Commis d’office à tout expliquer (le monde, la vie, l’amour, la mort) sous peine d’avoir tort. Magnifique sophisme.
Pourtant ce n’est pas faute d’avoir essayé. Mais ces doucereux prélats de la religion communiste ne l’entendent pas ainsi. Un argument n’est jamais examiné pour ce qu’il est, mais en appelle toujours un autre, sans jamais creuser. C’est la ronde permanente des idées creuses et mille fois entendues.
Je fais pourtant un commentaire ironique où je dis : ce n’est pas ceci, pas cela. Mais ils ne lisent pas. Ils ne voient pas, n’entendent pas, et ne disent rien. L’économie ? Une opinion. Le marché ? Des rapports de force. L’Etat ? C’est nous.
Nous vivons dans un monde où un chinois travaille deux fois plus qu’un américain ou un européen, et gagne quatre fois moins. Mais pour ces racistes inconscients, c’est normal. Ils ne comprennent pas comment un tel résultat est possible, et surtout ne le cherchent pas. Une monnaie qui est déconnectée de la valeur marchandise, du crédit à gogo pour tous les appétits qui savent s’organiser pour exiger de l’Etat, des bulles et des cycles parce que ces sommes artificielles sont mal employées. C’est toute la théorie autrichienne de l’économie qui explique tout cela.
Sauf que cette économie ne permet pas de servir les copains et les coquins, qu’elle retire du pouvoir à l’Etat.
Qui irait vendre une théorie qui dit aux institutions : vous servez à peu de chose dans le meilleur des cas, vous êtes une nuisance dans le pire, le fascisme ?
Et de s’insurger : pas un mot sur les paradis fiscaux. Est-ce que les paradis fiscaux ont quelque chose à voir avec la crise ? Rien. Deux fois rien. Mille fois rien. Mais ils ont peur pour leurs retraites, car ils ont compris qu’elles n’étaient pas provisionnées. Alors, un seul cri : du fric, du flouze, du pèze. Et tant pis pour les générations futures.