Chère Vivi,
Certes, je n’ai pas la même opinion que vous quant à l’innocence de Colonna même si je vous rejoins sur les très mauvaises manières que font les juridictions d’exception à l’idée même de Justice.
Je ne vois cependant pas ce qui vous autorise à écrire que j’en aurais « après les Corses » et que je me réjouirais que soient « bafoués les droits d’un Corse ».
Comme je l’ai déjà écrit à Roseau — mais vous n’avez sûrement pas relevé puisque vous avouez ne faire que « survoler » les commentaires qui ne vont pas dans le sens de vos convictions — je suis Corse, né en Corse, d’une mère Corse née en Corse, d’un père Corse né en Corse et je peux remonter comme ça assez loin dans le temps.
Votre commentaire, désobligeant mais qui, en l’occurence, tombe piteusement à côté de la plaque, ne fait que souligner un trait de votre psychologie : vous êtes convaincue que les Corses sont les victimes de je ne sais quel complot ourdi par je ne sais qui.
C’est une forme de paranoïa assez courante dans les milieux nationalistes et elle ne débouche généralement pas sur de bonnes choses…
Pour ma part, tout Corse que je sois, je ne me sens absolument pas victime et j’essaie au moins d’argumenter ce que j’avance sans avoir recours à des explications fumeuses.
J’ai mes opinions et vous n’y souscrivez pas.
Vous avez les vôtres et je ne les partage pas.
Ça ne vous donne pas pour autant le droit de manier — comme Roseau d’ailleurs — les sous-entendus fielleux et les généralisations hâtives.
Ce faisant, vous discréditez votre cause plus que vous ne la servez.