Cette vérité nous est livrée par le document final accepté par les 20 pays de cette conférence. Elle est bien différente de celle donnée par les télévisions françaises qui n’ont, semble-t-il, qu’exprimé ce que N. Sarkozy voulait, notamment sur la place tenue par les paradis fiscaux.
Agoravox, met ici à votre disposition la traduction intégrale du texte anglais(*).
"1. Nous, chefs d’État et de gouvernement du Groupe des Vingt, nous sommes réunis à Londres le 2 avril 2009.
2. Nous nous trouvons devant la plus grande menace à l’économie mondiale des temps modernes ; une crise qui s’est approfondie depuis notre dernière rencontre, qui touche la vie des hommes, femmes et enfants dans tous les pays, et que toutes les nations doivent s’employer à résoudre en unissant leurs efforts. Une crise mondiale exige une solution mondiale.
3. Nous partons du postulat que la prospérité est indivisible ; que la croissance, pour demeurer soutenue, doit être collective ; et que notre plan mondial de relance doit être centré sur les besoins et les emplois des familles qui travaillent d’arrache pied, non seulement dans les pays développés, mais aussi dans les marchés émergents et les pays les plus pauvres du monde, et qu’il doit tenir compte des intérêts à la fois de la population actuelle et des générations futures. Nous estimons que la seule base solide pour assurer la pérennité de la mondialisation et l’accroissement de la prospérité pour tous consiste en une économie mondiale ouverte reposant sur les principes du marché, une réglementation efficace et de solides institutions internationales.
4. Nous nous engageons donc aujourd’hui à prendre toutes les mesures nécessaires pour :
- rétablir la confiance, la croissance et les emplois ;
- restaurer le système financier afin de rétablir les activités de prêt ;
- resserrer la réglementation financière afin de rétablir la confiance ;
- financer et réformer nos institutions financières internationales de façon à surmonter cette crise et à en prévenir d’autres dans l’avenir ;
- promouvoir le commerce et l’investissement mondiaux et rejeter le protectionnisme, dans le but de soutenir la prospérité ;
- instaurer une reprise globale, durable et respectueuse de l’environnement.
En agissant de concert pour remplir ces engagements, nous pourrons sortir l’économie mondiale de la récession et empêcher qu’une telle crise se reproduise dans l’avenir.
5. Les accords auxquels nous sommes parvenus aujourd’hui, soit de tripler les ressources dont dispose le FMI en les portant à 750 milliards de dollars, d’appuyer une nouvelle émission de DTS de 250 milliards de dollars, de soutenir des prêts additionnels d’au moins 100 milliards de dollars des BMD, de garantir 250 milliards de dollars pour appuyer le financement du commerce et d’utiliser les ressources supplémentaires tirées de ventes d’or approuvées par le FMI afin d’accorder du financement à des conditions de faveur aux pays les plus pauvres, forment un programme de soutien additionnel de 1,1 billion de dollars visant à rétablir le crédit, la croissance et les emplois dans l’économie mondiale.
Conjugué aux mesures que chacun de nous a prises sur son territoire, ceci constitue un plan mondial de relance d’une ampleur sans précédent.
Rétablir la croissance et les emplois.
6. Nous entreprenons un effort concerté de relance budgétaire sans précédent, qui permettra de maintenir ou de créer des millions d’emplois qui auraient autrement été perdus et qui, d’ici la fin de la prochaine année, se montera à 5 billions de dollars, accroîtra la production de 4 p. 100 et accélérera le passage à une économie verte. Nous sommes résolus à prendre l’éventail de mesures budgétaires soutenues que requiert le rétablissement de la croissance.
7. Nos banques centrales ont aussi posé des gestes exceptionnels. Les taux d’intérêt ont été réduits énergiquement dans la plupart des pays, et nos banques centrales se sont engagées à conserver des politiques expansionnistes tant qu’il le faudra, en recourant à toute la gamme d’instruments de politique monétaire, notamment les mécanismes non conventionnels, sans compromettre la stabilité des prix.
8. Nos mesures pour rétablir la croissance ne pourront porter fruit que si nous restaurons les activités de crédit intérieures et les flux de capitaux internationaux. Nous avons procuré un vaste soutien à nos systèmes bancaires afin d’injecter des liquidités, de recapitaliser les institutions financières et de résoudre de façon décisive le problème des actifs dépréciés. Nous sommes déterminés à prendre toutes les mesures nécessaires pour rétablir le flux du crédit dans le système financier et assurer la stabilité des institutions importantes au plan systémique, en mettant nos politiques en œuvre conformément au cadre convenu par le G20 pour rétablir les activités de prêt et restaurer le secteur financier.
9. Dans leur ensemble, ces mesures constitueront le plus important stimuli budgétaire et monétaire et le plus vaste programme de soutien du secteur financier des temps modernes. En agissant de concert, nous aurons un impact plus grand, et les mesures d’orientation exceptionnelles annoncées jusqu’ici doivent être prises dans les plus brefs délais. Aujourd’hui, nous avons également convenu de rendre disponibles des ressources additionnelles de plus de 1 billion de dollars dans l’économie mondiale par l’intermédiaire de nos institutions financières internationales et du financement des opérations commerciales.
10. Le mois dernier, le FMI prévoyait une reprise de la croissance mondiale, en valeur réelle, qui pourrait dépasser 2 p. 100 d’ici la fin de 2010. Nous sommes convaincus que les mesures convenues aujourd’hui et notre volonté indéfectible de travailler ensemble pour rétablir la croissance et les emplois, tout en assurant la viabilité budgétaire à long terme, accéléreront le retour d’une croissance soutenue. Nous prenons aujourd’hui l’engagement de mettre tout en œuvre pour obtenir ce résultat et nous demandons au FMI d’évaluer sur une base périodique les initiatives prises et les actions qui sont requises à l’échelle mondiale.
11. Nous sommes résolus à assurer la viabilité budgétaire à long terme et la stabilité des prix et mettrons en place de solides stratégies de retrait des initiatives devant être prises dans l’immédiat pour appuyer le secteur financier et rétablir la demande mondiale. Nous sommes convaincus que, en mettant en œuvre les politiques convenues, nous limiterons le coût à long terme pour nos économies et réduirons ainsi l’ampleur de l’assainissement des finances publiques qui deviendra nécessaire à long terme.
12. Nous appliquerons toutes nos politiques économiques de façon concertée et responsable en ce qui a trait aux répercussions sur d’autres pays et nous nous abstiendrons de pratiquer des dévaluations de surenchère de nos monnaies, tout en favorisant un système monétaire international stable et au fonctionnement harmonieux. Nous souscrirons, maintenant et dans l’avenir, à ce que le FMI exerce une surveillance franche, impartiale et indépendante sur nos économies et nos secteurs financiers, les effets de nos politiques sur les autres et les risques qui se posent à l’économie mondiale.
Resserrer la supervision et la réglementation financières.
13. D’importantes défaillances dans le secteur financier et dans la réglementation et la supervision financières ont été des causes fondamentales de la crise. La confiance ne pourra être rétablie qu’une fois que nous aurons de nouveau rendu notre système financier digne de foi. Nous prendrons des mesures afin d’établir un cadre de supervision et de réglementation renforcé et plus cohérent à l’échelle mondiale, à l’endroit du secteur financier dans l’avenir, qui favorisera une croissance mondiale soutenue et répondra aux besoins des entreprises et des citoyens.
14. Nous convenons tous de veiller à ce que nos systèmes de réglementation nationaux soient solides. Mais nous convenons aussi d’instaurer la cohérence accrue et la coopération systématique entre les pays, ainsi que le cadre de normes élevées internationalement acceptées, dont le système financier mondial a besoin. Le resserrement de la réglementation et de la supervision doit favoriser la légitimité, l’intégrité et la transparence ; prémunir contre les risques dans l’ensemble du système financier ; atténuer plutôt qu’amplifier les cycles financiers et économiques ; réduire le recours à des sources de financement présentant un risque inconsidéré ; et décourager la prise de risques excessifs.
Les organismes de réglementation et de supervision doivent protéger les consommateurs et les investisseurs, renforcer les disciplines visant les marchés, prévenir les effets négatifs sur d’autres pays, réduire les possibilités d’arbitrage réglementaire, stimuler la concurrence et le dynamisme et suivre le rythme des innovations dans le marché.
15. À cette fin, nous mettons en œuvre le Plan d’action convenu à notre dernière réunion, comme l’indique le rapport d’étape en annexe. Nous avons aussi fait aujourd’hui une déclaration, Renforcer le système financier. En particulier, nous convenons :
- de former le nouveau Conseil sur la stabilité financière (CSF) doté d’un mandat renforcé, qui succédera au Forum sur la stabilité financière (FSF) et comprendra tous les pays du G20, les membres du FSF, l’Espagne et la Commission européenne ;
- que le CSF devrait collaborer avec le FMI afin de donner une alerte rapide à l’égard des risques macroéconomiques et financiers et des actions requises pour les résoudre ;
- de réformer nos systèmes de réglementation afin que nos autorités puissent cerner les risques macroprudentiels et en tenir compte ;
- d’élargir la réglementation et la surveillance à tous les instruments, institutions et marchés financiers importants au point de vue systémique. Ceci comprend, pour la première fois, les fonds de couverture revêtant une importance systémique ;
- d’approuver et d’appliquer les nouveaux principes rigoureux du FSF en matière de rémunération et d’encourager des régimes de rémunération viables et la responsabilité sociale au sein de toutes les entreprises ;
- de prendre des mesures, une fois que la reprise sera assurée, en vue d’améliorer la qualité, la quantité et la stabilité à l’échelle internationale du capital dans le système bancaire. Dans l’avenir, la réglementation doit empêcher l’endettement excessif et exiger la constitution de réserves de ressources en période de prospérité ;
- de sévir contre les administrations qui ne coopèrent pas, y compris les paradis fiscaux. Nous sommes prêts à appliquer des sanctions pour protéger nos finances publiques et nos systèmes financiers. L’ère du secret bancaire est derrière nous. Nous prenons note que l’OCDE a publié aujourd’hui une liste de pays que le Forum mondial a évalués sur la base des normes internationales en matière d’échange de renseignements fiscaux ;
- d’exhorter les normalisateurs en comptabilité à travailler dans les plus brefs délais avec les organismes de supervision et de réglementation en vue de resserrer les normes touchant l’évaluation et l’établissement de réserves et d’établir un ensemble unique de conventions comptables de haute qualité qui s’appliquera à l’échelle mondiale ;
- d’exiger la supervision de la réglementation et l’enregistrement de toutes les agences de notation afin de s’assurer qu’elles respectent le code de pratiques international, notamment dans le but de prévenir des conflits d’intérêts inacceptables.
16. Nous chargeons nos ministres des Finances de mettre en application ces décisions conformément à l’échéancier fixé dans le Plan d’action. Nous avons demandé au CSF et au FMI d’assurer un suivi des progrès effectués, en collaboration avec le Groupe d’action financière et d’autres organismes compétents, et de présenter un rapport à la prochaine réunion de nos ministres des Finances, qui doit avoir lieu en Écosse au mois de novembre.
Renforcer nos institutions financières internationales.
17. Les marchés émergents et les pays en développement, qui sont le moteur de la récente croissance mondiale, se heurtent eux aussi à des difficultés qui amplifient le ralentissement économique mondial actuel. Le rétablissement de la confiance mondiale et la reprise économique ne seront possibles que si ces marchés continuent à recevoir des capitaux. À cette fin, il faudra un renforcement substantiel des institutions financières internationales, et plus précisément du FMI. Par conséquent, nous nous sommes engagés aujourd’hui à rendre disponibles des ressources additionnelles de 850 milliards de dollars, par l’entremise des institutions financières mondiales, dans le but de stimuler la croissance dans les marchés émergents et les pays en développement en contribuant au financement des dépenses anticycliques, de la recapitalisation des banques, de l’infrastructure et des opérations commerciales ; au soutien de la balance des paiements, au report de la dette et à l’aide sociale.
À cette fin, nous avons convenu d’accroître les ressources mises à la disposition du FMI grâce à un financement immédiat de 250 milliards de dollars assuré par les membres, qui sera par la suite incorporé à de Nouveaux accords d’emprunt sensiblement accrus et élargis, qui pourraient atteindre jusqu’à 500 milliards de dollars, et nous envisagerons l’emprunt sur les marchés au besoin ; nous sommes en faveur d’une augmentation substantielle - au moins 100 milliards de dollars - du crédit accordé par les banques multilatérales de développement (BMD), notamment aux pays à faible revenu, et nous veillerons à ce que toutes les BMD disposent des capitaux dont elles ont besoin.
18. Il est primordial que ces ressources puissent être utilisées de manière efficace et souple afin de stimuler la croissance. À cet égard, nous nous réjouissons des progrès réalisés par le FMI en ce qui a trait à sa nouvelle marge de crédit flexible et à son cadre réformé de crédit et de conditionnalité, qui lui permettront de s’assurer que ses facilités remédient efficacement aux causes sous-jacentes des besoins de financement relatifs à la balance des paiements des pays, notamment la contraction des flux de capitaux externes destinés aux secteurs bancaires et commerciaux. Nous appuyons en ce sens la décision du Mexique, qui cherchera à obtenir une marge de crédit flexible.
19. Nous avons convenu d’appuyer une émission générale de DTS, qui injectera 250 milliards de dollars dans l’économie mondiale et permettra d’accroître la liquidité, ainsi que la ratification d’urgence du quatrième amendement.
20. Pour que nos institutions financières puissent gérer la crise actuelle et prévenir les crises futures, nous devons renforcer leur pertinence, leur efficacité et leur légitimité à long terme. Par conséquent, outre l’augmentation substantielle des ressources convenue aujourd’hui, nous sommes déterminés à réformer et à moderniser les institutions financières internationales afin qu’elles puissent aider adéquatement les membres et les actionnaires à relever les nouveaux défis qui les attendent. Nous réformerons leur mandat, leur portée et leur gouvernance afin qu’ils rendent compte des changements survenus dans l’économie mondiale et des nouveaux défis de la mondialisation, et que les économies émergentes et en développement, y compris les plus pauvres, puissent avoir une plus grande voix au chapitre et être mieux représentées. Nous prendrons aussi des mesures pour accroître la crédibilité et améliorer la reddition de comptes des institutions en améliorant, entre autres, la surveillance stratégique et la prise de décisions. À cette fin :
- nous nous engageons à mettre en œuvre les réformes des quotes-parts et de la participation au FMI, qui ont été convenues en avril 2008, et à demander au FMI d’effectuer son prochain examen des quotes-parts avant janvier 2011 ;
- nous convenons en outre que les gouverneurs du fonds devraient participer davantage à l’orientation stratégique du FMI et améliorer sa reddition de comptes ;
- nous nous engageons à mettre en œuvre les réformes de la Banque mondiale qui ont été convenues en octobre 2008. Nous attendons avec impatience les recommandations qui seront formulées lors des prochaines réunions, notamment sur l’accélération des réformes de la participation et de la représentation, lesquelles devront être approuvées avant les réunions du printemps 2010 ;
- nous reconnaissons que les dirigeants et les cadres supérieurs des institutions financières internationales devraient être nommés en fonction d’un processus de sélection ouvert, transparent et fondé sur le mérite ;
- sur la base des examens actuels du FMI et de la Banque mondiale, nous demandons au président, en collaboration avec les ministres des Finances du G20, de mener de vastes consultations ouvertes et de présenter, à la prochaine réunion, des projets de réformes visant à améliorer la capacité de réaction et d’adaptation des IFI.
