"Pourquoi tenir à ce que les casseurs soient punis ? N’est-ce pas une violence contre une violence, on pourrait même dire une violence contre une provocation ? "
La question de la "punition des casseurs" s’envisage de façon différente si l’on se place du côté des gouvernements - ici en l’occurence du gouvernement français - qui devraient logiquement jouer leur rôle de "maintien de l’ordre" en pareil cas (d’autant qu’ils savent très bien le faire à l’encontre de manifestants non-violents...).
De ce point de vue, la question est donc : pourquoi ont-ils laisser faire ? Et la réponse est donnée à plusieurs reprises dans les posts de ce forum : pour décrédibiliser les manifestants anti-OTAN dans leur ensemble. On peut en outre se poser légitimement la question d’une participation des forces de l’ordre à ces désordres...
Du côté des anti-OTAN, certains y verront la marque d’une violence dirigée contre une autre violence, celle des forces de l’OTAN qui ont commis ces dernières années des crimes de guerre au Kosovo, en Irak, en Afghanistan et qui prônent la guerre pour, disent-ils, instaurer la paix (dixit Sarkozy).
Certes, mais d’imposantes manifestations pacifiques ne sont-elles pas plus efficaces que ces débordements dont les acteurs savent pertinemment qu’ils feront la une de tous les journaux le lendemain occultant du même coup les véritables objectifs des dizaines de millers de manifestants ?
Je vous invite à faire une recherche rapide sur Internet sur la journée de samedi à Strasbourg et d’essayer de trouver des interviews et reportages constructifs sur les motivations des participants à cette journée. C’est édifiant !