Je trouve cet article partial, peu au fait de la réelle situation et moralement ambigu.
Tout d’abord, la Corne d’Afrique est victime un drame énorme qu’on occulte souvent : sa société et sa civilisation sont mortes. Les années de guerre, de famines et d’insécurité ont fait exploser les liens sociaux traditionnels, l’éducation, les traditions... au profit de deux choses :
- Un islamisme extra-africain continuant de démanteler la société traditionnelle au profit d’un Islam rêvé au Moyen-Orient et qui n’a jamais réellement existé.
- La course au profit par la criminalité.
La misère et la folie des dernières années dans cette aprtie du monde ont soit créé des réfugiés soit des personnes au bout du rouleau ayant abandonné toute humanité pour pratiquer une piraterie sanglante et sanguinaire.
Notre monde qui se veut éclairé a laissé faire ou a détourné les yeux de la situation dramatique de l’Afrique orientale. Là est l’origine de la faute de l’Occident prompt à condamner.
Maintenant, il ne faut pas déresponsabiliser ces pirates. Ils ont fait le choix de la piraterie et de la prise d’otage. Ils le font délibérément, usant de leur libre-arbitre. En conséquence, cela doit être combattu férocement même si nous sommes en partie à l’origine du choix qu’ils ont fait.
Par contre, ce père de famille me semble totalement irresponsable. Amener sa femme et son fils de trois ans en croisière sur leur voilier dans l’Océan indien alors que les risques sont connus et qu’il a été averti 3 fois par la marine... Notre marine a fait ce qu’il fallait. Tragique conséquence de tragiques situations assaisonnées d’une inconscience notoire d’un père de famille à l’image de l’inconscience actuelle de nos les dirigeants actuels.
Il faut pleurer pour la Corne de l’Afrique... mais trouver des excuses pour ces pirates, c’est insulter les gens de la Corne d’Afrique qui luttent honnêtement pour relever leur pays et leurs familles et c’est insulter l’humanité en se disant que le seul moyen de survivre à notre adversité est de devenir le prédateur d’autrui.