21. Outre la nécessité de réformer nos institutions financières internationales pour qu’elles puissent relever les nouveaux défis de la mondialisation, nous convenons qu’il serait souhaitable de rallier un nouveau consensus mondial sur les valeurs et les principes fondamentaux qui favoriseront une activité économique durable. Nous sommes en faveur d’un dialogue sur l’établissement d’une telle charte, et proposons de poursuivre ces discussions à notre prochaine réunion. Nous prenons note des travaux amorcés au sein d’autres instances à cet égard et espérons avoir l’occasion d’approfondir la discussion sur une charte pour l’activité économique durable.
Résister au protectionnisme et promouvoir le commerce et l’investissement mondiaux.
22. La croissance du commerce mondiale a soutenu l’essor de la prospérité pendant un demi-siècle. Or, cette croissance accuse une baisse pour la première fois depuis 25 ans. Le recul de la demande est exacerbé par les pressions protectionnistes grandissantes et la contraction du crédit commercial. Il est essentiel de redynamiser le commerce et l’investissement à l’échelle internationale afin que la croissance mondiale reprenne. Nous ne commettrons pas l’erreur de retomber dans le protectionnisme comme par le passé. À cette fin :
- nous réitérerons l’engagement pris à Washington : nous nous abstiendrons de dresser de nouveaux obstacles à l’investissement et au commerce des biens et des services, d’imposer de nouvelles restrictions à l’exportation ou d’appliquer des mesures entrant en conflit avec les principes de l’Organisation mondiale du commerce (OMC) pour stimuler les exportations. En outre, nous rectifierons rapidement la situation si de telles mesures sont prises. Nous nous engageons à respecter cet engagement jusqu’à la fin de 2010 ;
- nous réduirons au minimum les effets négatifs sur le commerce et l’investissement de nos plans d’action nationaux, ce qui comprend les politiques budgétaires et les mesures prises pour venir en aide au secteur financier. Nous ne nous replierons pas dans le protectionnisme financier, notamment dans des mesures qui restreignent les mouvements de capitaux à l’échelle mondiale, surtout vers les pays en développement ;
- nous aviserons rapidement l’OMC si de telles mesures sont prises et nous demandons à celle-ci, et à d’autres organes internationaux, selon leur mandat respectif, de surveiller la mesure dans laquelle nous respectons ces engagements et de publier des rapports trimestriels à cet égard ;
- nous prendrons parallèlement toutes les mesures possibles pour promouvoir et favoriser le commerce et l’investissement ;
- nous débloquerons un minimum de 250 milliards de dollars au cours des deux prochaines années en vue de soutenir le financement des transactions commerciales par l’intermédiaire de nos organismes de crédit à l’exportation et d’investissement et des BMD. Nous demandons également à nos organismes de réglementation de tirer parti des flexibilités offertes par les exigences relatives au capital servant au financement des transactions commerciales.
23. Nous demeurons résolus à parvenir à un résultat ambitieux et équilibré dans le Cycle de Doha pour le développement, dont l’aboutissement est requis de toute urgence. Une telle issue pourrait injecter dans l’économie mondiale au moins 150 milliards de dollars par année. Pour atteindre cet objectif, nous sommes déterminés à mettre à profit les progrès déjà réalisés, y compris en ce qui concerne les modalités.
24. Nous accorderons une attention renouvelée et politique à cet enjeu crucial au cours des mois à venir et nous profiterons de nos travaux en cours et de toutes les réunions internationales pour accélérer ces progrès.
Assurer une reprise équitable et durable pour tous.
25. Nous sommes attachés non seulement à assurer une reprise de la croissance, mais également à jeter les bases d’une économie mondiale qui soit juste et durable. Nous reconnaissons que la crise actuelle a un effet disproportionné sur les populations les plus vulnérables dans les pays les plus pauvres et sommes conscients qu’il est de notre responsabilité collective d’atténuer les incidences sociales de la crise afin de limiter les dommages à long terme sur le potentiel mondial. À cette fin :
- nous maintenons notre engagement antérieur d’atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement et de respecter nos promesses respectives de dons en matière d’aide publique au développement, y compris nos engagements quant à l’aide pour le commerce, à l’allégement de la dette et au Plan d’action de Gleneagles, plus particulièrement en ce qui concerne l’Afrique subsaharienne ;
- les mesures et les décisions que nous avons prises aujourd’hui permettront d’affecter 50 milliards de dollars à la protection sociale, à la relance du commerce et à la protection du développement dans les pays à faible revenu, dans le cadre de la hausse substantielle du soutien en cas de crise qui est apporté à ces pays, à d’autres pays en développement et à des marchés émergents ;
- nous mettrons à la disposition des pays les plus pauvres des ressources destinées à la protection sociale grâce à un investissement dans la sécurité alimentaire à long terme et à des contributions bilatérales volontaires au fonds d’aide aux pays vulnérables de la Banque mondiale, notamment à la facilité pour la crise des infrastructures et au fonds d’intervention sociale rapide ;
- nous nous sommes engagés, conformément au nouveau modèle de revenus, à utiliser les liquidités supplémentaires générées par la vente concertée d’une partie de la réserve d’or du Fonds monétaire international, ainsi que les revenus excédentaires, pour fournir un financement concessionnel et flexible à hauteur de 6 milliards de dollars aux pays les plus pauvres pour les deux à trois prochaines années. Nous invitons le Fonds monétaire international à présenter des propositions concrètes aux réunions du printemps ;
- nous avons convenu d’examiner la flexibilité du Cadre de viabilité de la dette et de demander au Fonds monétaire international et à la Banque mondiale d’en faire rapport au Comité monétaire et financier international et au Comité de développement au cours des assemblées annuelles ;
- nous enjoignons les Nations Unies, en collaboration avec des institutions mondiales, d’instaurer un mécanisme efficace pour surveiller les répercussions de la crise sur les pays les plus pauvres et les plus vulnérables.
26. Nous sommes conscients de la dimension humaine de la crise. Nous nous engageons à soutenir les personnes éprouvées par la crise en créant des possibilités d’emplois et en prenant des mesures de soutien du revenu. Nous instituerons un marché du travail juste et favorable à la famille tant pour les femmes que pour les hommes. Nous avons accueilli avec satisfaction les rapports issus du London Jobs Conference et du Sommet social de Rome ainsi que les principes clés qu’ils ont proposés. Afin de soutenir l’emploi, nous stimulerons la croissance, investirons dans l’éducation et la formation et aurons recours à des politiques dynamiques relatives au marché du travail orientées vers les plus vulnérables. Nous demandons à l’Organisation internationale du Travail, en collaboration avec d’autres organismes compétents, d’évaluer les mesures déjà prises et celles qui devront être appliquées dans le futur.
27. Nous avons convenu de faire le meilleur usage possible de l’investissement financé par des programmes de stimulation financière en vue d’atteindre notre objectif consistant à assurer une reprise robuste, durable et écologique. Nous opérerons le passage vers des technologies et des infrastructures propres, novatrices, écoefficaces et à faible émission de carbone. Nous encourageons les BMD à contribuer pleinement à la réalisation de cet objectif. Nous répertorierons les mesures qui permettront d’édifier des économies durables et nous travaillerons en collaboration à leur mise en application.
28. Nous réitérons notre volonté de nous attaquer à la menace d’un changement climatique irréversible, selon le principe des responsabilités communes, bien que différenciées, et à parvenir à une entente à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques qui aura lieu en décembre 2009 à Copenhague.
Concrétiser nos engagements.
29. Nous nous sommes engagés à travailler de concert, de toute urgence et avec détermination, pour traduire ces mots en gestes concrets. Nous avons convenu de nous réunir à nouveau d’ici la fin de l’année afin d’examiner l’état d’avancement de nos engagements".
(*) Traduction assurée par le Gouvernement du Canada, membre du G20. Canada, que nous remercions vivement, nous Français, de pouvoir mettre à la disposition des lectrices et lecteurs d’Agoravox un tel document, malheureusement précieusement conservé par notre propre gouvernement, comme s’il avait quelque chose à cacher !
Ce document montre effectivement que, dans les 6 résultats de ce meeting (cf. point 4), les mots de paradis fiscaux n’apparaissent pas … ! Normal, cette réunion était basée sur le comment sortir rapidement et définitivement de cette crise. Tout le reste n’est que détail, bien que non négligeable pour avancer avec un nouveau système économique et financier plus sûr et mieux surveillé par les organisations multilatérales ad hoc.
Nous noterons que notre pays a fait beaucoup de tapage sur les paradis fiscaux, mais que dans la liste déjà connue des 42 pays recensés par l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), ne figureront pas les principaux paradis tels que : L’Etat du Nevada, l’Etat du Wyoming, l’Etat du Delaware, l’Ile britannique de Man, celle de Jersey, … celle chinoise de Macao et, pas non plus, le très prospère territoire chinois de Hong-Kong.
Donc, beaucoup de bruit et de risque de crédibilité pris par notre pays … pour rien !
Photo : AFP.
Documents joints à cet article
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Visions canadienne puisqu’elle se trouve en lien final. Une seule conclusion, la vôtre :
"mots de paradis fiscaux n’apparaissent pas …" ce qui est faux puisqu’il y a une liste des états qui circule.
Même si elle est partisan et incomplète, elle existe.
Pour faire un article, il faudrait à mon avis apporter un peu plus du sien.
On juge qui ici ? L’auteur et son article ou le Canada ?
Effectivement il aurait pu au moins faire une recherche avant d’avancer cette affirmation...
Ceci-dit, que signifie "sévir contre les administrations qui ne coopèrent pas, y compris les paradis fiscaux" ? Est-ce qu’en tant que co-prince d’Andorre, le président va se couper un bras ? Va-t-on demain envahir Monaco, Luxembourg, le Lichtenstein ou Jersey ?
Et pourquoi ne publierait-on pas les comptes bancaires ? Pas les comptes des banques, le mien, le votre les leurs ? Ah, ahhhhh... Moins de candidats tout d’un coup...
Alors, allons-y : attendons patiemment le débarquement à Grand-Cayman.
J’ai comme un doute sur la sincérité de cette chasse à l’évasion fiscale... pas toi Johnny ?
Et pendant que le G20 sert de poudre aux yeux du bas peuple, la vague de fond de la finance dérégule encore un peu, ce qui est la principale cause de son débordement vers le gain à tout prix. http://www.latribune.fr/entrep...
"Les banques américaines ont obtenu gain de cause : la règle dite de "mark-to-market" va être assouplie. L’association professionnelle en charge de la standardisation des normes comptables aux Etats-Unis, le Financial Accounting Standards Board (FASB) a en effet accepté ce jeudi de réformer cette règle comptable, qui obligeait jusqu’à présent les institutions financières à évaluer leurs actifs à leur valeur de marché."
C’est MAINTENANT que des tombereaux de milliards vont être déversés pour que les banques puissent se revendre entre-elles les actifs virtuels bien au-dessus de zéro dollaar....
Et l’Europe est OBLIGEE de suivre... ou comment forcer la planète à faciliter l’enrichissement à bon compte.
(le compte, c’est nous, c’est vous, ceux qui se font ponctionner sans pouvoir rien dire)
Confirmation : http://www.lemonde.fr/europe/article/2009/04/05/le-royaume-uni-face-a-la-pire-recession-depuis-1945_1176903_3214.html
""Je pensais qu’on verrait la croissance dans la deuxième moitié de l’année", a-t-il poursuivi"
"Selon le Sunday Times, M. Darling pourrait annoncer le 22 avril une contraction de l’économie de 3 % en 2009, ce qui serait la pire baisse depuis 1945,"
Je suis malheureusement trop jeune pour avoir des souvenirs de la DerdéDer. "Nous sommes tous les futurs anciens de la prochaine dernière..."
Et comme en 1929, TOUT montre que les Allemands ont été HONTEUSEMENT utilisés dans une ATTAQUE économique. Jusqu’OU, l’économie devra-t’elle montrer ses ravages pour que nous soyons assez raisonables pour vivre PAR l’argent et non POUR l’argent.. ?????
Et encore... vivre par l’argent et encore s’y soumettre.......... Je vous offre les 7 péchés capitaux, moi, juste un me suffit.
Donc, en s’Angleterre, on fait du "victimisme" d’avoir suivi le vent de l’oncle sam plutôt que d’oser dire à son peuple : "nous ne pouvons nous soumettre à l’ennemi et je ne peux que vous promettre que du sang et des larmes"
Considérer un gain à outrance comme un dictateur serait pourtant reconnaître un ennemi prédateur identique, non... ?????
Qui doit on évaluer ici avec cet article ? L’auteur et son article ou le Canada et sa vision propre des événements ?
Le lien final est assez explicite et complet. Un lien aurait suffi.
Quant à la conclusion et interprétation de l’auteur, elle est un peu surfaite. La liste des paradis fiscaux a été citée et existe bel et bien, même si elle n’est pas complète. Nous sommes d’ailleurs dans la catégorie grise.
La Belgique, zône grise ?
Je ne croirai à l’efficacité de ces mesures que lorsque Mr Mulliez (groupe Auchan)et autres... quitteront la magnifique Belgique et sa riviera pour revenir dans sa terre natale du Nord avec ses valises d’euros...
Zen,
Hier, à la télé, il y a eu Philippe Maystaedt qui était questionné sur ce problème. Il était étonné de retrouver la Belgique dans la liste.
En fait les mieux placés, ce sont les frontaliers. En Janus, ils bénéficient de tous les avantages et changent de tête quand cela arrange. Moi, je suis au milieu. Donc...
Je n’ai pas lu la déclaration à la fin du G20, mais je n’ai entendu dire par personne que L’Angleterre et les US étaient cités comme paradis fiscaux...
D’ailleurs est-il possible d’imaginer que cette liste existe depuis belle lurette, que le fait de relister les mêmes n’aboutissent à rien de concret. Que ce G20 permet seulement aux occidentaux de rester les maîtres du système financier en attendant la prochaine crise ?
