Un conseil : si vous devez naviguer au large de la Somalie, n’embarquez pas d’enfants, et prévoyez de vous servir d’armes pour vous défendre.
Mais se défendre, plus personne ne sait le faire. Nous avons été désarmé dans nos riches et grasses nations. Nous remettons notre défense à une autorité supérieure, bien souvent avec une maigre efficacité, comme dans nos rues et nos bus.
Ca, c’est le premier désarmement. Il pourrait avoir un sens, si l’Etat pouvait réellement nous protéger, sans nous asservir. C’est possible, quoique douteux.
Le second désarmement provient d’une idéologie. L’idéologie de l’excuse.
Dans cette religion, il n’y a plus d’individu responsable. Tout acte est surdéterminé par (au choix) la société, le capitalisme, l’inégalité, la pollution, etc... Les pirates sont gentils, les terroristes sont gentils, les casseurs sont gentils, tous sont gentils pourvu que leurs actes soient susceptible d’une interprétation déterministe. Comprendre, et c’est un cliché répété à satiété, que la violence première est toujours ailleurs, du côté d’une entité fantasmatique, connue sous des noms divers et variés.
Allez, je vais faire semblant d’admettre que l’auteur a raison, que c’est parce que la Somalie est abandonnée qu’il y a des pirates. On pourrait alors arroser de subventions la Somalie, comme à ..... Gaza. Mouais.....
Ou faire semblant de croire que c’est parce que leurs plages sont sales. Mouais..., même si c’est plutôt drôle.
Bizarrement, j’ai quant à moi plutôt tendance à penser que les hommes agissent en fonction de ce qu’ils pensent, de ce qu’ils perçoivent comme risques et avantages. Ce que pensent les Somaliens, c’est un islam dur et intolérant. Ce qu’ils perçoivent comme risques et avantages ? Et bien un papier comme celui là doit les encourager à continuer, voire à y aller à fond. Bientôt nos défenseurs-de-la-veuve-et-de-l’orphelin réussiront à même empêcher policiers et militaires d’user de la force légitime, les subventions vont venir s’ajouter aux rançons.
Du beau boulot.