Il n’est nécessaire de télécharger pour trouver cette loi révoltante.
Tout abonné a une adresse IP susceptible d’être ajoutée aléatoirement à des tracker. Tout abonné, qu’il télécharge ou non est susceptible d’être accusé à tort. Tout abonné a donc une bonne raison de s’opposer à HADOPI.
Tout citoyen responsable est attaché à la présomption d’innocence. Hors, dans le cadre d’HADOPI, il suffit d’être suspecté pour être présumé coupable. A charge pour l’accusé de prouver son innocence par de moyens fumeux et peu crédible. Tout citoyen responsable a donc une bonne raison de s’opposer à HADOPI.
Et ne parlons pas des désastreux effets économiques de cette loi ou de l’impact sur le développement du net en France ou de l’effet du recours généralisé au cryptage et à l’anonymisation des échange sur le travail des enquêteurs dans les affaires de pédophilie ou de terrorisme. Et puis franchement, sachant que les citoyens n’ont pas des sommes extensibles à volonté à dépenser dans les biens culturels, un matraquage systématique du piratage sans évolution des tarifs ne peux conduire qu’à une baisse de consommation de biens culturels, est-ce là le chantier le plus important d’une ministre de la culture ? Et pourquoi le faire dans le dos de la secrétaire d’Etat chargée de la Prospective et du Développement de l’économie numérique ?