« Une seule conclusion, la vôtre : »mots de paradis fiscaux n’apparaissent pas …« »
Vous pourriez faire une citation intégrale : « dans les 6 résultats de ce meeting (cf. point 4), les mots de paradis fiscaux n’apparaissent pas ». Est-ce-que c’est faux ?
Merci à l’auteur de nous avoir mis le texte intégral, il n’est pas si long que ça et il est révélateur que le gouvernement français n’ait pas voulu le mettre à disposition.
Cette traduction a le mérite de mettre en avant la longueur d’un discours très venteux et l’interprétation concise de l’auteur en montre l’évanescence.
Beaucoup de bruits pour rien, les baudruches en photos l’illustrent bien.
Une note discordante cependant :« Le président Obama a reconnu que toutes ces mesures n’offrent aucune garantie pour contrecarrer la plus grande récession économique mondiale depuis dix décennies » -"« J’aurai tant voulu pouvoir, comme le font presque tous les commentateurs, saluer sans nuance les efforts énormes des uns et des autres pour que personne ne claque la porte. (…) Mais je ne peux m’empêcher de craindre que tout cela n’annonce aussi l’accumulation de bien de nouveaux nuages à l’horizon, parce qu’on emploie pour résoudre la crise les mêmes armes que celles qui l’ont créée. (…). Tout se passe comme si les alcooliques anonymes, tout heureux de leurs bonnes résolutions, avaient décidé, au sortir de leur réunion, de prendre un dernier verre. Pour la route ». (J.Attali)
- "Il n’est question que d’augmentation de la transparence, de contrôle des systèmes d’incitation, de régulation prudentielle, de supervision, de renforcement de la gouvernance et du management (du risque)... c’est-à-dire de toute une ingénierie d’ordre techno-politique visant à tenter de rattraper les dérives induites par une doctrine restée intacte : celle qui crée les risques au nom de la liberté d’entreprendre et tente ensuite de domestiquer la bête, une fois qu’elle se trouve dépassée par sa créature » (L.Cordonnier)
- "...Au final, beaucoup de promesses, une avalanche de milliards de dollars, quelques vraies annonces (lire ci-dessous) et une impasse de taille (rien sur la suprématie contestée du dollar dans le monde !).Mais il y a pire : à force de compromis boiteux et de sujets écartés faute de consensus, le G-20 s’est montré incapable de délivrer un message politique clair, direct et audible par tous, à la hauteur des défis auxquels l’économie mondiale est confrontée. Que ceux qui n’en ont pas eu assez se rassurent : le prochain sommet aura lieu dès septembre, à New York..." (Médiapart)
"Ce document montre effectivement que, dans les 6 résultats de ce meeting (cf. point 4), les mots de paradis fiscaux n’apparaissent pas … !"
§ 15 [...] de sévir contre les administrations qui ne coopèrent pas, y compris les paradis fiscaux. Nous sommes prêts à appliquer des sanctions pour protéger nos finances publiques et nos systèmes financiers. L’ère du secret bancaire est derrière nous. Nous prenons note que l’OCDE a publié aujourd’hui une liste de pays que le Forum mondial a évalués sur la base des normes internationales en matière d’échange de renseignements fiscaux ;
Je vois là comme une contradiction, voire une sorte de malhonnêteté intellectuelle ! ! !
"Donc, beaucoup de bruit et de risque de crédibilité pris par notre pays" : Et bien non ! Par Sarkozy tout seul. "Notre pays" n’est pas solidaire" derrière lui !
"Bon, est bien d’accord, Obama, on bluffe tous les bouseux et on continue comme avant ?"
L’interprète français : "Monsieur Sarkozy dit combien il partage votre vision et qu’il ne vous trahira jamais car trahir et mentir ne sont pas son point fort, et aussi qu’il défendra à mort la moralisation dans le capitalisme".
A l’issue de ce sommet en trompe-l’oeil, la réalité est que, faute de vague, Sarkozy cherche à surfer sur l’écume.
Un exercice casse-gueule, il s’en apercevra dans les prochains mois lorsque les Français, confronté au dur de la crise, se rendront compte qu’une fois encore il leur a fait une vessie pour une lanterne !
Bof, un simple copié-collé de l’auteur, suivi d’un commentaire dérisoire. J’aurais préféré une opinion personnelle bien étayée ...
Sinon pour le G20 en lui-même, il est maintenant clair que tout est mis en oeuvre pour que la crise s’accélère, le meilleur commentaire étant à mon avis celui de Larouche : « Ce qu’ils proposent revient à recommander du cyanure pour guérir un mal de tête. C’est un remède qui achève le malade. ». Continuer d’injecter des milliers de milliards dans les trous noirs sans avoir résolu le problème des actifs toxiques, une pure folie, il est maintenant certain que nous sommes dirigés par des psychopathes.
il est maintenant clair que tout est mis en oeuvre pour que la crise s’accélère .....
il est maintenant certain que nous sommes dirigés par des psychopathes
voilà bien longtemps que je n’avais lu un post aussi intelligent mon cher John
tu devrais demander à Cybion de te le mettre à +30 celui-là... excellent !
C’est MAINTENANT que des tombereaux de milliards vont être déversés pour que les banques puissent se revendre entre-elles les actifs virtuels bien au-dessus de zéro dollaar....
normalement il est possible d’acter au bilan des réductions de valeur d’actifs mobiliers pour peu que l’on ne s’en sépare pas (voir si cette régle est encore valable), dés lors si on crée des structures de défaisance va falloir assouplir les régles...pour "aller nicher" ses actifs pourris dans ces structures qui seront financées par l’argent public....
@ John,
Effectivement les choses s’accélèrent. Leur indifférence affichée parle d’elle même. Obama s’indigne du peu d’état d’âme des banquiers ; que fait-il ? Il se déplace avec toute une armée au frais du contribuable, de qui se moque t-on ? Avant, ils se foutaient de nous, on le soupçonnait, maintenant tout est fait clairement, sous notre nez ; ce qu’ils attendent : notre réaction afin de pouvoir justifier les méthodes qu’ils vont employer pour juguler tout ce petit monde qui va mettre un beau bordel.
De nous, ils n’en ont rien à foutre, ils parlent ouvertement de leur nouvel ordre mondial, à nous de compter nos abattis dans un premier temps, après c’est une affaire d’amour propre.
Il est évidemment plus utile de se lamenter sur la psychopatie des 20 du G que de réfléchir à des mesures de régulation d’un système qui, ne s’étant pas éffondré, s’aprète à perdurer et à nuire en toute quiétude.
Si quelque chose pouvait sortir de concret pour le peuple dans ce genre de manifestation, ça se saurai. Il suffit de voir les déploiements impressionnants de forces de l’ordre et de dispositifs militaires pour s’apercevoir que les dirigeants ne sont pas avec mais bien contre le peuple.
D’accord avec vous PtitLudo mais le bouton de vote ne fonctionne pas sur votre post.
Donc : +1 pour vous.
France-Info - 2 avril 2009
Le G20 verse 5.000 milliards sur le monde
Le G20 de Londres a remballé ses tréteaux. Les chefs d’Etat participants se sont engagés à superviser les fonds spéculatifs, à davantage de régulation et à déterminer une liste de paradis fiscaux. 5.000 milliards de dollars seront injectés dans l’économie mondiale d’ici fin 2010. Les capacités du FMI et de la Banque mondiale seront portées à 1.000 milliards de dollars.
Le chiffre a de quoi donner le tournis : le Premier ministre britannique, Gordon Brown, hôte du G20 de Londres, a annoncé que 5.000 milliards de dollars seraient déversés sur l’économie mondiale d’ici la fin de l’année 2010. Les dirigeants réunis à Londres espèrent du coup une augmentation de 4% de la production et une accélération de la transition vers une économie “verte”.
Je n’ai pas le sentiment que si on fait le compte des sommes annoncées dans le document, on arrive à 5.000 milliards. Où vont donc les milliers de milliards qui manquent ?
Effectivement, après le concert de louange du G20, il convenait d’attendre un peu de lire ce qui avait été finalement décidé pour sortir pétards, chapeaux et langues de belle mère.
Et effectivement maintenant que c’est plus clair, il n’y a pas à pavoiser du tout.
D’une part, on a appris qu’une nouvelle norme comptable va être adoptée, qui permet de valoriser n’importe quel actif selon non plus sa valeur de marché, mais selon une valeur d’hypothèse, n’ayant pas de rapport avec la valeur du marché. Pour faire simple, ce qui a été acheté 100 et dont le marché ne veut plus (donc qui selon le marché vaut 0) sera valorisé dans le bilan à 110, parce que c’est la valeur que l’on en attendait. Les critères pour faire cela tiennent au surréalisme. Pour faire court, on voulait la transparence, et c’est une couche d’opacité supplémentaire que l’on a ajouté.
Pour les paradis fiscaux, effectivement ce qui est annoncé est totalement en trompe l’oeil. Ni hong kong, ni macao, ni même le delaware, le nevada , ... y sont. En gros Les états unis et les chinois qui sont finalement corresponsables de cette crise (l’un en dérégulant, l’autre en fournissant une main d’oeuvre quasi esclave qui a entrainé la planète entière dans un moins disant social), ces deux pays mettent un bras d’honneur à tout le monde en disant "on va moraliser, mais pas nous".
Autrement dit, un échec clair, pas le nouveau système qu’il aurait fallu pour se tirer de ce mauvais pas. Et ça ne trompe pas, la bourse a très favorablement réagi à ce qui n’est finalement qu’une capitulation du politique envers les financiers de wall street, et maintenant de hong kong.
De fait, il y aura embellie financière pendant quelques semaines, peut-être pendant quelque mois, tout en constatant la dégradation de l’économie réelle et de la consommation . Le temps de s’aperçevoir que rien n’a changé fondamentalement, et que les dettes insupportables de hier sont toujours là et que entre temps, elles auront doublé voire triplé par le fait des divers plans de "relance".
En fait, ma question est un peu naïve, la réponse est dans le texte :
7- Nos banques centrales ont aussi posé des gestes exceptionnels. Les taux d’intérêt ont été réduits énergiquement dans la plupart des pays, et nos banques centrales se sont engagées à conserver des politiques expansionnistes tant qu’il le faudra, en recourant à toute la gamme d’instruments de politique monétaire, notamment les mécanismes non conventionnels, sans compromettre la stabilité des prix.
8 - Nos mesures pour rétablir la croissance ne pourront porter fruit que si nous restaurons les activités de crédit intérieures et les flux de capitaux internationaux. Nous avons procuré un vaste soutien à nos systèmes bancaires afin d’injecter des liquidités, de recapitaliser les institutions financières et de résoudre de façon décisive le problème des actifs dépréciés.
Le genre de phasé idéologique ultra libérale qui montre que les dirigeants occidentaux de cette génération ont choisi l’appauvrissement de leurs population par le libre échange sans frein :
"Le recul de la demande est exacerbé par les pressions protectionnistes grandissantes"
Alors que la plupart des économistes sérieux tirent le signal d’alarme depuis plusieurs années pour alerter sur les conséquence désastreuses de la dérèglementation Reagannienne et Thatchérienne.
Donc tout continue comme avant, les multinationales à profiter des populations des pays pauvres pour fabriquer à bas coût ; Des paradis fiscaux pour engranger les bénéfices à travers les sociétés écrans et des pays développés pour vendre très cher leurs produits.
L’industrie, les bureaux d’études, les informaticiens, les services à distance, trouveront des bas salaires en Indes et en Chine.
La corruption continuera à fleurir, les politiciens véreux et leurs complices médiatiques, à prospérer.
Les actionnaires, la classe dominante, véritable aristocratie financière, continueront de s’enrichir aux dépends des populations.
De plus, la gestion au jour le jour de la dépression, récompense les banques fautives en assurant leur survie et démontrant une fois de plus le faux semblant du modèle "libéral - méritocratique" opposé au modèle social Français systématiquement démentelé par un Président archaïque et autiste.
Les milliards fabriqués pour l’occasion provoquera à moyen terme une inflation importante afin de réduire les masses monétaires exédentaires et rembourser les emprunts à moindre coût. Inflation qui attaquera encore un peu plus les salaires et pensions, et dont les victimes seront, une fois de plus, la grande masse des salariés et des plus pauvres.
"Sir Obama finira par nous sortir la tête de l’eau trouble et gluante !" c’est du second degrés ?? parceque sinon je comprend pas,obama est ,je le rapel a ceux qui ne semble pas comprendre,le candidat de wall street.
Ce matin, dans l’émission de France Inter, "Rue des entrepreneurs", un intervenant disait : "Les CBS c’est comme si vous assuriez plusieurs fois une voiture qui ne vous appartient même pas. On comprend que ceux qui sont dans une telle situation fassent tout pour que ladite voiture aille dans le décor".
Cela explique qu’il y ait des acteurs qui ont intérêt à provoquer la crise. Mais il y a aussi des acteurs qui n’y ont pas intérêt, notamment les entreprises qui sont coutumières des pratiques dénoncées par Eva Joly : elles vendent à perte à des prêtes noms dans les paradis fiscaux, et rachètent au prix fort. Ainsi le bénéfice demeure dans le paradis fiscal. L’on sait que Total réalise ses bénéfices à l’"étranger". L’on sait aussi que l’essentiel des transactions mondiales sont des transactions disons, incestueuses.
Il est à craindre que les gouvernants arbitrent entre ceux qui sont pro-crises parce qu’ils y gagnent, et ceux qui risquent d’y perdre des pratiques lucratives, et ces arbitrages se feront au détriment des contribuables.
La fiscalite francaise peut aussi etre interessante pour les entreprises de certains pays. L’impot sur les benefices faisait qu’un groupe europeen transferait toutes ses pertes sur les unites francaises (en vendant en interne au groupe des produits au prix le plus fort du marche, ce qui avait aussi pour effet de maintenir un certain niveau de prix plus ou moins artificiellement).
c’est qui ces types qui demandent sans cesse aux autres d’éponger leurs crimes et ne donnent rien en échange tout en voulant poursuivre sur la voie de leurs erreurs ?
On parle bien de l’Afghanistan et leur stupide guerre contre le terrorisme. Cette guerre est absolument INCOMPATIBLE avec TOUS les buts économiques fixés.
La maintenance de l’empire est fatale pour le dollar et c’est les autres qui peuvent éponger ?
Toujours de nouveau ?
Et on devrait continuer à les aduller ?
ça commence à bien faire leur trip. C’est quand qu’ils remboursent ?
Leurs alliés de toujours qui essaient de les aider avec leur dollar pourri et qui ensuite sont accusés comme des subalternes. On traite de sujets sans même y inviter les protagonistes ?
Pour discuter faut être deux et non un seul. Alors leur unité de façade ils peuvent la rejouer au muppet show si ça leur chante, ça aura nettement plus de succès.
