Merci à tous de vos commentaires. Je crois que le monde ne change pas vraiment.
J’étais plus jeune quand, en mai 68, des étudiants menèrent un grand chahut " A bas les profs ". Les profs magistraux se sont écroulés et, en quelques semaines, presque toute la société s’est écroulée. Un mois après, c’était fini et 40 ans plus tard, on a toujours les mêmes profs et les mêmes énarques aux commandes. De droite ou de gauche, même tabac : ils jasent beaucoup et ne font rien, ou presque... : des lois pour des effets d’annonce. Parmi eux, beaucoup d’anciens manifestants de 68 qui sont passés de l’autre côté.
Il y a 20 ans, un ami un peu anar me disait : " Tous des voyous ". Voyous, truands ou mafieux, on les voit partout : leur tactique est de prendre le maximum de pouvoir pour se remplir les poches. En Russie, quelle différence entre Staline, Eltsine et aujourd’hui ? Quelle différence entre les potentats chinois et américains ? Même dans les pays super pauvres comme Cuba, la Corée du Nord, les Philippines ou l’Afrique, il y en a toujours quelques-uns qui se remplissent les poches et qui remplissent leurs comptes dans les paradis fiscaux.
Chez nous, celui qui ne pense pas qu’au fric est suspect : Voyez Michel Rocard qu’on a toujours barré, Beregovoy suicidé de deux balles dans la nuque, le pape Jean-Paul 1er qui n’a pas vécu six mois, le deuxième du même nom qu’on a tout de suite tenté d’assassiner. Dangereux, ces gens, dangereux, vous dis-je. Mieux vaut collectionner les montres comme Manuel Vals, enrichir ses amis comme un certain François ou utiliser les impôts des Parisiens pour des voyages en avion et des "frais de bouche" ; là, on est bien considéré. Au palmarès des pays corrompus, pots de vins et affaires louches, la France figure d’ailleurs parmi les plus mauvais.
Pour en revenir au G20, j’aurais dû écrire : Quelques bonnes intentions plus un peu de poudre aux yeux. Mais qu’est-ce qui va changer vraiment ? Rendez-vous dans dix ans.
En ce moment, il y a une expo de photos sur les grilles du Sénat à Paris. On voit des photos de manifestations énormes, des centaines de milliers de gens. Quelques-unes ont ouvert des portes vers la liberté ; d’autres ont fini dans des bains de sang.
Peut-être, quand même, une lueur d’espoir : il y a maintenant quelques milliards d’internautes sur cette planète. Là, la parole est libre. Espérons qu’Internet arrive à changer le monde là où les votes arrangés n’ont rien fait.
Jean-Claude C.