les listes noires de l’OCDE, du GAFI et du FSF (Forum de stabilité financières) puis du FMI sont connues et mises à jour depuis 2000, et il suffit de les leur demander. Pour ma part je trouve tout à fait bienvenu qu’une instance politique incluant les USA le fasse. Pour mémoire c’est bien dobeliou par la voix de son ministre des finances Paul O’Neil qui avaient donné le 10 mai 2001 un coup d’arrêt à la première action concertée en ce sens depuis la seconde guerre mondiale : "les Etats-Unis ne soutiennent pas les efforts visant à dicter à quelque pays que ce soit ce que devraient être ses taux d’imposition ou son régile fiscal et ne participeront à aucune initiative visant à harmoniser les systèmes fiscaux", ce qui avait encouragé lesdits paradis fiscaux à engager une contre-offensive, notamment avec la création de leur propre groupe de pression, l’International Tax Investment Organization (Sic !) avec des résultats tous à fait notables puisqu’en 2002 la liste de l’OCDE ne contenait plus que 7 pays contre 35 en 2000 et 47 en 1999... [source : les paradis fiscaux, C. Chavagneux & R. Palan, Editions la Découverte, Paris, 2006, 2007]. La liste 2009 paraît assez conforme à la réalité, malgré quelques omissions.