On apprend à balayer devant sa porte avant de prétendre changer la maison du voisin.
Ils sont les leaders hein ? Ils dictent et le autres doivent acquiéscer en dodelinant de la tête et dire *meuh" ?
Alors ouste leurs paradis fiscaux !!!
Les suisses en l’occurence ne feront ni plus ni moins qu’eux-mêmes.
On les prend à leur propre mot parce que la suisse n’est plus un havre pour l’argent blanchi depuis bientôt vingt ans.
En bref, on ne change surtout rien de fondamental de ce système qui a fait la preuve de son incurie, de sa faillite, de sa carence systémique totale.
Plus que jamais, on protège la "loi du marché", le pseudo "libre-échange", la mainmise du système financier sur le monde et sur l’économie (surtout pas de "protectionnisme" ; ben voyons), la croissance à tout prix (et à quel prix), on laisse plus que jamais la création de l’argent dans la main d’organismes privés qu’on renfloue par billions de dollars ; mais attention, hein, cette fois-ci ; promis, on vous surveille), on laisse donc le champ totalement libre à la spéculation et à la création d’une masse monétaire sans aucun rapport avec l’économie réelle, on renfloue et relance à fond le crédit (endettez-vous, comme ça, à la prochaine crise, ce n’est pas seulement vos maisons que vous perdrez, mais vous pourrez aussi vendre vos organes), et on arrose d’une pluie de dollars le FMI, pour lui permettre, plus que jamais, de prêter de l’argent aux pays endettés et pauvres, à condition, bien sûr, qu’ils démantèlent entièrement leurs systèmes de protection sociale, que l’état laisse la place aux investisseurs privés (les usuriers vampires habituels), et que la seule variable continue d’être les salaires et les salariés.
On conforte à mort les organismes qui sont la cause et l’origine de la catastrophe ; Banque Mondiale, FMI, OMC, banques privées, on les recave à fond, pour que la partie de poker puisse reprendre ; et, cette fois-ci, ils pourront d’autant mieux bluffer qu’ils ont les poches pleines.
Les pauvres, tous les niqués du sytème (c’est à dire, en gros, les 8/10èmes de la population mondiale) ; on vous promet qu’on va créer quelques emplois ; bons, pas suffisamment payés, mais faut quand même savoir raison garder, hein... pas grave ; vous emprunterez à crédit, pour qu’on puisse, en même temps, bien vous tenir par les couilles...
Les paradis fiscaux ?
Quels paradis fiscaux ?
Aaaahhhh... ces endroits qui permettent la sacro-sainte circulation de la finance ; ben, si on les supprimait, on risquerait de mettre en péril la sainte croissance ; donc, pas (trop) touche....
C’est clair ; on est vraiment dans un système pourri de merde, avec des dirigeants pourris de merde, qui n’ont AUCUNE autre intention que de remettre au pot pour que le système reprenne de plus belle, que ceux qui se gavent de thunes avec, se rassasient de nouveau, et que la gabegie, l’injustice, l’iniquité, le rouleau compresseur de l’ultra-libéralisme reprenne enfin sa marche en avant, en écrabouillant la piétaille...
Le communiqué final de ce G20, et les mesures prises, ne montre QU’UNE SEULE CHOSE ; c’est l’énorme trouille qu’ont eue tous les exploiteurs et les oppresseurs (et les dirigeants mondiaux les représentant) , que leur énorme manipulation soit mise à jour, dénoncée, et qu’on les oblige à changer les règles du jeu.
Ouf.... ils ont gardé exactement les mêmes, en redonnant les moyens à ceux qui risquaient de ne plus les avoir de continuer leur dépeçage de la planète, et leur jonglage avec le vivant et l’humanité.
Pétard, on s’en tire bien, Joe ; fais péter le Dom Perignon : à la santé des cocus !!
La théorie du sauveur cher à l’espèce humaine anime les espoirs calculateurs des patriotes de chaque côté des frontières. En cas de réussite, la béatitude règnera en maître chez les cyniques, mais aux vues de l’histoire, on peut sereinement présumer un retour de cette animalité chère au meurtre de masse légitime.
Qui est vraiment à blâmer entre la minorité des hyperactifs défenseurs de tout et n’importe quoi et le gros de la chaire à canon trop occupé au jeu de vie à crédit ?
Les grandes phrases pour éditorialistes en manque de magie ponctueront des soliloques face caméra, on ne distinguera plus les chaises vides des chaises musicales, les bouches n’auront plus de mots pour leurs boniments et les mains les plus amicales préfèreront le silence à la chaleur diplomatique.
En devenant à la fois juge et victime, nous sommes tous devenus invisibles, en passant de la société du spectacle au spectacle des sociétés
Merci à l’auteur de nous avoir mis à disposition le document final de cette grande mascarade ...
J’y ai relevé notamment :
"- de sévir contre les administrations qui ne coopèrent pas, y compris les paradis fiscaux. Nous sommes prêts à appliquer des sanctions pour protéger nos finances publiques et nos systèmes financiers. L’ère du secret bancaire est derrière nous. Nous prenons note que l’OCDE a publié aujourd’hui une liste de pays que le Forum mondial a évalués sur la base des normes internationales en matière d’échange de renseignements fiscaux ; "
Personne ne semble s’offusquer du fait que le G20, groupement informel, autoproclamé, sans statuts aucun et dépourvu de toute légitimité démocratique, intime l’ordre à l’OCDE de dresser une liste dans les deux heures, sur la base de critères opaques, à l’insu des membres de cette organisation et sans même les avoir prévenus !
Notre ministre suisse de l’intérieur, le Conseiller fédéral Pascal Couchepin a comparé cette liste "aux listings établis par le guide gastronomique "Gault & Millau" distribuant ses toques en fonction de critères opaques ..."
En effet, nous faire croire que l’OCDE aurait publié cette liste spontanément, c’est se moquer de l’opinion publique, une belle preuve d’hypocrisie. Voir cette liste ici.
De nombreux pays manquent à l’appel dans cette liste, quelle qu’en soit la couleur. Ont-ils déjà été rayés de la carte ?
Par ailleurs, tous les membres de ce G20 ne font pas partie de l’OCDE (la Chine par exemple), et cette même OCDE n’est pas inféodée au G20 ...
On lit plus loin :
" 16. Nous chargeons nos ministres des Finances de mettre en application ces décisions conformément à l’échéancier fixé dans le Plan d’action. Nous avons demandé au CSF et au FMI d’assurer un suivi des progrès effectués, en collaboration avec le Groupe d’action financière et d’autres organismes compétents, et de présenter un rapport à la prochaine réunion de nos ministres des Finances, qui doit avoir lieu en Écosse au mois de novembre. "
Contrairement au G20, le Groupe d’action financière (GAFI) quant à lui est une organisation dotée de statuts, dont l’objectif est la lutte contre la criminalité économique. Le GAFI est une émanation des autorités de régulation et de surveillance des marchés financiers des différents Etats membres de cette organisation. Tout comme l’OCDE il rassemble des pays membres, dûment répertoriés ayant adhéré et respectant l’objectif visé. Or tous les participants à ce G20 ne sont pas membres du GAFI, pas plus qu’à l’OCDE d’ailleurs.
On assiste donc à une ingérence inadmissible du G20 dans ces organisations, au mépris des membres de celles-ci, ces états membres se voient ainsi court-circuités et dépossédés de leurs droits légitimes.
Un tel comportement relève d’un rapport de forces qui se substitue à "l’Etat de droit". C’est inquiétant et inadmissible !
Au risque de me répéter, j’ai fait un copier / coller de mon commentaire publié à la suite de l’article de Bernard Dugué sur le même sujet :
La messe est dite !
Ainsi le G20 a parlé !
Il a distribué les bons et les mauvais points en attribuant les bons points à ses membres, tous autoproclamés "BONS" et laissant les mauvais points aux absents, ces vilains petits canards que sont notamment le Luxembourg, l’Autriche et la Suisse...
C’est ainsi qu’on a pu voir hier soir Sarkozy plastronner sur toutes les chaînes de TV que le G20 "avait décidé que les paradis fiscaux c’était terminé et que des listes avaient été établies. Les pays conformes aux critères selon art. 26 de l’OCDE se trouveront dans la liste blanche (lisez : la "liste immaculée", celle des oies blanches) dans laquelle se trouve la France bien évidemment, la liste grise dans laquelle se trouve la Suisse qui devra faire ses preuves" a tenu à préciser le petit donneur de leçons en grand moralisateur à "ses amis Suisses" (voir ici un extrait du journal télévisé de la première chaîne suisse francophone TSR 1). Il faut dire qu’en matière de morale l’homme en connaît un rayon ...
Quant aux paradis fiscaux de Jersey, Guernesey et de l’Ile de Man dans quelle liste se trouvent-ils ?
Dans la liste blanche bien entendu !
Vous ne voudriez tout de même pas que les participants outragent le pays organisateur ...
Idem pour les Etats-Unis (Delaware, Nevada, Iles Vierges), idem pour la Chine (Macao et Hong-Kong)
Finalement le grand absent de cette réunion du G20 aura été Jean de la Fontaine. Il aurait été très heureux d’y assister, lui qui a déjà tout écrit dans ses fables sur la nature humaine et l’hypocrisie des puissants. Relire "Les Animaux malades de la peste" !
Les puissants ont parlé, la messe est dite !
L’Etat de droit est bafoué, c’est le grand retour aux rapports de forces et à l’arrogance des "grands de ce monde" comme au début du XIXème siècle lorsque les monarchies régnaient encore en Europe sous l’Ancien Régime !
les listes noires de l’OCDE, du GAFI et du FSF (Forum de stabilité financières) puis du FMI sont connues et mises à jour depuis 2000, et il suffit de les leur demander. Pour ma part je trouve tout à fait bienvenu qu’une instance politique incluant les USA le fasse. Pour mémoire c’est bien dobeliou par la voix de son ministre des finances Paul O’Neil qui avaient donné le 10 mai 2001 un coup d’arrêt à la première action concertée en ce sens depuis la seconde guerre mondiale : "les Etats-Unis ne soutiennent pas les efforts visant à dicter à quelque pays que ce soit ce que devraient être ses taux d’imposition ou son régile fiscal et ne participeront à aucune initiative visant à harmoniser les systèmes fiscaux", ce qui avait encouragé lesdits paradis fiscaux à engager une contre-offensive, notamment avec la création de leur propre groupe de pression, l’International Tax Investment Organization (Sic !) avec des résultats tous à fait notables puisqu’en 2002 la liste de l’OCDE ne contenait plus que 7 pays contre 35 en 2000 et 47 en 1999... [source : les paradis fiscaux, C. Chavagneux & R. Palan, Editions la Découverte, Paris, 2006, 2007]. La liste 2009 paraît assez conforme à la réalité, malgré quelques omissions.
" les listes noires de l’OCDE, du GAFI et du FSF (Forum de stabilité financières) puis du FMI sont connues et mises à jour depuis 2000, et il suffit de les leur demander. "
Mais le problème c’est que la liste de l’OCDE a été mise à jour à la demande du G20, sur la base de critères définis et fournis par ce même G20 juste avant la réunion, avec l’appréciation des participants qui en font fait retirer certains "paradis fiscaux" dépendant de leur propre juridiction et ceci à l’insu des membres de cette même OCDE non invités à la réunion du G20.
C’est pourquoi vous ne trouverez aucun "paradis fiscaux" dépendant de juridictions de pays participant au G20. Exemples : Jersey, Guernesey, Ile de Man (tous dépendant de la juridiction de UK), Delaware, Nevada, Wyoming, Iles Vierges (tous dépendant de la jurdiction US), Hong-Kong et Macao (dépendant de la juridiction de la RPC).
Il s’agit ici clairement d’une transgression des règles de droit international au profit d’intérêts économiques, notamment anglo-américains !
Quant à l’ouvrage cité par vous : "les paradis fiscaux", C. Chavagneux & R. Palan, Editions la Découverte, Paris, 2006, 2007. Je l’ai lu, Merci !
Echange de bons procédés, quant à moi je vous recommande celui-ci :
Ils ont dit
’’. Nous partons du postulat que la prospérité est indivisible ; que la croissance, pour demeurer soutenue, doit être collective’’
a)’’la prospérité est indivisible"=Un riche me prete son yacht cet ete ? genial
b)’’croissance collective’’=plus de faim dans le monde , plus de guerres etc...
En parlant de salubrité publique (terme qui résonne curieusement avec celui de "Salut Public" de la Terreur), je suis surpris que le psy te laisse un accès à internet. Est-ce vraiment bon pour ta santé ?
Aucun mécanisme caché. Ca, c’est bon pour les adeptes des complots, non ? Tout est là, sous vos yeux.
Non, mon petit Sisyphe, c’est juste que je me demande pourquoi quelqu’un qui vit dans un pays passionnant se fait chier au point de revenir hanter Avox. Un petit article, peut-être ?
							par Le péripate 							 														 (IP:xxx.x53.173.212) le 4 avril 2009 à 15H24 							 							
							
la liste était connue depuis longtemps (voir ci-dessus ma réponse à Parpaillot). Ce qui est nouveau c’est que les Etats-Unis la reconnaissent et agissent. C’est un phénomène récent. Ils ont ainsi réussi à faire plier la Suisse sous la menace d’une interdiction pure et simple de certaines échanges avec les USA. Ce que n’avait pas réussi à faire la SDN en son temps...
Commis d’office à tout expliquer (le monde, la vie, l’amour, la mort) sous peine d’avoir tort. Magnifique sophisme.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais ces doucereux prélats de la religion communiste ne l’entendent pas ainsi. Un argument n’est jamais examiné pour ce qu’il est, mais en appelle toujours un autre, sans jamais creuser. C’est la ronde permanente des idées creuses et mille fois entendues.
Je fais pourtant un commentaire ironique où je dis : ce n’est pas ceci, pas cela. Mais ils ne lisent pas. Ils ne voient pas, n’entendent pas, et ne disent rien. L’économie ? Une opinion. Le marché ? Des rapports de force. L’Etat ? C’est nous.
Nous vivons dans un monde où un chinois travaille deux fois plus qu’un américain ou un européen, et gagne quatre fois moins. Mais pour ces racistes inconscients, c’est normal. Ils ne comprennent pas comment un tel résultat est possible, et surtout ne le cherchent pas. Une monnaie qui est déconnectée de la valeur marchandise, du crédit à gogo pour tous les appétits qui savent s’organiser pour exiger de l’Etat, des bulles et des cycles parce que ces sommes artificielles sont mal employées. C’est toute la théorie autrichienne de l’économie qui explique tout cela.
Sauf que cette économie ne permet pas de servir les copains et les coquins, qu’elle retire du pouvoir à l’Etat.
