Vivi,
Vous ne m’aimez pas, ok.
Mais vous avez tort de me mettre dans le même sac que Chuk Norris, Bluelight, etc… Car je crois que mes idées, certes opposées aux vôtres, sont quand même un peu plus étayées que les leurs.
Contrairement à eux, j’essaie de parler sans haine mais avec pugnacité et lucidité de ce que je connais et de la manière dont je ressens les choses.
Je peux aisément comprendre que mon ressenti ne vous convienne pas, ne vous intéresse pas ou vous énerve parce qu’il est décalé au regard de ce que l’on dit généralement en Corse.
Je vous pose néanmoins deux questions…
Estimez-vous que n’ont le droit de s’exprimer dans cet espace que ceux qui sont convaincus des mêmes choses que vous ?
Ou bien considérez-vous que cet espace est un espace de liberté où chacun, tant qu’il reste dans le cadre de la
ligne éditoriale générale, peut apporter sa petite pierre à l’édification d’une réflexion même quand il n’a pas la « mentalité » et la « faculté intellectuelle » requises ?
Mon « copié-collé » n’avait d’autre but que d’appuyer mon intervention précédente.
Je suis bien content pour vous qu’il ne vous soit jamais rien arrivé de fâcheux en Corse…
D’autres ont eu moins de chance que vous.
Erignac par exemple.
Ou ces deux jeunes assassinés hier.
Avant-hier encore, les pères, mères, frères et sœurs de ces deux jeunes auraient peut-être tenu des propos lénifiants similaires aux vôtres.
Mais aujourd’hui, je parie que leur vision de la réalité corse s’est sans doute un peu rapprochée de la mienne.
Le mal est partout. Je ne suis pas assez con pour l’ignorer. Et la violence fait partie de l’Homme.
Mais il est des lieux — et la Corse en est un — où la permanence et la répétition de la violence, et la complaisance que l’on y entretient avec elle, deviennent pathologiques.
C’est de cela et pas d’autre chose dont je parle depuis le début de mes interventions.