L’avis sur le colonialisme reste en grande partie celui de la République française. Si l’article 4 de la loi du 23 février 2005 a été modifié par décret, subsiste dans cette loi l’alinéa 1 de l’article 1 :
« La Nation exprime sa reconnaissance aux femmes et aux hommes qui ont participé à l’oeuvre accomplie par la France dans les anciens départements français d’Algérie, au Maroc, en Tunisie et en Indochine ainsi que dans les territoires placés antérieurement sous la souveraineté française. »
Pour l’avis sur l’homosexualité, la République trouve son expression légitime ; il faudrait lire l’arrêt de la Cour de cassation du 12 novembre 2008 qui lave M. Vanneste des accusations d’injures.
En effet, selon cet arrêt, « l’opinion développée par le député Christian Vanneste selon laquelle « il existe un modèle social qui est celui du mariage hétérosexuel et de l’éducation des enfants » et selon laquelle face à ce modèle social l’homosexualité est « une menace pour la survie de l’humanité », constitue l’expression d’une opinion et à ce titre ne dépasse pas les limites admissibles de la liberté d’expression et ne peut, en conséquence, constituer une injure […] les expressions utilisées par Christian Vanneste sont mesurées, exempts [sic] de toute invective et de volonté de blesser, ayant pour seul objet de nourrir un débat quant à la nécessité d’adopter le texte qui sert de base à l’incrimination […] ».
La condamnation antérieure par la Cour d’appel a donc été cassée sans renvoi.
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