Qui irait vendre une théorie qui dit aux institutions : vous servez à peu de chose dans le meilleur des cas, vous êtes une nuisance dans le pire, le fascisme ?
Et de s’insurger : pas un mot sur les paradis fiscaux. Est-ce que les paradis fiscaux ont quelque chose à voir avec la crise ? Rien. Deux fois rien. Mille fois rien. Mais ils ont peur pour leurs retraites, car ils ont compris qu’elles n’étaient pas provisionnées. Alors, un seul cri : du fric, du flouze, du pèze. Et tant pis pour les générations futures.
Oui. En fait, peu importe, or, ou autre chose. C’est le marché qui dans l’histoire a sélectionné l’or, le marché, (c’est à dire le contraire d’une abstraction, des hommes entre eux qui échangent), peut très probablement inventer d’autres marchandises qui jouent le rôle de monnaie.
L’objection majeure est l’aspect déflationniste d’une quantité de monnaie relativement fixe. Ce serait trop long à développer, mais cette objection ne tient pas.
Je n’avais pas lu le post précédent. Pfffff.... Au sortir de l’absolutisme, tout n’a pas été gagné en un jour. La Révolution française, pour ne parler que d’elle, s’étale sur plus d’un siècle. Sans perspectives historiques, vous avez beau jeu de comparez l’incomparable. Les Suisses n’ont pas notre syndicalisme politique, ni de salaire minimum, ça ne les empêchent pas d’avoir des salaires plus haut qu’en France. Et ce n’est pas grâce aux banques, qui n’emploient que peu de monde. On pourrait passer des heures à argumenter ainsi sans progresser d’un iota.
Parfait. Alors, plutôt que de m’accabler de vos mignardises parfumées, lâchez moi. Je ne cherche pas à faire d’une cruche un vase de prix et convaincre un retraité de l’Education Nationale ne présente à mes yeux strictement aucun intérêt. Profitez donc de votre retraite ponctionné sur le budget de l’Etat, et foutez moi la paix.
Faux. La quantité de monnaie est sans importance, du moment qu’elle est divisible. Et les billets convertibles solutionnent aussi le problème. L’abandon de la convertibilité or a été progressive et a été de manière manifeste le résultat de l’intervention de l’Etat. C’est en fait toute l’histoire de la création des banques centrales.
Vous raisonnez en parfait keyneisien. Il est certain qu’il faudra payer le prix, ce qui peut s’appeler récession. La situation est complètement différente si par l’esprit vous acceptez l’idée d’un développement modéré, basé sur l’épargne. Epargne, voilà d’ailleurs un mot qui déplaît au keyneisiens.
Au 19 eme et début 20eme, les réserves fractionnaires étaient de l’ordre de 70, 80%. Des banques faisaient faillite parce que parfois elles ne pouvaient pas rembourser. Ce qui était sain. Il est absurde d’affirmer que le billet convertible fonctionne parce qu’il n’est pas convertible. Je me demande vraiment ce que vous avez pu enseigner !
C’est vraiment dommage de jeter ainsi la position de Angela Merkel. Si on peut s’attendre évidemment à ce qu’un homme politique sorte des fadaises par démagogie, ce qu’elle dit n’a rien de démagogique, on se demande bien à quel fraction des électeurs elle pourrait s’adresser.
Non, il vaut mieux dénoncer les paradis fiscaux. C’est pas démagogique ça ?
Bien sûr. Aucun argument, toujours les mêmes conneries.
"Je viens de lire Darwin, de l’idéologie pure ", ou encore "La relativité d’Einstein ? De l’idéologie pure".
Comment tuer dans l’oeuf toute véléité de changement.
Comment assurer l’angrandissement de la pyramide, vers un nouvel ordre mondial.
Comment ne surtout pas appliquer le bon sens et les analyses des altermondialistes.
Le tout en quelques lignes, bien noyées dans un communiqué totalement vide (si ce n’est révélateur que plus personne n’a "confiance" dans leur action) :
Nous souscrirons, maintenant et dans l’avenir, à ce que le FMI exerce une surveillance franche, impartiale et indépendante sur nos économies et nos secteurs financiers, les effets de nos politiques sur les autres et les risques qui se posent à l’économie mondiale.
Le "Pourquoi" (et le pourquoi du pourquoi), la vrai question a malheureusement reçu sa réponse. Les crétins d’en haut n’ont toujours pas compris que leur système pyramidal ne tiendra pas advitam eternam et que tout ce qui monte finit par redescendre ... et pas en douceur pour ce qui nous attend.
Je viens de lire le texte mais j’ai du mal comprendre...
En gros, ces gentils monsieur veulent continuer à faire tourner une machine qui tient visiblement plus la route encore plus vite et plus fort qu’avant ?
Dites moi que j’ai vraiment rien compris, ça me rassurerai ^^
Ce G20 aurai été en direction du peuple et des travailleurs si chers à notre président si on avait eu quelques unes des mesures suivantes,
- interdiction des licenciements pour les sociétés faisant des bénéfices
- interdiction des délocalisations pour les sociétés faisant des bénéfices
- renforcement des lois antitrust
- objectif commun de convergence des systèmes de protection sociaux
- objectif commun de limitation des salaires des hauts dirigeants
- ... (j’en oublie d’autres qui me sont passées par la tête mais comme je ne note pas systématiquement tout ...)
En définitive, rien de tout celà donc comme je le disais dans mon commentaire un peu plus haut, ce G20 n’est pas pour le peuple, mais contre le peuple qui souffre de cette crise.
" Je tiens tout de même à préciser qu’Hong Kong et Macao ont signés des accords de coopération récemment, donc normal qu’ils n’apparaissent pas ;) "
Et les pays qui figurent dans la liste grise n’ont-ils pas eux-aussi pris des engagements ? Oui bien évidemment, Alors ?
C’est la France et l’Allemagne qui tenaient absolument à dresser cette liste (blanche, grise et noire), mais la Chine n’y était pas favorable, alors on a fait des concessions comme toujours. En échange de la signature de la Chine, Hong-Kong et Macao ont été "blanchis". Idem pour les "paradis fiscaux dépendant des juridictions américaine et britannique.
Les "paradis fiscaux" ne sont pas responsables du déclenchement de cette crise, mais il faut bien montrer à son opinion publique que l’on agit, alors il est de bon ton de se défausser sur les boucs émissaires que sont les absents à cette réunion.
Tout le reste n’est qu’effets de manche, esbroufe et enfumage !
Une fois de plus, un sommet sur la crise a eu lieu, une fois de plus des banalites ont ete extirpes de cerveaux theoriquement brillants, une fois de plus rien n’a ete resolu.
Personne ne semble voir que les gens qui ont mis au point un systeme incontrolable mais rentable, du moins pour eux, ont tout interet a le conserver le plus longtemps possible. Ils s’enrichissent au depens du systeme et bien evidemment des contribuables qui ont eu tout loisir de voir les fonds publics dilapides sans contre-parties et bien evidemment avec un resultat tres controverse.
En ce qui concerne les paradis fiscaux, l’ambiance est identique a 2000 ou la quete des mechants pays gangsters ainsi que leurs sanctions devaient etre accomplie. Le GAFI recensait les paradis fiscaux et les stigmatisait, les politiques en faisaient autant, pour faire avancer leur plan de carriere. Quel resultat a-t-on en 2009 ? Les memes pantomines assorties de sanctions moindres et l’inventaire de zones plus ou moins grises ( Bigard peut aller se rhabiller, il a trouve plus drole que lui). Cela veut dire que les pays les plus puissants vont determiner quels sont les paradis fiscaux a privilegier ( que personne ne regarde le Delaware ou la Chine) alors que des pays pauvres, tout aussi controverses sur leur politique fiscale, seront mis a l’index.
En d’autre terme, rien n’a change et les politiques desesperees et totalement inadaptees continueront de pleuvoir sur des etats a bout de souffle.
Lire les 4 premiers points du G20 est un passeport pour l’humour. Cela necessitait bien le regroupement de 20 nations pour tenir ce type de propos. J’ai moi-meme quelques suggestions pour le prochain G20 :
- L’homme est un etre humain
- La terre est habitable
- Il fait froid au pole nord ... mais aussi au pole sud.
Quant aux accords "signes", leur mise en place necessite un certain temps et c’est sur celui-ci que joueront les paradis fiscaux. Les plus anciens se sont toujours joue des accords internationnaux de la sorte, pourquoi quoi que ce soit changerait maintenant ?
La crise actuelle complique les projets de la classe dominante. Elle contraint d’abord le pouvoir politique à théâtraliser un pseudo-divorce avec le patronat et à substituer un discours " moralisateur " au discours " décomplexé ". Surtout, au-delà des belles paroles, la classe dominante navigue à vue, tiraillée entre deux stratégies qui s’exprimaient lors du sommet du G20.
- D’un côté certains estiment, comme l’économiste en chef de l’OCDE, Klaus Schmidt-Hebbel, que « la débâcle dans le secteur financier ne remet pas en question les effets bénéfiques des réformes recommandées des marchés de produits et du marché du travail ».
Derrière la vieille rengaine de la compétitivité et de la flexibilité, il y a l’injonction à se mettre en ordre de bataille pour la reprise en 2010.
En France, l’accroissement des déficits induit par la crise sert indirectement de justification à la RGPP (non-remplacement d’un fonctionnaire sur deux) où aux attaques contre l’hôpital public (loi Bachelot). L’économiste sarkozyste Nicolas Baverez n’écrivait-il pas cet automne que « le libéralisme est le remède à la crise » (Le Monde, 15/10/2008) ?
- D’un autre côté, l’inquiétude gagne la classe dirigeante. Non seulement l’incertitude est grande concernant la reprise, mais les prévisions pour 2009 sont continuellement revues à la baisse.
Par exemple en Allemagne, le Ministère de l’économie, qui déclarait en janvier que la contraction du PIB serait de l’ordre de 2,25% en 2009, reconnaît aujourd’hui que ce diagnostic est dépassé. La Commerzbank (2ème banque du pays) estime même que le PIB pourrait y reculer de 7%.
De son côté, le FMI a indiqué, dans une note préparatoire à la réunion du G20, qu’il prévoit désormais une baisse du PIB mondial comprise entre 0,5 % et 1 %. La contraction serait de 2,6 % aux USA, et de 5,8 % au Japon. La classe dominante est en train de prendre la mesure d’une crise générale, systémique.
Alors qu’il jubilait avant la crise parce que « l’hyper-capitalisme est hyper-sympa » (Le Monde, juin 2007), le journaliste ultralibéral Eric Le Boucher déchante et lance un appel à l’aide : « le système financier occidental est sur le point de mourir. Il est donc temps que les gouvernements prennent la mesure de cette dépression et adoptent des plans de sauvetage monstrueux et, probablement, nationalisent l’ensemble des banques mondiales, ou presque » (Les Echos, 13/01/09).
De même, Jacques Attali, qui souhaitait en novembre 2008 « que les champions de la finance puissent s’exprimer et influencer » les autorités de régulation, insiste à présent sur le risque d’effondrement général.
Dans ces conditions, certains essayent de jouer les sauveurs suprêmes. Dans une lettre ouverte à ses « amis de la classe dirigeante » (Le Figaro, 23/03/2009), Alain Minc leur prodigue ses bons conseils non sans avoir rappelé avec lucidité : « nul ne peut me soupçonner d’être votre ennemi ». Il appelle le patronat à la modération (« mesurez-vous que le pays a les nerfs à fleur de peau ? ») et rappelle les vertus de la collaboration de classe : « les syndicats essaient de canaliser tant bien que mal le mécontentement et donc de préserver l’ordre social. »
Ne cachant pas son mépris pour « le grondement populiste », Minc se garde bien de rappeler que l’explosion des inégalités est à l’origine d’une crise de surproduction ! Quand bien même le patronat écouterait les appels de son laquais à prendre garde au « poids des symboles », quand bien même le G20 prendrait quelques mesures pour la « transparence » et la « surveillance » des marchés financiers, cela ne peut suffire à faire repartir ce système fondé sur l’exploitation.
Quand je vois la photo qui illustre cet article celà me fait penser à une bande de mafiosos se délectant déjà de savoir comment nous les citoyens lambdas allons êtres mangés.
Face à l’impatience des autres pays, les Suisses ont l’habitude d’avancer à leur propre rythme.
Or, la Suisse, c’est une mosaïque compliquée composée de 26 cantons.
En réalité, les cantons sont des Etats. Ils ont la compétence d’édicter une constitution et les lois qui les régissent.
La Suisse est une vraie démocratie directe, le peuple dispose d’un frein qui lui permet de bloquer ou de différer les modifications proposées par le Parlement ou le gouvernement.
effectivement un peu laconique... mais les clients américains de l’USB qui n’ont pas plongé se tiennent à mon avis un peu mieux depuis février dernier...
Merci au passage au ministre des finances allemand Peer Steinbrück, pour son lobbying au sein de l’Europe.
la menace n’a rien de dérisoire. Le consensus international préalable à une action efficace butait jusqu’à il y a peu sur l’opposition des Etats-Unis (voir ci-dessus mes réponses à Parpaillot et Léon). Mais les temps ont changé, et si les USA continuent à s’engager fermement comme ils l’ont fait récemment avec la Suisse et d’autres pays ça peut effectivement bouger.
Il faut noter également que la réglementation et la surveillance à tous les instruments...les fonds de couverture revêtant une importance systémique évoquée deux alinéas plus haut vise directement les hedge funds domiciliés dans ce mêmes paradis fiscaux. C’est à ma connaissance la première fois qu’une déclaration aussi complète et cohérente est émise à ce niveau politique.
Une analyse assez ironiquement cruelle de Dedensa :
"...Si le sommet du G20 nous montre, ou nous confirme une chose, c’est que nos dirigeants, – employons le terme au plus court pour ne pas tomber dans un grotesque et pompeux “nos dirigeants globalisés” ou “les dirigeants de l’univers”, – ont au moins une politique commune. En quelque sorte, et complètement réduites à l’apparence, les réunions du G20 seraient plutôt une armistice dans une longue guerre épuisante ; le moment où, après s’être déchirés, il est temps, pour au moins 24 heures, de présenter le spectacle, au sens précis, d’une unité générale, dans la satisfaction générale, tous le monde s’affirmant en général satisfaits et l’événement étant généralement désigné comme historique de toutes les façons qu’on l’observe. (Puis la suite à l’OTAN, toujours aussi unis, le jour d’après, parfaitement dans le même sens.)
