Chacun a sa propre objectivité, dirais-je si je puis me permettre cette boutade.
Quand je lis :
« De plus, annoncer dimanche sur Europe1 que le temps des femmes est venu et que du coup, elle ne se découragerait pas, c’est tout simplement sous-entendre que le public la siffle parce qu’elle est une femme. Comment peut-on réduire à ce point le débat politique ? »,
je vois une volonté flagrante de DESINFORMATION : cette phrase arrivait alors qu’Elkabbach pressait Ségolène Royal à s’exprimer sur la différence entre une candidate femme et un candidat homme. Mme Royal était d’ailleurs visiblement réticente à répondre à cela. Cela se passait vers la fin de l’émission alors que le sujet sur les sifflets du Zénith avait été abordé et évacué des le début.
Ensuite, lorsque je vois dans l’article de M. Medioni, tout la partie en forme de panégyrique de Dominique Strauss-Kahn, je me dis que l’auteur est visiblement partisan, ce qui est son droit le plus strict, mais, en ce cas, qu’il ne saurait en aucun cas se targuer d’objectivité.
Moi je dis, en toute subjectivité partisane, que les efforts de réduction du débat ne vient pas du coté que suggère M. Medioni.
La campagne sur les primaires du PS ne se résume pas à quelques sifflets potaches dans un meeting à Paris ou aux facultes rhetoriques et oratoires des protagonistes.