Pour ceux qui croient encore au réchauffement climatique dû au CO2 rejeté par l’activité humaine (on dit le RCA, réchauffement climatique anthropogénique), je voudrais raconter comment mon intérêt a été attiré sur cette question.
Jusqu’à il y a 2-3 ans, je croyais à la théorie du GIEC, sans l’avoir approfondie. Mais, comme je suis scientifique et que je pratique le doute méthodique, je vérifiais la cohérence interne des éléments de cette théorie. Or, un élément me troublait : le GIEC, jusque dans son dernier rapport (IR4-2007), fait des prédictions pour 2100 et ne tient pas compte du Peak Oil et du pic des autres énergies ! Or, il est pour moi évident que les émissions de CO2 vont baisser après le Peak Oil (nous y sommes) et le Peak Coal (dans 20 ou 30 ans ?) En toute hypothèse, les émissions anthropogéniques vont se réduire après 2040 et seront nulles en 2100.
L’effet de la pénurie des combustibles carbonés fossiles a été étudié, dans le cadre de la théorie du GIEC. J’insiste : sans remettre en compte la validité du RCA. Voir ce lien, qui fait le point sur plusieurs études sur la question. L’article est en anglais et donc je le résume. Il y a aujourd’hui 385 ppm de CO2 dans l’atmosphère. Les prévisions les plus hautes du GIEC sont de 1000 ppm en 2100. Or, le consensus des études est que la pénurie des combustibles fossiles limitera la concentration maximale de CO2 aux environs de 500 ppm. D’après les propres modèles du GIEC, 500 ppm de CO2 provoquera une augmentation de température de 1 (un) °C seulement. Or, le rapport du GIEC prédit une augmentation d’au moins 2 °C et plutôt 3 °C (voire plus : 4, 5 ou 6 °C) pour la fin du siècle.
Conclusion : même en acceptant la théorie du RCA, les prédictions du GIEC ne sont pas cohérentes avec les autres données bien établies. Les prédictions du GIEC pour 2100 n’ont aucune chance (aucun risque) de se réaliser.
A partir de cette constatation, le sérieux et l’objectivité du rapport du GIEC sont gravement remis en cause et l’on est en droit de penser que ce rapport est entaché d’un biais partisan. Le but est d’affoler les peuples et les politiques. Ce n’est pas de la science, avec ses doutes, ses incertitudes et ses précautions, mais de la manipulation politique.