Cet armistice du G20 est celui, paradoxalement, d’une grande bataille, évidemment gagnée, de la guerre de la communication. Il s’agit du moment, pendant les 24 heures du sommet, où les adversaires qui s’étripent en générale font armistice pour s’unir car il s’agit alors de convaincre tout ce qui peut être convaincu que les choses vont, sinon bien, dans tous les cas de mieux en mieux, que nous sommes sur la voie de la reprise, dans tous les sens du mot. A cette guerre, ils excellent, et ils marchent d’un même pas, tout antagonisme dissipé et toute honte bue, au son de la même musique. A Londres, le 2 avril 2009, ils n’ont pas failli, – chapeau les artistes.
Il ne s’agit évidemment pas de sauter à une conclusion trop facile, de confondre les guerres et de mélanger les enseignements, et de voir ici une étape décisive dans l’évolution générale. Les tensions et les affrontements subsistent et ils devraient se poursuivre, et ils se poursuivront. C’est simplement qu’il y a deux guerres, celle de la communication livrée pour convaincre l’opinion publique que ses dirigeants sont à son service et qu’on pense beaucoup à elle ; et l’autre, qui est l’affrontement dans une autre dimension et selon d’autres axes, l’affrontement bien réel, en un sens, des intérêts, des conceptions, des puissances. Si l’on veut, la différence de fond entre les deux peut être ramenée à l’affaire du protectionnisme. L’anathème contre le protectionnisme est régulièrement réaffirmé, à chaque G20 et à chaque occasion ; et la chose, elle, continue à vivre de sa vie propre ; alors que les vingt du G20 signaient l’engagement vraiment plus solennel que jamais de tenir à bonne distance le monstre du protectionnisme, l’OCDE signalait que 17 de ces 20 pays avaient des pratiques qui ne peuvent être qualifiées que de “protectionnistes”.
Pour le reste et pour en terminer, et pour saluer ce souhait extraordinaire de tous de retrouver la “pleine croissance” comme on attend la Grande Nouvelle alors que cette “pleine croissance” est à la base du désastre général qu’est devenu notre époque, – pour le reste, observons que le G20 confirme simplement que personne, parmi “nos dirigeants” ne sait où nous allons, que personne n’imagine qu’il importe de mettre complètement en cause ce système qui est la cause de tout, que personne ne saurait d’ailleurs quoi lui substituer et qu’il existe enfin une vague sensation qu’après tout, avec un peu d’entrain, un peu de confiance revenue, les choses pourraient se remettre en place. Le paradoxe de cette situation est qu’à côté de ce sentiment général, qui relève évidemment de la phase de la guerre de communication que nous avons vue à l’œuvre à Londres le 2 avril, il existe l’autre guerre d’affrontement où nombre des combattants unis dans la guerre de communication retrouvent toute leur alacrité et, pour trouver des munitions, mettent directement en cause le système qu’ils adorent à chaque nouveau communiqué du G20. Là aussi, la situation est semblable à celle qui prévaut avec le protectionnisme. Certes, il y a un petit air de schizophrénie mais l’on se soigne..."
Plusieurs leaders de différents pays, personnalités bien connues et grands médias ne se cachent plus pour annoncer publiquement leur agenda.
La globalisation par les marché financiers dérèglementés à la sauce capitaliste débridé complètement hors de contrôle et sans éthique nous ont mené tout droit à la grande dépression mondiale que nous connaissons aujourd’hui. La bulle des produits dérivés, la cause réelle de la crise actuelle, est leur monstrueuse création qui va maintenant engloutir le reste de l’économie mondiale dans un immense trou noir sidéral ; à moins que nous décidions de la neutraliser immédiatement et de complètement la démanteler. Néanmoins, il ne faudrait pas perdre de vue qu’il n’y aura pas plus d’issue, ni d’avenir viable dans un système fractionnaire bancaire où la création de l’argent ex-nihilo basé sur le crédit, la dette, est entre les mains de banquiers privés.
Mais que demandent tous ces politiciens, financiers et banquiers - ces grands philosophes gardiens du bien commun et sauveurs de l’humanité, en concert avec les médias ? Un nouvel ordre mondial. C’est-à-dire davantage de cette même globalisation qui a plongé le monde dans la dépression et le chaos à venir.
C’est exactement ce dont les chefs des pays membres du G-20 vont discuter ce 2 avril 2009, à Londres ; alors qu’à l’extérieur, on se prépare à électrifier les protestants. Une nouvelle monnaie mondiale, une banque mondiale, ainsi que de nouvelles institutions financières supranationales qui auront un pouvoir transcendant la souveraineté des nations de la planète.
Qui se propose d’être à la tête de tout cela ? Les mêmes artisans de cette débâcle économique qui n’ont absolument pas manqué l’occasion, pour ne pas dire simplement prévu, de profiter énormément de celle-ci. Ils ne seraient pas parvenus à vendre le concept de gouvernance mondiale aux populations du monde sans profondément déstabiliser le Système en créant le chaos et la confusion totale dans la matrice économique, engendrant ainsi la peur, l’insécurité et le désespoir.
Problème - Réaction - Solution. C’est typique et vieux comme le monde. On créé un problème qui causera alors une réaction, ensuite de quoi on apporte notre solution déjà préparée d’avance qui satisfait nos objectifs et notre agenda. Le clou du spectacle, c’est qu’il y a des tonnes d’argent à faire à chaque étape du chemin vers le but ultime de consolidation et de concentration du pouvoir.
Voici la liste de différents politiciens et médias qui ont ouvertement demandé la venue d’un nouvel ordre mondial :
- The Times : The New New World Order
The West’s foreign policy priority is no longer terrorism : it is to tame the new great power nationalisms and harness them to democratic ideals
Difficile d’argumenter que le nouvel ordre mondial est l’affaire de conspirationnistes alors qu’autant de chefs d’État, d’importants personnages et de médias l’ont si ouvertement et publiquement annoncé. En fait, l’appellation contrôlée de nouvel ordre mondial est tellement à la mode que le futur complexe destiné à remplacer les tours jumelles du défunt World Trade Center (WTC) portera le nom deOne World Trade Center !
LE MÊME TAS DE MERDE, MAIS PLUS GROS...
Les paradis fiscaux : une liste ?
On s’en fera une autre liste. CErtains pays n’attendent que des membres de la liste quittent pour
prendre leur place. QUI contrôlera la liste... Où sera placé l’argent du « contrôleur » ?
Encore la valse des sommes... à rembourser par le citoyen, on dirait.
Par ailleurs, les pays du G20 se sont mis d’accord pour mettre en oeuvre de « nouvelles règles » sur les salaires et les bonus au niveau mondial, selon M. Brown et obliger les entreprises à faire preuve de « responsabilité sociale »
Essayer de convertir un financier en responsable social c’est comme essayer de défriper les vagues de la mer avec un faire à repasser.
Veut-on nous dire que la bactérie va évoluer jusqu’au singe puis jusqu’au pape ?
Les gens du G-20 pensent vendre des condoms à Benoit VI…
C’est fantastique !
On peut masser la rue
avec des cigares aux choux
En regardant mes longues-vues
y a un plan de ma face qui me fait coucou
Sarko le bienheureux
Le président de la France, Nicolas Sarkozy, s’est déclaré « heureux » que ce sommet soit allé « au-delà de ce que nous pouvions imaginer ».
On ne peut rien imaginer quand on n’a pas d’imagination.
Le communiqué final affirme que « l’ère du secret bancaire est terminée » et que « des sanctions » seront prises contre les centres fiscaux non-coopératifs.
Ah ! On ne savait pas qu’il y avait un « secret bancaire ». Vous demanderai à Adrienne et à Joe qui sont sous la tente aux Etats-Unis.
« La vérité sur le G20 de Londres ! » En voilà un titre accrocheur... de quoi s’attendre à des révélations !
Hé bien RIEN !
Petite différence avec Sarko, lequel essaye de nous dire ce que l’on a envie d’entendre (suivant en cela les infos de ses conseillers en com.), eux disent ce qu’ils ont toujours dit et vont vraiment faire, à savoir continuer comme avant. Pour eux l’important est toujours la "croissance" et toutes les escroqueries associées.... Bref des leçons archies connues sauf qu’en ce moment ils ont des problèmes.
"Nous partons du postulat [...] que la croissance, pour demeurer soutenue, doit être collective"
Même pas besoin de novlangue pour envoyer un message idéologique. Ce que nous dit le petit tour de passe-passe que constitue cette phrase, c’est que la nécessité de la croissance n’est même pas discutable. Qu’on soit d’accord ou pas avec elle, on aimerait bien qu’aucune, je dis bien aucune, idée ne nous soit imposée a priori. Sinon c’est un totalitarisme sophistiqué, débarrassé de ses matraques mais d’autant plus dangereux.
Ce qui est tout à fait clair, c’est que l’ordre mondial tient avant tout à se débarrasser des états, ces anachronismes où les dirigeants sont élus par le -beurk- peuple, et imposer la non-loi de la globalisation ; cet euphémisme de la DICTATURE des puissances financières ; cette mafia où les copains et les coquins se cooptent entre eux, sans avoir de compte à rendre à la piétaille, qui n’est là que comme variable d’ajustement permettant le dépeçage du monde, la privatisation du vivant, et qui ne doit, SURTOUT, pas avoir son mot à dire sur la façon dont elle est pressurée, oppressée, dépouillée, mise à sac et à merci.
L’ultra-libéralisme n’a pas de pire ennemi que la démocratie ; qu’il continue à mettre en pièces, pour assurer sa domination sans partage.
Alors, la macabre pantomime du G20 ; et de tous ces dirigeants qui ne sont en fait que les valets zélés des banques et des usuriers de la planète ....
Allez, remettons des centaines de milliards au pot (que paieront les générations futures des milliards de pauvres neuneus extorqués), pour permettre à la mafia financière de reprendre son monopoly planétaire.
J’en arrive à croire que la seule solution possible pour mettre fin à cette honteuse escroquerie est une révolution planétaire ; dut-elle passer par une guerre civile généralisée, contre les valets de ce nouvel impérialisme.
Cette réunion m’aura appris que le Costa Rica est un paradis Fiscal "non coopératif" contrairement à Macao et Guenesey par exemple.
A ce niveau, ce n’est pas du foutage de gueule, non, c’est trop gros. C’est un message clair qui dit que le commerce comme on l’a connu, c’est réellement terminé, on va donc rentrer en fin d’année dans la phase chacun pour soi, aprés on verra.
Cessez donc de fantasmer, je sais bien que le rêve de mettre la mains sur des milliards qui ne vous appartiennent pas à de quoi faire perdre la tête à bien du monde, des états comme des particuliers, mais ce n’est que du rêve.
Tous les "paradis fiscaux" "sont coopératifs". L’inspecteur du fisc envoie une demande d’enquête sur les avoirs détenus par Monsieur Tartempion soupçonné de "fraude fiscale", au procureur de Macao, du Costa Rica ou du Lichtenstein, puis après une enquête appronfondie diligentée par ce brave procureur Costa Ricain ou Chinois, la vérité, horrible, apparait au grand jour : Monsieur Tartempion ne possède aucun avoir dans aucune banque du Costa Rica.
Deux personnes se sont réunis et l’une d’entre elle a accepté, moyennant rémunération, de détenir des avoirs pour le compte de l’autre. A moins de savoir à l’avance qui sont ces perso nnes et de pouvoir les faire parler en chauffant leurs pieds avec une lance thermique, vous ne saurez jamais ce qui c’est passé.
Et ceci pour une bonne raison : celà ne vous regarde pas.
Essayez de trouver du pognon d’une autre façon. Pourquoi ne pas braquer les petites vielles dans la ue pour leur voler leurs sacs ?
A travers cette longue lecture "administrative" de promesses faites, la main sur le coeur, une vérité funeste éclate au visage : une fois la machine des marchands remise à flots, ceux là même qui, dans la finance, ont plongé la planète entière dans le désarroi, se faufilant entre les soi-disant nasses, reprendront la longue litanie de leurs méfaits.
En outre force est d’admettre que de tels accords serviront en très grande partie à "renflouer" les Etats Unis d’Amérique et leure alliés de toujours, ceux de la Douce Albion, ceux parui tout le mal est arrivé. C’est à dire les deux pays les plus voraces prédateurs au monde.
"Pôvres" de nous qui sommes devenus de simples vassaux.
De manière évidente les chefs d’Etats et de gouvernements des 20 pays considérés comme les plus puissants ont choisi, à travers leur déclaration finale, de relégitimer un système pourtant en crise structurelle et de renforcer le rôle de ses institutions les plus contestées.
FMI, Banque Mondiale, OMC et Forum de stabilité financière : à travers ses 1 100 milliards,le G20 a choisi de structurer sa réponse à la crise autour de 4 institutions dont les politiques sont de longues dates dénoncées par la société civile pour leur impact négatif sur le développement et l’accès aux droits des populations du monde entier.
En accordant au FMI et à la Banque mondiale la responsabilité d’assurer les opérations de crédit aux pays violemment frappés par la crise (allant jusqu’à décider une augmentation de 750 milliards de dollars des ressources du FMI), le G20 remet en selle deux institutions largement discréditées par les échecs de leurs politiques, et qui, il y a encore moins d’un an, concentraient les critiques de toute la communauté internationale. Cette réhabilitation s’opère sans engagements satisfaisants quant à leur réforme interne ou au changement de cap de leur politique, ni leur intégration dans le cadre institutionnel et légal du système des Nations Unies.
Le commerce international est présenté comme la première source de création de richesses et de relance économique, en dépit des impasses évidentes auxquelles a conduit la libéralisation des échanges et la globalisation effrénée des marchés. La responsabilité des accords de libre-échange dans la dérégulation financière et la multiplication des produits et des pratiques spéculatives à risque n’est nullement remise en cause.
Le G20 n’offre aucun engagement précis quant à mettre fin à la dictature des marchés financiers, via des instruments de contrôle public et de régulation drastiques. Les banques et établissements financiers devront être sauvés par tous les moyens, au prix du financement public, sans aucune contrepartie garantie aux populations (crédit, services bancaires...) et sans même que leur nationalisation n’ait été suggérée. Aucune mesure d’interdiction de la spéculation sur les matières premières n’est par exemple envisagée.
La mise en liste noire des territoires non-coopératifs sur le plan bancaire et fiscal ne répond pas aux exigences citoyennes, qui souhaitaient voir bannie, au moins de la part des pays du G20 et de leurs grandes entreprises, toute forme de domiciliation ou de transit de leurs actifs via des paradis fiscaux.
Les mots d’ordre généraux sur le besoin d’une surveillance accrue et de meilleures régulations des agences de notation, des institutions bancaires et des acteurs financiers resteront à coup sûr lettre morte. On se souvient qu’à l’issue de la crise asiatique à la fin des années 90, des mesures de protection inédites de leur marché interne avaient été introduites dans de nombreux pays ouverts à la libéralisation financière ; par la suite, celles-ci ont été allègrement démantelées sous la pression des Etats européens et des Etats-Unis, notamment dans le cadre de négociations commerciales régionales et bilatérales.
