Crier au loup pour instaurer l’effroi chez les moutons, pardon les veaux, dans ce qui reste de la bergerie et qui constituent le ventre mou, accessoirement chair à canon, de cette nation finissante, devenue risée et honte du monde entier depuis Maginot, Dien Bien Phu, Bouaké et le carton rouge de zizou.

peut avoir deux résultats sévères :

* éloigner de fait et une fois de plus, par le réflexe de conservation pavlovien, le spectre du grand méchant loup pour laisser le champ libre aux véritables prédateurs, infiltrés, camouflés et furtifs, guerre moderne oblige. A ce compte vous travaillez pour ces derniers.

* neutraliser l’alerte et faire accéder au pouvoir la droite nationale, laquelle va se trouver bien empêtrée par les « résistants » gauchistes syndicaux de la première heure qui, respectueux du choix démocratique de leurs pairs comme ils se doivent, vont tout faire pour paralyser et torpiller le pays, et accessoirement le mettre à feu et à sang (le positionnement de la police et de l’armée va être à ce titre déterminant, les media tv seront vraisemblablement les premières têtes coupées de l’affaire, mais qui s’en plaindra ?)... L’immobilisme autiste de la classe dénigrée depuis trente ans, laquelle n’ayant rien à perdre, ira au bout de son cynisme, par le chantage du pire (le pire étant qu’ils réapparaissent comme les sauveurs virginaux du dernier comité de salut public et d’union nationale) semble favoriser cette voie stratégique de l’impuissance.

Etant donné les charges à venir, Jean Marie gagnerait à se désister pour sa talentueuse fille Marine, plus à même de rassembler les générations et les classes sucsceptibles de redresser le pays.

En conclusion, l’alternative est triviale : enculage par devant ou enculage par derrière, au choix.

Le mien est fait : en 2007, c’est moi qui encule.