Commentaire de Voltaire
sur Luc Ferry ou la recherche d'un nouvel humanisme
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Il suffit de relire Voltaire ou Diderot pour constater que la rationalité ou la raison telle que prônée par les philosophes des lumières n’avait pas pour unique principe celui du rationalisme ou positivisme scientifique, mais s’érigeait en contrepoids de l’absolutisme monarchique et religieux. ’L’humanisme", et donc l’humain, tient donc une place prépondérente dans cette relation à la raison, comme l’est le droit, qui donnera naissance au concept de droit de l’homme universel. Imaginer déplacer cet humanisme vers une notion abstraite d’amour me semble à la fois un retour vers le subjectif religieux et un recul, ou disons une dilution de la défense du droit au profit du personnel : la "raison" et le "droit" des lumières avaient cette vocation universelle dont s’éloigne naturellement l’individualisme d’un humanisme diffus tel que défendu par Ferry.
Derniers commentaires
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08/04 20:59 - L’enfoiré
@ l’auteur, La philosophie, je n’en avais pas approché beaucoup avant récemment. (...)
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07/04 11:16 - Bois-Guisbert
ça suffit, je suis libre Ce qui compte, ce n’est pas ce qu’on est, c’est (...)
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06/04 22:46 - moebius
moi j’ai pas bessoin d’un eniéme humanisme ou d’une énieme critique de la (...)
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06/04 22:42 - moebius
..personne n’est égaré, tu a tout simplement accepté l’ideé de te faire mener par (...)
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06/04 22:33 - moebius
ça m’étonnerez que ce soit un nouvel humanime que recherche cet émminent philosophe (...)
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06/04 21:49 - nightflight
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