Enfin les engagements relatifs à la lutte contre les inégalités sociales, la création d’emplois et la protection durable des écosystèmes ne sont assortis d’aucun moyen spécifique. Ils font l’objet de paragraphes aussi généraux que marginaux : ni nouveaux instruments de redistribution, ni investissements massifs dans une économie verte et créatrice d’emplois décents et justement rémunérés.
Le G 20 n’apporte aucune proposition pour créer de nouveaux instruments au service d’une autre mondialisation écologique et solidaire, tels que les taxes globales écologiques et sur les transactions financières.
Le G 20 est muet sur la reconnaissance et la promotion de biens publics mondiaux tels que la santé, l’eau, l’éducation et le savoir, indispensables pour reconstruire la mondialisation sur de nouvelles bases.
Les mêmes politiques conduites par les mêmes acteurs conduiront aux mêmes effets :
- des inégalités croissantes et la précarisation des « non-riches »,
- la ponction systématique des ressources naturelles et la dégradation des équilibres écologiques,
- la dégradation des solidarités et des protections sociales
- et la concentration des pouvoirs économiques aux mains d’une poignée de multinationales exclusivement soucieuses de protéger les intérêts de leurs élites.
que vouliez vous qu’il arrivât ?
que vouliez vous qu’il fût annoncé ?
Cependant le G 20 a eu lieu et les représentants politiques présents ont officialisé leur prise de conscience de la crise actuelle. La moralisation de l’argent ! quelle belle affaire ! La moralisation des affaires sera esthétique dans un monde d’apparence. Pourquoi voulez vous que cela fût autre ? Le système englobe tout dès lors que les régles ne changent pas. Sortir du système d’indexation de la valeur des choses par le prix du marché. N’est ce pas ce qui est en train de changer ? Le système capitaliste n’est-il pas en train de se fissurer ?
Pour ma part nos représentants ne me semblent pas vraiment actifs dans cette dépression. La solution de cette crise viendra d’elle même, progressivement, à fur et à mesure qu’elle se propagera. Plus elle avancera plus les citoyens du monde entier chercherons à comprendre le pourquoi des choses. L’acces à l’information devient facile peut être trop, mais permet une réflexion intérieure et ceci d’autant plus que le monde extérieur sera considéré comme dangereux.
La théorie de la conspiration pemet une grille de lecture rassurante mais ne permet pas d’aller au delà d’apparence et empèche la remise en cause du schéma représentatif acquis. Cette théorie ne remet pas en cause le système ; bien au contraire.
La guerre se gagne avant la bataille. Le plus grand stratège est celui qui n’a pas besoin de livrer de bataile et de faire couler le sang.
Bien comprendre l’invention de l’écriture en Chine, l’alphabet au moyen orient, l’imprimerie en Europe, internet aux US.
Le monde actuel est à cours d’idée, d’imagination. Il nageait dans la facilité et dans l’argent. Il va se remettre à réfléchir. Pour le moment, quoiqu’il soit dit dans le forum aucune solution ne me semble apparaitre.
Ce qui est entendu correpond une parole féminine pragmatique de la gestion au jour le jour, d’un replis sur soi, sur la verte planète et sur l’écologie. Il manque une voix forte porteuse d’idéal et d’un futur bénéfique. Il est probable que cette voix ne sortira pas d’une seule bouche mais emergera de nulle part et se propagera de façon rhizomélique.
L’écologie pourquoi pas ! mais cela manque d’enthousiasme. Parlez moi de l’énergie du futur, des étoiles, des lois de l’univers, de l’atome, du temps. La vie matérielle est affaire féminine. Donnons la gestion de l’or et de l’argent aux femmes afin qu’elles soient belles et découvrons les lois éternelles régissant le monde afin de nous en servir comme il se doit. Les lois sont là pour être comprises et utilisées. Science avec conscience. Aristote avec Platon. Etudions avec attention la mort des étoiles et le grand livre des morts afin de mieux comprendre l’energie vitale.
L’or, la philosophie, la théologie ne se mange pas, ne se consomme pas. C’est la raison pour laquelle ils sont indispensables aux rois et reines afin d’être dignes de leur rang.
merci pour ce message. ( sourire )
Ps interessant ce site. Non seulement par les voix discordantes mais surtout par l’ambiance et l’élévation spirituelle qu’elle entraine nécessairement sur chacun des ecri vains. ( re sourire )
Plus généralement, la Fédération bancaire française "se félicite" des "avancées" sur la régulation financière décidées lors du sommet du G20.
La Fédération bancaire française (FBF) a salué dimanche 5 avril des "avancées considérables et concrètes" sur la régulation financière après le sommet du G20. Elle a indiqué que les banques françaises allaient se conformer aux mesures prises pour lutter contre les paradis fiscaux.
"Les banques françaises se conformeront, comme elles l’ont toujours fait, aux dispositions" qui découleront des déclarations du G20 contre les paradis fiscaux, affirme la fédération dans un communiqué.
Plus généralement, la FBF "se félicite" des "avancées" sur la régulation financière décidées lors du sommet.
Satisfaits
Elle rappelle que le G20 a décidé jeudi de remplacer le Forum de Stabilité financière (FSF) par un Conseil de Stabilité financière (FSB) au mandat et à la composition élargis, dans le cadre de sa volonté de renforcer la régulation et la supervision financières mondiales.
La FBF "salue" cette décision et "accueille avec satisfaction l’extension de la régulation et de la supervision à l’ensemble des institutions, des instruments financiers et des marchés".
Elle se dit aussi satisfaite des "remarquables avancées obtenues" sur "les normes prudentielles et comptables" et l’organisation des marchés, mais estime qu’il reste encore "un travail important à réaliser pour tenir pleinement compte des enseignements de la crise".
La FBF indique qu’elle "souhaite contribuer aux travaux en cours" et fera de nouvelles propositions "dans les prochaines semaines".
Allez, encore un coupe de Dom Perignon, à la santé des cocus ?
C’est sans illusion, ni espoir que j’attendais le G20 et je n’ai pas été décus. Ce jour restera historique, mais pas pour les raisons que l’on attendait. L’aveuglement idéologique de cette génération de dirigeants, nous conduit droit dans le mur. Je dis bien nous, car à l’heure du crash test, ils seront à l’abrit et les poches bien pleine. Ils pensent sincèrement, pouvoir gagner du temps en faisant le minimum syndical et attendre tranquillement que les affaires reprennent pour aussitôt oublier leurs promesses. Je crois, qu’ils sous estiment grandement la situation. Ils refusent d’admettre que le moteur est cassé, alors ils changent trois durites et décident de réinjecter du jus, pour pouvoir appuyer sur le champignon. Mesdames et messieurs, veuillez attachez votre ceinture (si vous en avez), baissez la tête entre vos genoux, la cabine de pilotage tante de décoller sans système de navigation, avec des ailes endommagés et un moteur ruiné. De petites perturbations sont à craindre.
Question : "Qui s’oppose à la liste en oeuvre d’une harmonisation fiscale en Europe ?"
Réponse :" Les partisans de la finance à l’anglo-saxonne"....
Comme européen, francophone , attaché à mon bout de continent, je commence à avoir marre que des pays étrangers dictent nos manières de penser, nos manière d’agir alors qu’eux mêmes profitent du flou artistique concernant les montages financiers qui servent bien certaines entreprises.
La liste OCDE sur les paradis fiscaux est de la poudre au yeux, elle permet à certains pays de se dédouaner.
Il faut tout de même remarquer qu’un "paradis fiscal " peu bien servir l’économie si les régles sont claires. Accorder des avantages fiscaux à une entreprise afin qu’elle crée des emplois , pourquoi pas....
On évoquera aussi la concurrence fiscale etc...le sujet est vaste techniquement et la démagogie actuelle ne permet pas de se pencher avec sérénité sur cette question.
Le secret bancaires devrait être la règle au nom de la liberté individuelle....c’est pour moi une conviction politique. Cependant, l’exploitation malhonnête des régles est courante.
Bien des dispositifs administratifs et de gestion de l’Etat et donc de la communauté sont dévoyés par toutes sorte d’attitudes.
On parle beaucoup d’un rapport français sur les allocations familiales...par exemple....
Bref, les donneurs de leçons sont bien souvent ceux qui ne balaient pas devant leur porte.
Enfin, pour en revenir sur l’inscription de la Belgique sur la liste OCDE, il y a de quoi s’interroger....
La fiscalité belge est une des plus lourde si pas la plus lourde d’Europe....
Pour ceux qui ont du temps, en suivant la durée de vie d’un produit manufacturé, il serait parfois édifiant de découvrir combien de fois, il est sujet à une captation fiscale....
Il y a beaucoup à dire sur ce sujet, mais je m’éloigne des propos de l’auteur....
Seul constat pour l’instant, le G20 nage en pleine démagogie.
" Question : "Qui s’oppose à la liste en oeuvre d’une harmonisation fiscale en Europe ?" "
... Sauf que je ne pense pas que l’harmonisation fiscale soit une bonne solution ...
Je suis favorable à une harmonisation des règles financières dans le secteur bancaire, mais il ne suffit pas de promettre - comme lors du G20 - , voire de légiférer, mais aussi d’appliquer les lois. Pour ma part, j’éprouve beaucoup de doutes quant à l’application des lois sur la répression de la fraude fiscale dans certains pays figurant pourtant dans la "liste blanche" et surtout sur leur volonté réelle de coopérer avec les juridictions étrangères....
Pour en revenir à l’harmonisation fiscale - bien cela ne soit pas le thème de l’article -, la fiscalité sert à prélever des impôts, en fonction de coefficients et de lois complexes, lesquels permettent de faire fonctionner l’Etat (budget de fonctionnement), pour investir dans des infrastructures publiques (budget d’investissement), ainsi qu’à payer l’intérêt de la dette publique puisque la plupart des états sont malheureusement endettés ...
Les budgets sont votés par les législatifs et reflètent des choix politiques. Or ceux-ci varient selon la couleur politique de ces législatifs ainsi que de la culture propre à chaque pays. Ainsi par exemple les fonctionnaires peuvent prendre leur retaite à des âges variables, selon les pays et selon des critères bien spécifiques. Par conséquent l’impact de ces charges sur le budget ne sera pas le même.
Au sein de la zone Euro, vous disposez des fameux critères de stabilité et de croissance : le déficit budgétaire ne doit pas excéder 3% du PIB et la dette publique ne doit pas dépasser les 60% de ce même PIB. Ces critères tiennent lieu d’hamonisation fiscale en quelque sorte, puisque les dépenses publiques sont corrélées à la puissance économique du pays.
L’impôt n’est pas une fin en soi, c’est un moyen qui doit servir à financer des besoins avérés, des prestations de service public bien définies, par leurs natures et leurs niveaux de qualité. Tout cela relève de choix politiques. Par conséquent il serait vain de vouloir harmoniser la fiscalité sans harmoniser aussi ces prestations de service public ... Y parvenir rapidement me semble encore utopique à ce jour ...
Je suis d’accord moi aussi avec votre commentaire.
J’ai nommé ici l’harmonisation fiscale parce qu’elle fait partie du débat européen et que les premier à la combattre sont les anglo-saxons. L’harmonie fiscale n’est certainement pas une fin en soi comme vous le dites bien.
Nous débordons du sujet, quoiqu’il n’y aurait pas paradis fiscaux s’il n’y avait pas impôt.
Le problème sur ce sujet, c’est " de la définition du paradis fiscal" ....si on regrette que l’Europe se désindutrialise, il est aussi possible de réfléchir à comment mieux réaffecter les flux financiers pour soutenir l’activité économique en permettant d’immuniser des revenus s’ils sont réaffectés au risque. De même, il serait bien de récompenser l’iniative et de protéger les revenus du travail.
Je pense aussi qu’il va falloir ’dualiser’ l’impôt selon la nature de la personne imposée. Si l’impôt sert la politique d’orientation de l’Etat , il sert aussi à réguler et il peut être un puissant outil d’équilibre socio-économique.
Il n’y aurait sans doute pas de paradis fiscaux s’il était possible d’utiliser l’impôt autrement qu’il l’est aujourd’hui....
Je devine bien que mon propos est quelque peu angélique....mais tant qu’à faire, il vaut être en ces jours, un angélique qu’un hypocrite Gevingtois.
Avant, pendant et après la réunion du G20 ce week-end, l’idée qui été martelée par nos "chargés de com" politiques est que "la solution à la crise n’est pas le protectionnisme, c’est au contraire ce qu’il faut éviter à tout prix"...
Traduction : hors de question de remettre en question la mondialisation libérale, c’est à dire la totale libre circulation des capitaux et des marchandises.
Autrement dit, l’appauvrissement des salariés ordinaires va continuer, et rien n’a été décidé pour restaurer leur pouvoir d’achat par d’autres moyens.
L’effondrement du pouvoir d’achat des classes moyennes étant la cause profonde de la crise économique (qui serait arrivée même sans crise financière), celle-ci va donc continuer et durer.
Par ailleurs, aucune décision significative n’a été prise pour assurer la régulation et la transparence du système financier. Les seules mesures annoncées se limitent à la publication d’une liste des paradis fiscaux par l’OCDE (comme si on ne les connaissait pas déjà). Quant aux agences de notation et leurs évaluations complaisantes (c’est à dire "achetées" ou par établies par copinage) qui sont à l’origine de la crise financière, le G20 a annoncé qu’elles seront soumises à un "code de bonne conduite". Mais aucun contrôle ni aucune mesure contraignante ou coercitive n’a été prise pour les obliger à respecter ce code. Ainsi les choses ne changent pas : répression à outrance pour ceux "d’en bas", et laxisme total pour ceux "d’en haut".
Le G20 n’ayant pas apporté de réponse aux 2 causes majeures de la crise, il est donc probable que les sombres prédictions du LEAP/GEAB vont se réaliser.
Les pays du G20 ont en revanche décidé de distribuer à nouveau des centaines de milliards aux multinationales et aux banques, creusant de manière dramatique l’endettement des états en les rapprochant de la faillite pure et simple.
leG20 = « la vérité si je ments pas trop » le meilleur des k et au pire « j irai cracher sur vos tombes » bref on vera cet nouvel ordre mondial au mois de septembre ils connaissent la pathologie et les remèdes du cancer de l ecomomie auront ils le courage d appliquer la possologie , bush & co nous a deja fais le coups avec cette expression nouvel ordre et le monde a fini au bord du précipice dams l haulocoste que ces fumiers avaient programmé sur l autel de la cupidité et du sinisme, en parlant RESPIRATION ECOMOMIQUE . MMMMMMMM ARCHI VRAI CHAT §
On agite devant les yeux du public cette histoire ridicule des paradis fiscaux et des bonus des grands patrons. Si avec la disparition des paradis fiscaux et des bonus vous vous imaginez que la crise sera résolue alors vous vous mettez le doigt dans l’oeil et bien profondément. Les politiques qui ont votés tous les textes et défini les règles du jeu qui aujourd’hui ont causé cette crise cherchent à éluder leur incontournable responsabilité et jettent en pâture au public quelques boucs expiatoires.
