor-Mittal à Gandrange, Caterpillar et Heuliez seraient "sauvées", estimant qu’il faut "réussir la mutation économique de l’industrie dans la croissance verte

                                            plus forte que Chuck Norris et Sarko réunis !


                                            • ugn402 1er avril 2009 16:04

                                              Si ca pouvait etre vrai... Si les politiques redevenaient un peu credibles enfin... si la gauche avait une vraie chance de gagner en 2012... Si sego pouvait enfin se barrer definitivement pour fonder sa sciencepotologie personnelle, alors je reprendrais espoir dans le 21 eme siecle. En ce 1er avril, je sais que la farce est l’usage, je croise les doigts en attendant confirmation que la grace l’a enfin touche : elle se retire dans son monastere entouree de ses fideles parmi les fideles qui du cout nous debarassent le plancher en meme temps ! ca, c’est une vraie belle vision d’avenir !!


                                              • ecophonie ecophonie 1er avril 2009 16:47

                                                Ségolène qui quitte le PS, ce serait avoir du cran mais elle en manque un peu.
                                                Au delà du fait énoncé ci dessus qui me semble improbable, votre rédaction est complétement différente à d’habitude, c’est dommage le postulat est plausible pour certain et même souhaitable pour d’autre.


                                                • Montagnais .. FRIDA Montagnais 1er avril 2009 17:07

                                                  Epargnons-nous d’inutiles disputes et reconnaissons au moins une vérité : Ni Ségo ni Sarko ne peuvent rien pour éteindre le gigantesque Holocautéo financier récemment allumé, ni Sarko ni Ségo ne pourront empêcher ce qui va nous arriver (un "pouvoir d’achat" de moitié fin 2009 par exemple)...

                                                  Mais... ? Vous préférez les tourments sous le buste de Zébulon ou sous celui de Ségolène ?

                                                  La France, ou ce qu’il en reste, à une longue tradition d’admiration et d’attirance pour les femmes et la femellitude, les belles égéries, les images charnelles, les maternelles attitudes, de Jeanne à Mariane, d’Arlette à Nathalie.. Si c’est un poisson d’avril, demain, ça n’en sera plus un.

                                                  Ségo ! Ségo ! Ségo ! Sur le Pavois franc.

                                                  Maintenant, si Ségo ouvre la jarre d’Anesidora, on s’y fera, ça nous changera des commodités.


                                                  • shadow shadow 1er avril 2009 18:26

                                                     Poisson d’avril !! 


                                                    • dalat-1945 1er avril 2009 18:27

                                                      L’avenir n’est pas rose au PS !
                                                      Besancenot va pouvoir tirer les marrons du feu !
                                                      Le bolchevisme et le trotskisme vont enfin remettre la CGT sur les rangs ! Nous aurons de nouveau des "poinçonneurs" au Metro ’Lilas" et l’on va probablement relancer les Mines de charbon, refaire des montres Lip, des ustensiles de cuisine Moulinex. On va même tricoter dans les montagnes à la veill"e. ! On va diviser les samlaires par 10 pour devenir compétitif avec la Chine et ceux qui ne sont pas contents auront le droit d’aller se faire voir Dutch, le Khmer Rouge ! Quel bonheur ! 
                                                      Vive le marxisme Léninisme. Merci Ségolène tu nous a sauvé !


                                                      • dalat-1945 1er avril 2009 18:34

                                                        C’était juste un poisson d’avril !


                                                      • J.F. Clet 1er avril 2009 22:38

                                                        Poisson le 1 avril, mais anticipation le 2 ?

                                                        Après l’avoir vue supplier Bayrou au lendemain du second tour, on peut tout attendre de Royal.
                                                        Dans l’état d’autolyse actuelle du PS, tout est possible....


                                                        • Christoff_M Christoff_M 2 avril 2009 00:40

                                                           L’ individualisme et la fin de groupes solidement constitués sonnent la mort des partis et des syndicats, ceci touche la droite, la gauche, les syndicats, tres mauvais pour la France en ce moment...
                                                          Est ce que cela ne rappelle pas un avant 68 non, puisqu’il y a un éclatement des représentations !!

                                                           Qui se frotte les mains ?? les financiers mondiaux, les pro européens de l’Europe mondialiste, les grands patrons, moins de cohésion dans nos représentants, éclatement des partis, c’est la porte ouverte aux extrèmes et surtout un régal pour le Medef, les décideurs et les agents du Bildenberg qui ont tout interet a une zizanie en France pour bien neutraliser ce pays et en faire un petit département anodin de l’Europe fédérale...

                                                            



                                                          • Kalki Kalki 2 avril 2009 01:42

                                                            C’est un constat pessimiste.

                                                            On peut toujours prendre les chose de 2 manière : Penser que ca nous déssert , ou penser que ca peut nous servir.

                                                            Essayez la positivité ,je donne une voie : des synonymes d’individualiste
                                                             
                                                            Autonome,
                                                            Indépendant,
                                                            Anarchiste, Libertaire


                                                          • Christoff_M Christoff_M 2 avril 2009 05:01

                                                             c’est grace a l’individualité et à la liberté, de joli mot des concepts bidons dans l’Europe libérale que les bons représentants députés marketeurs lobyistes sont en train de vendre l’Europe mondialisée à des populations complètement lobotomisées par des discours de propagande vendus par des pseudo politiques devenu VRP de grands groupes mondiaux...

