Veut-on économiser du carburant automobile (et donc des devises) ? Dans ce cas
on a des formules bien plus efficaces que l’ajout marginal d’un agrocarburant dans
les réservoirs. On pourrait diminuer la masse des voitures (via les composites on
pourrait la diminuer de 50% et deux fois moins de masse deux fois moins d’énergie
à fournir), développer les transports publics pour attirer réduire l’utilisation de
l’automobile, favoriser l’achat des petites voitures en pénalisant celui des grosses,
favoriser le covoiturage, la voiture électrique ou hybride...
Veut-on réduire les émissions de CO2 ? Là aussi (voir ci-dessus) il y a des formules
qui semblent bien plus efficaces. l’une d’elle consisterait à méthaniser à la fois nos
déchets organiques et des cultures énergétiques (style "micanthus") pour à la fois
produire nos engrais (notre agriculture est mortellement dépendante du pétrole y
compris pour ses engrais) et les valoriser en centrales (rendement bien meilleur
que le moteur thermique). En y ajoutant la capture et stockage du CO2 (commence
à se faire) on aurait des centrales à "contre-émissions" (ou émissions négatives) de
CO2, environ 1kg de CO2 capturé par kwh, offrant de très loin un meilleur bilan
que cet aimable "bricolage".
On veut aider nos agriculteurs ? Qu’ils fabriquent leurs engrais, leur énergie (ils
le pourraient via l’éolien, le solaire et leurs ressources organiques) et nous donnent
une alimentation saine tout en capturant et stockant du carbone.
Trop compliqué à comprendre pour nos "élites pensantes" ? Pas étonnant...