Cessons de voter pour eux et ce sera déjà un début de sortie de crise.
Le professeur Antal Fekete explique qu’il faut regarder la productivité marginale de la dette et que si celle-ci est inférieure à 1 alors la dette supplémentaire ne fait qu’aggraver la crise.
Nous en avons l’exemple typique dans ce texte du G20. Ils proposent de s’endetter pour 5.000 milliards supplémentaires et espèrent ainsi augmenter le PIB mondial de 4%. Le PIB mondial est d’environ 60.000 milliards dont 4% sont 2.400 milliards. Autrement dit on va s’endetter à hauteur de 5.000 milliards pour un investissement dont on espère tirer 2.400 milliards. Ils sont complètement dingues. Qui va payer ces 5.000 milliards ?
ben, c’est bien ce qui semble être le problème du sauvetage des banques, de la mauvaise dette....sauf qu’elle va être garantie par les Etats en quelque sorte....qui vivra verra....
Effectivement, on assiste à une mise en scène consistant à nous faire croire qu’on va changer les règles de la finance alors qu’en fait on reconduit les mêmes recettes qui ont mené à la catastrophe.
A ce sujet, je vous invite à aller lire quelques bonnes feuilles de l’ouvrage de Frédéric Lordon paru en novembre 2008 : "Jusqu’à quand ? Pour en finir avec les crises financières", Editions "Raisons d’agir" ici : http://www.france.attac.org/spip.php?article8972
L’économiste y affirme qu’aucune solution durable ne saurait mettre la finance à la raison hors d’une refonte complète des structures économiques.
Parmi les propositions qu’il avance pour en finir :
1. Soumettre les traders à des bonus négatifs : lorsque les paris risqués de la bulle, qui ont fait leurs bonus positifs, se retourneront, ils auront à rembourser. Ils se partageaient une partie des profits, ils se partageront désormais la même fraction des pertes.
2. Interdire la titrisation. La titrisation est cette opération qui a permis aux banques de revendre sous forme de titres les crédits qu’elles accordaient, donc de s’en défaire aussitôt, et par suite de se désintéresser complètement de la qualité des emprunteurs, donc de faire croître le volume des risques crédits - comme les subprimes.
3. Une politique monétaire antispéculative à taux d’intérêt dédoublés : un taux en direction des financements de l’économie réelle, fixé aussi bas que possible, un taux réservé au financement des opérations de marché, à élever à des niveaux meurtriers pour priver la spéculation de liquidités. »
On a supprimé mon ancien commentaire dans lequel je disais ètre d’accord avec certaines choses de Sisyphe,
il n’y avait rien de vulgaire seulement que ça dérangé une certaine classe sociale
Je vois que vous parlez du nouvel ordre mondiale c’est vrais que j’’ai déja lu certaines choses sur le nouvel ordre mondial,et j’ai dur a y croire tellement ça parait waouu !!
Si un jour,ça se met en place ce que j’ai dur a y croire mais avec le monde des hommes tout peut arriver c’est vrais,faut s’attendre au pire,mais ce sera l’arnarchie,le chaos,des gens comme les black block sortiront et tout
ceux qui ne voudront pas se laisser dominer se révolteront,les rues seront rouge sang.
Ce qui doit arriver arrivera ,c’est dans la nature de l’homme de se détruire depuis des décénnies.
Pour ce qui est du sujet obama il est comme bush,on déplace les troupes d’Irak pour les déplacer en Afghanistant,aller puiser les richesses du pays comme en Irak quant ils ont pompé le pétrole,pour moi obama est un démon a sa façon d’agir
Qui vivra vèrra ce qu’il va réellement se passer !!
Le remède plus terrible que le mal !
Et ce qui est grave c’est la désinformation :
Sarkozy part en guerre contre les parachutes dorés et les paradis fiscaux.
Voilà ce que croient tous ceux qui sont autour de moi et qui regardent le service public de l’audio visuel .
Personne ne sait que le vice président des états unis est sénateur du Delaware premier paradis fiscal au monde.
"Le Delaware est surtout connu à l’étranger pour être un paradis fiscal(cf. 1). En effet, à condition de n’avoir que des activités off-shore, c’est-à-dire hors des limites de l’État (ce qui n’est pas une condition très lourde, même pour les Américains, puisque le Delaware est de la taille d’un département français), une société ne subit qu’une taxation forfaitaire et minime (environ 300 €). Aussi de nombreuses sociétés, y compris d’importantes multinationales, y ont leur siège.
Les résidents sont également peu taxés : l’impôt sur le revenu a six tranches, de 2,2 % à 5,95 %, il n’y a pas de TVA ni de taxes sur la consommation. La taxe sur le chiffre d’affaires (et non sur le bénéfice) varie de 0,096 % à 1,92 %. Chaque comté et chaque ville lève ses propres taxes foncières et en vue de financer le système éducatif." (Wiki)
Merci pour l’argumentation… (Dictature du dollar).
Et pour comprendre encore mieux ne faut-il pas expliquer aussi que c’est une façon de semer des entreprises US un peu partout dans le monde et d’en rapatrier les bénéfices aux USA ?
C’est une pompe d’une efficacité redoutable pour rapatrier les bénéfices et les dollars vers les USA et drainer le travail et la richesse des autres pays à leur profit ?
De toutes façons, la messe est dite, dès le paragraphe 3 du communiqué final :
Nous estimons que la seule base solide pour assurer la pérennité de la mondialisation et l’accroissement de la prospérité pour tous consiste en une économie mondiale ouverte reposant sur les principes du marché, une réglementation efficace et de solides institutions internationales.
Tout le reste, c’est enfumage, poudre aux yeux, effets d’annonce, pour aider à faire passer la pilule (et dieu sait que celle là, par où qu’elle passe, elle va laisser des traces).
On ne change pas un système qui perd (enfin, qui fait perdre à la très grande majorité, pour assurer le gavage d’une minorité)...
De quoi vraiment donner envie de prendre les armes...
exactement Sisyphe,je suis entierement d’accord avec toi !!!!! les richesses se déplacent et se cachent,mais pour nous rien......alors que cette richesse c’est nous qui la fabriquons.....un comble.
C’est le plus grand hold-up de l’humanité.......
Aux armes citoyens et récuperons nos billes....
Les difficultés auxquelles nous sommes confrontées, bien sûr celles environnementales, auxquelles, par une sorte de prise de conscience assez générale, tout le monde parait sensible, mais également celle sociétales, comme politique, économique et sociale, qui, visiblement, comme par un fatalisme systémique, intéressent beaucoup moins ; ces difficultés sont de nature bien plus fondamentale que ce que pense ceux qui entendent nous diriger, voire diriger le monde !
Dans ce G20, la mondialisation de l’économie, en fait la seule mondialisation financière, ou le capitalisme financier, comme le libre échangisme ou le libre échange porté à son paroxysme, ou encore un libéralisme économique inconditionnel... forcément libertaire ; rien de tout ceci n’est réellement remis en cause, au contraire même !En réalité tout ce qui a fait que nous en sommes là où nous en sommes, c’est à dire en pleine crise financière, désormais économique et sociale : rien, absolument rien n’est renié ; on peut même dire que tout est de nouveau plébiscité par ces larrons en foire... par ces larrons en mal de conquête de parts marché pour sauver leur mise !
Il est question, dans ce G20, d’une « économie mondiale ouverte » ! Culturellement, sauf chez les intégristes religieux, comme les « islamistes » ou encore les « créationnistes » américains, ou des tribus perdues non encore découvertes, le monde des humains est un monde de plus en plus ouvert, culturellement ouvert, donc, et du même coup, quoi de plus normal que les économies nationales soient elles aussi ouvertes... mais les économies nationales et non l’économie mondiale ! En effet, et sauf à l’étendre au système solaire, à la galaxie, ou au reste de l’univers, et en espérant qu’il existe des populations avec lesquelles nous pourrons commercer pour les aider à satisfaire leurs besoins, à moins que ce ne soit pour piller les richesses naturelles de ces nouveaux territoires : on ne peut l’ouvrir beaucoup plus cette économie dite mondiale !
Dans cette déclaration commune les contradictions sautent aux yeux dès le deuxième et le troisième paragraphe ! Alors que l’économie mondiale nie les économies nationales, leur rôle pourtant primordial en ce qui concerne la satisfaction des besoins individuels et sociétaux de leur population ; dans le paragraphe 2 cette déclaration il est question « d’une crise qui s’est approfondie et qui touche la vie des hommes, femmes et enfants dans tous les pays, et que toutes les « nations » doivent s’employer à résoudre en unissant leurs efforts. Une crise exige une solution mondiale ».
Il est mélangé, là, des problèmes nationaux qui exigent de vraie solutions nationales, d’économie et d’autonomie nationale, le plus possible d’autosatisfaction économique nationale, ceci, dans la mesure du possible, avec des problèmes mondiaux, en fait des problèmes d’échanges internationaux, et surtout des problèmes de spéculation internationale, qui exigent effectivement des solutions de régulation internationale et non mondiales !Il semble, et bien sûr qu’elles s’intensifient, que « les difficultés quitouchent la vie des hommes, femmes et enfants dans tous les pays, dans toutes las Nations », ne datent pas de début 2008, du moins pour certains, car pour d’autres tout allait même très bien ; même parfaitement bien : au point qu’il n’était pas question de remettre en cause quoi que ce soit ! En fait ces difficultés économiques et sociales nationales sont liées à la mondialisation économique qui nie les économies nationales : qui nie les Etats-Nations ! En fait, et c’est tout de même un comble, alors que c’est la mondialisation économique qui devrait être remise en question, cette sorte d’unidimensionnalité économique qui réduit les Etats-Nations à une portion congrue et donc à un manque d’efficacité : il est demandé encore plus de mondialisation économique ! En matière de jusqu’au-boutisme crétin il est difficile de faire mieux !
Qu’est-ce que l’économie mondiale ?Est-ce un système économique à part entière ? Non, il n’y a pas à proprement parlé d’économie mondiale : il y a seulement un système d’échange internationaux ! Un système d’échanges internationaux complémentaire des économies nationales et qui ne constitue en aucune façon un système économique à part entière !La mondialisation économique est un pur sophisme, une lubie des tenants et des aboutissants du libéralisme économique et de ses corollaires que sont le libre échangisme et le capitalisme financier. Qu’est-ce que l’économie mondiale ? C’est l’ensemble des économies nationales ! Au sens stricte du terme d’économie, il n’existe pas, à proprement parler, d’économie mondiale : il n’y a que des économies nationales et un système d’échanges internationaux complémentaires des économies nationales ; des échanges internationaux, qui, en aucune façon, ne peuvent constituer une économie mondiale !
Entre les bonnes intentions, celles qui figurent dans la Charte des Nations Unies, qui concernent tous les pays, ou encore celles qui président à la raison d’être de l’Union Européenne, encore que les dernières tentatives de « Constitutions Européennes » imposant le libéralisme économique comme système économique pose problème ; entre ces bonnes intentions et les réalités économiques et sociales, ceci, pas pour tous, mais hélas pour certains : il existe un véritable gouffre et même un véritable abîme ! Les choses commencent donc assez mal avec ce G20 car cette phrase du début de déclaration n’a pas beaucoup sens, elle est même pleine de contradictions et même d’incongruités ! Pour être crédible cette phrase de début de déclaration aurait dû être bien différente ; du genre remise en cause de la mondialisation économique ! Par exemple : « Nous estimons que la seule base solide, pour assurer la prospérité pour tous les peuples, consiste dans des « économies nationales » autonomes en mesure de satisfaire les besoins individuels et collectifs de leur population, et pas uniquement sur la satisfaction des seuls moyens mis en oeuvre par le capital ! Mais, et comme cette satisfaction ne peut être totale, parfaite, la perfection n’existant pas, ces économies nationales doivent rester ouvertes et commercer avec l’ensemble des Nations dans un système d’échanges internationaux, ceci, afin de combler leurs manques ou écouler, dans la mesure du possible, des surplus de production qui ne manqueront pas d’arriver. Mais des échanges internationaux, un système d’échanges internationaux qui doit faire l’objet d’une réglementation internationale efficace, et être basé sur un moyen d’échange pratique et original ; comme une monnaie d’échange, internationale, qui ne soit pas une monnaie nationale. Une « réglementation internationale », un « moyen d’échange » pratique et original au regard de l’existant, mais également des « Institutions » en mesure de contrôler et réguler ces échanges internationaux afin d’éviter tout forme d’impérialisme économique ou de spéculation !
Comme marron en foire ... on peut être désolé pour le Président Obama, qui semble de bonne foi et de bonne volonté, mais qui hérite d’une situation très difficile et qui doit faire ses preuves. Mais, et si on lit entre les lignes, il faut surtout sauver les Américains, qui, pourtant, sont à l’origine de tout ce fiasco économique mondial qui trouve ses origines dès la fin de la dernière guerre mondiale avec Bretton Woods ! En effet, car ce sont bien les Etats-Unis d’Amérique, désireux d’asseoir le dollar comme monnaie d’échange internationale, tout simplement leur impérialisme économique, qui ont mis en place ce jeux de dupe économique ; et encore eux qui en ont changé les règles selon leurs envies et leurs besoin particuliers : essentiellement monétariste !Sauf à fausser tout jeu économique national, car elle permettrait alors d’exporter son chômage ou encore son inflation comme l’on fait les Etats-Unis d’Amérique depuis un demi siècle ; sauf à fausser toute règle économique de bon sens : aucune monnaie nationale ne doit être ou devenir une monnaie d’échange internationale !
Déjà, au sortir de la dernière guerre mondiale c’est ce qu’avait proposé J. M. Keynes avec le « Bancor », système de compensation monétaire international, et la Chine refait actuellement cette proposition d’une monnaie internationale spécifique. Il y a là une proposition que le G20 aurait été bien inspiré de prendre à son compte ; mais il ne l’a pas fait... nous sommes loin, nous nous éloignons même de plus en plus d’une sortie de crise car de nouveau nous donnons dans un jusqu’au-boutisme libéraliste économique libertaire et un libre échangiste paroxysme de libre échange et plus simple libre échange !
Il s’agit d’une erreur de frappe et de mauvaise relecture, et je m’en excuse ; dans l’avant dernier paragraphe de mon texte, il faut lire "Comme larrons en foire...’ et non "Comme marron en foire..."