                                                            quand la gauche et les syndicats ne jouent plus leurs roles on peut s’attendre à tout mais surtout au pire, et ceci passe par la liquidations des acquis sociaux sous des pressions des donneurs d’ordres européens...

                                                            qui a propsé la libéralisation des lois sur l’économie des entreprises poussé par les groupes qui l’ont amené au pouvoir !! le meme qui nous parle d’Europe et de moralisation...

                                                            moralisation, liberté, démocratie, progrès, saintes paroles des libéraux européens pour nous vendre un monde qui est tout l’inverse de cela paupérisation, dévalorisation du travail, recul du droit des citoyens, accélération des concentrations de boites au sein d’une Europe libérée de loi de controle...

                                                            qui profite pleinement de cette Europe de la mondialisation, les grands patrons et les truands, qui finance nos politiques, les memes, qui finance nos journaux, les memes, sans partis et syndicats forts, la France ne deviendra qu’une république minus de l’Europe... ceci est prévu par les tireurs de ficelles du libéralisme mondial...


                                                          • Kalki Kalki 2 avril 2009 10:39

                                                            Je suis d’accord avec tout ce constat pour le globale ( l’Europe le monde ...)

                                                            Mais pas pour l’individu, dans l’individualisation, je vois le gain de la spiritualité, de la réflexion individuelle et de l’esprit critique (possible).

                                                            Notre faiblesse selon vous c’est que l’on est seule, et bien moi je dis c’est aussi notre force ainsi on n’aura peut être la chance de ne pas se regrouper comme des moutons derrière un étendard/une idéologie/des syndicats/ ou des politiques.

                                                            Difficile d’opposer individuel et collectif  ? Non ?

                                                            À moin d’avoir une politique extrémiste.

                                                            C’est quoi pour vous le meilleur système tenant compte de l’individuel et du collectif ?


                                                          • souklaye 2 avril 2009 07:43

                                                             À la croisée de chemins handicapés par un passif, plus qu’un passé, les options de mutation offertes sont restreintes.

                                                            Entre un jusqu’au-boutisme originel pillé par les niches modérément extrémistes et le copier/coller de façade de la fenêtre d’en face relevant plus du marketing que la pratique citoyenne pour tous, on peut considérer que nous assistons aux effets secondaires de l’excès de suffrage universel.

                                                            La troisième voie, celle de la remise en question structurelle et l’analyse personnelle du parti est aussi utopique qu’hypocrite car les résultats de ce type d’opérations de fond forceraient la masse à la même autocritique qui dérangerait sa sieste existentielle.

                                                            La suite ici :

                                                            http://souklaye.wordpress.com/2009/03/21/best-of-anticipation-le-parti-socialiste-sera-droite-ou-ne-sera-pas/

                                                             


                                                            • Kalki Kalki 2 avril 2009 10:42

                                                              @Souk

                                                              Tu veux pas poster tes articles sur agoravox plutot que flooder de copier coller , pour ramener des gens sur ton blog ?


                                                            • Tzecoatl Tzecoatl 2 avril 2009 07:48

                                                              SOS, cherche activement parti et homme ou femme politique avec des idées sur le système monétaire, entre autres. Sego, si tu nous lis...


                                                              • Renan 2 avril 2009 11:58

                                                                Cet article ayant été posté le 1er avril, concluez vous-mêmes de la validité de cette affirmation.
                                                                Moi, j’ai adhéré au "parti d’en rire"


                                                                • Pierrot Pierrot 2 avril 2009 14:52


                                                                  Merci Bernard pour votre poisson d’avril, très rigolo.


                                                                  • Christoff_M Christoff_M 3 avril 2009 04:46

                                                                     manque de bol ce n’est pas un poisson, elle a meme proposé des inscriptions à 5euros...

                                                                    Villepin s’y met aussi, c’est l’éclatement des partis et la porte ouverte à une gouvernance européenne voir mondiale...

                                                                    notre pays n’a plus de tete et nous n’avons pas fini de voir nos boites rachetées et les filiales fermées sous prétexte de crise mondiale alors qu’il s’agit de restructurations et de remodelages prévus de longue date par les financiers de l’Europe qui pretent aux banques à 1.25% !! c’est le jackpot pour certains quand on nous matraque le mot crise dix fois par jour...

                                                                    la disparition du politique au profit des chiffres et des comptables c’est cela la vrai crise de notre pays !! et il n’y a aucun problème d’argent monsieur Trichet peut lacher 400milliards pour les pays de l’est !! les filiales de ces pays sont plus importantes pour les business men mondiaux que les usines de l’europe de l’ouest obsolètes !


                                                                  • chmoll chmoll 6 avril 2009 09:27

                                                                    une bonne nouvelle d’puis 2 ans ? enfin une opposition contre el chicanso ?

                                                                    bof faut voir

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